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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlAffaire Halimi : Youssouf Fofana et les « barbares » jugésAfrik.com
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Appartement 133. Troisième étage au 1, rue Serge-Prokoviev à Bagneux. L’appartement de l’enfer pour Ilan Halimi est devenu le logement douillet d’un jeune couple. Hier, à la veille de l’ouverture du procès de Youssouf Fofana et son « gang des barbares » devant la cour d’assises de Paris, les nouveaux locataires déballaient encore leurs cartons, sans savoir que c’est entre ces murs fraîchement rénovés que le jeune juif a été torturé.
Dans le reste de l’immeuble en revanche, on ne se remet pas de ce crime perpétré « ici, juste à côté de chez nous » et on se prépare doucement à « tourner la page ». Car, trois ans après les faits, la cité de la Pierre-Plate reste blessée. Pour le quartier et toute la ville, « c’est lourd à porter », résume le conseiller municipal Georges André. Non seulement parce que le crime est atroce mais aussi parce que « l’affaire a collé à Bagneux une image épouvantable. La ville a même été taxée d’être antisémite. Le regard qui a été porté sur la commune fait mal », poursuit l’élu. L’idée souvent répandue que « les gens savaient mais n’ont rien dit » a laissé de profondes cicatrices.
Hier, au pied des barres de cet ensemble où vivent 4 000 habitants, on insistait pour répéter que « non, on ne savait rien ». C’est au 1, rue Serge-Prokoviev que cette affirmation est le plus catégorique. « C’est ça le plus fou, déplore Thomas, la trentaine. A moins de surveiller les gens nuit et jour, on ne sait pas ce qui se passe dans le bâtiment. Tant qu’on ne sait rien, on ne fait pas attention au comportement des autres. »
Quelques étages plus bas, Bogart a changé. « Nous avons encore une petite crainte en descendant à la cave par exemple, et je ne vois plus les gens de la même manière. » A l’instar de ses voisins, ce père de famille a découvert l’autre visage du gardien de l’immeuble, personnage central dans l’enlèvement d’Ilan Halimi. C’est avec son concours que les tortionnaires ont obtenu les clés de l’appartement 133. « Cet homme avait la quarantaine, une femme et des enfants, il avait l’air posé. Même s’il était grognon et ne faisait pas très bien son boulot, c’est quand même dingue ! Je vais être attentif au procès, surtout pour connaître son rôle et son implication dans l’histoire. »
« On ne savait rien et ça fait mal »
C’est l’effroi qui a saisi un autre locataire de la cité lors de la révélation de l’affaire en février 2006. Lui qui côtoyait quotidiennement Fofana et ses acolytes. « Quand j’ai vu la photo de ce suspect dans les journaux, je n’y croyais pas. C’est celle où on le voit dans un cybercafé avec une capuche. Je n’y croyais pas mais c’était bien lui. C’était bien Youssouf. » Ce Youssouf qu’il croisait dans le quartier alors même qu’Ilan Halimi subissait les pires horreurs. « Il souffrait en silence dans nos caves », soupire une résidante, le regard songeur. « Youssouf vivait normalement comme si de rien n’était, reprend celui qui fréquentait Fofana et les autres. Et pour eux, c’est pareil. Je les connais presque tous et on n’a rien remarqué. Pourtant, c’était juste là. C’est vraiment vrai qu’on ne savait rien. Et ça fait mal. »
Comme la plupart de ses voisins, il n’attend aucune clémence de la cour d’assises. « Que je les connaisse ne change rien. Ce qu’ils ont fait, c’est pas possible. Ils doivent être condamnés. » Pas de pitié non plus dans les yeux d’une jeune locataire. « Même trente ans de prison, ce ne serait pas assez. »
La justice doit faire son travail, en appliquant la loi, en abordant point par point ce qui a poussé le gang des barbares à une telle folie meurtrière.
Tout doit être passé au crible, et puni comme il se doit.
Ce procès doit aussi pointer du doigt la responsabiblité de la société française dans cette stigmatisation de la haine des juifs, et de l'antisionisme.
Il faut dénoncer cette manipulation médiatique de la France qui se sert du conflit israelo palestinien pour tenir ses banlieues...
Le gang des barbares a tué Ilan, mais la société française a crée le gang des barbares.
Plus que tout autre, peut-être, elle incarne la part de mystère qui plane sur le «gang des barbares». Au fil de l'instruction, E. est tantôt apparue comme une adolescente vulnérable, abîmée par la vie et entraînée malgré elle dans le crime, tantôt comme une accusée immature, dénuée de compassion et d'états d'âme. Telle Marie Gillain dans le film de Bertrand Tavernier, cette brune de 17 ans, au beau visage, a joué «l'appât» pour attirer Ilan Halimi dans le piège tendu par Youssouf Fofana.
En février 2008, E. avait écrit aux parents de la victime pour leur confier son sentiment de culpabilité, assurant : «Je souffre tellement de vous avoir fait autant de mal.» Aujourd'hui, alors que s'ouvre son procès, les proches du jeune supplicié espèrent qu'elle autorisera la levée du huis clos prévu par la loi pour la protéger, car elle était mineure à l'époque des faits. Mais son avocate, Me Dominique Attias, a déjà signifié un refus : «Les débats, qui seront sûrement extrêmement douloureux, doivent se dérouler dans la sérénité», justifie-t-elle. Aux enquêteurs, puis aux psychiatres, l'adolescente a tenté d'expliquer, sans émotion particulière, pourquoi elle s'est retrouvée à jouer un rôle de premier plan dans le rapt d'Ilan pour «rendre service» - et contre la promesse de 5 000 euros.
Tentatives de suicide
«Avec toi, je peux faire des merveilles», lui avait dit Fofana, avant de lui montrer les boutiques «juives» du boulevard Voltaire, à Paris. Séductrice et influençable, E. «aime plaire», selon les experts. Avec le chef de clan dominateur, elle s'est sentie «valorisée» .
Élève en seconde dans un internat, E. a redoublé plusieurs fois. Sa mère, iranienne, est arrivée en France comme réfugiée politique après la mort de son mari dans un accident de voiture. Sa sœur aînée est handicapée mentale. E. a été violée à l'âge de 14 ans, alors qu'elle était en cinquième. «Les garçons ont dit que j'étais consentante et ma mère a retiré sa plainte», confiera-t-elle. Suivie par un juge pour enfants de Bobigny et des éducateurs spécialisés, elle a tenté de se suicider à plusieurs reprises.
Le plan de Fofana se déroulera comme prévu. Dans un magasin de téléphonie mobile, l'adolescente trouve sa proie : «Je ne savais comment m'y prendre… Je n'arrivais pas à l'aborder… C'est lui qui m'a donné son numéro de téléphone.» Attiré à Sceaux, Ilan Halimi est violemment pris en otage. Alors que la victime vient d'être jetée dans le coffre de la voiture - elle l'a entendue «crier pendant deux minutes, avec une voix de fille» -, E. retrouve deux autres recrues de Fofana dans un restaurant de la gare Montparnasse. Cette nuit-là, elle dormira à l'hôtel avec Samy, dans une chambre trois étoiles, à 108 euros, offerte par Fofana.
» Fofana et le «gang des barbares» jugés à Paris
je m ' excuse que les C/C soit aussi longs mais se sont les derniers articles des journeaux concernant le procès
et le procès ne fait que de démarrer ...