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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Fofana menace la cour et les jurés

Fofana menace la cour et les jurés - © La Libre
L'avocat de la famille d'Ilan Halimi, un jeune juif français torturé à mort en 2006, a quitté jeudi la salle d'audience, au deuxième jour du procès du "gang des barbares" à Paris, en dénonçant l'attitude menaçante du principal accusé, Youssouf Fofana.
167 commentaires
APRES LE DELUGE ou L‘ EVANGILE SELON NOS MEDIAS
Durant les trois semaines de l'opération Plomb durci, la presse européenne et en particulier la presse française nous ont livré un déluge d'images et de commentaires visant à relater les évènements de Gaza, mais en réalité ont mis le feu à une poudrière qui a déchaîné des torrents de haine anti-israélienne masquant à peine la haine du juif.

C'est l'information nous rétorquera t'on ? Peut-être.
Les images brutes sans mise en perspective, l'exhibition de la souffrance sans analyse des circonstances qui l'entourent peuvent- elles être qualifiées d'information ?
Nos médias ont diffusé en boucle des scènes de destructions avec leurs lots d'immeubles rasés ou d'entrepôts calcinés puis les images des victimes, corps déchiquetés ou brûlés complaisamment exposés par les milices du Hamas. Un décompte quotidien (invérifiable) des tués a été tenu de manière quasi horlogère.

Les commentaires critiques se sont multipliés, fustigeant ce qu'on a appelé la disproportion de la réaction israélienne. Le monde de l'information, toutes tendances confondues, s'est livré à l'un de ses sports favoris : la dénonciation d'Israël.
Les titres délibérément exagérés et racoleurs se sont multipliés : «Nouvelles manifestations en Europe contre le "massacre de Gaza"» ou encore « Gaza : des organisations portent plainte pour "crimes de guerre" devant la CPI» annonçait le Monde . Le Figaro n'était pas en reste : «"Crimes de guerre" : Israël prépare sa défense» ou «Marée humaine sous tension contre les "massacres" à Gaza».

La prétendue attaque d'une école de l'UNWRA le 6 janvier à Jabalya puis celle d'un entrepôt de vivres de l'ONU le 15 janvier ont fait la Une des journaux télévisés avec moult reportages et interviews en direct de témoins dont la partialité et le soutient à la cause du Hamas étaient connus de tous sauf des journalistes…Je pense à ce docteur Garrigues dont les propos virulents ont été diffusés largement, sans nuance ni questionnement sur leur véracité.
Pourtant certaines informations peu répandues mais accessibles permettaient de se rendre compte que l'Évangile selon nos médias ne correspondait pas à la réalité .
La version simpliste, trop simpliste de la guerre du fort contre le faible, de l'oppresseur contre l'opprimé que l'on voulait nous servir ne tenait tout simplement pas debout.
Jour après jour des informations filtraient dans la presse française, certes de manière plutôt confidentielle mais permettaient à qui s'en donnaient la peine de se faire une opinion hors de tout manichéisme: des révélations de palestiniens, précieuses parce que rares compte tenu de la menace que fait peser le Hamas sur sa population, des témoignages venues d' ONG ou d'organisations internationales.

Des témoignages de palestiniens

Dès le 16 janvier 2009, France Info diffusait le témoignage exclusif d'Anina, palestinienne de Gaza : «.. Hamas utilise les civils…, les gens de l 'école sont sortis pour demander au Hamas de partir…, les gens n'ont pas le droit de dire non à Hamas… (1).

Dans Ouest-France du 30 janvier , Radjaa Abou Dagga, journaliste palestinien , affirmait « …C'est vrai que les combattants du Hamas étaient habillés en civil. Vrai que dans un village proche de Khan Younès, ils ont demandé à des gens de retourner chez eux malgré les opérations israéliennes »….(2)

Le 21 janvier 2009 , Lorenzo Cremonesi, journaliste réputé pour son sérieux et envoyé spécial du Corriere della Sera publiait un article retentissant sur les évènements. On y lisait entre autre le témoignage de Abu Issa: « Mais ils (le hamas) voulaient que [les Israéliens] tirent sur nos maisons pour les accuser ensuite de crimes de guerre. ….Quiconque donne une version différente du "narratif" imposé par la "muhamawa" (la résistance) est automatiquement un « ami», un collaborateur, et il risque sa vie…». Mais surtout citant un médecin de l'hopital Shifa de Gaza: « il se peut que le nombre des morts ne soit pas supérieur à cinq ou six cents…. » (3)

Et puis il y eu le journal du soir de France 2 , le 4 février 2009, tel une repentance publique « .. Les témoignages que nous avons rassemblés laissent penser que le Hamas y a aussi pris une part ..en appliquant la stratégie du bouclier humain et en faisant régner la terreur parmi la population… ». Mahmoud témoigne de l'assassinat de son père et son frère parce qu'ils refusaient la présence des miliciens : « ..ils ont utilisé des hôpitaux comme quartier général.. » . Un brancardier reconnaît en direct la présence de terroristes dans les hopitaux. Tout y est y compris la preuve en direct de la manipulation des chiffres de victimes par un ministre du Hamas.

Réactions des ONG

Le 30 janvier des ONG dénonçaient la répression du Hamas : selon Samir Moussa, un avocat d'Addameer (ONG palestinienne) "il y a eu des dizaines de cas d'exactions dans l'ensemble du territoire pendant et après la guerre. Il y a eu de graves violations des droits de l'homme et des enquêtes doivent être menées". (4)

Le 10 février ,Amnesty International déclaraient que la mission d'enquête envoyée par son Secrétariat international avait accumulé les preuves et les témoignages d'enlèvements, d'homicides délibérés et illégaux, d'actes de torture et de menaces de mort contre les Palestiniens accusés de « collaborer » avec Israël et contre les opposants au Hamas (5)

Réactions des organisation internationales

Le 26 janvier ,le commissaire européen au Développement, Louis Michel, lançait à Gaza une virulente attaque contre le Hamas lui imputant une "responsabilité écrasante" dans la guerre et excluant tout dialogue avec un mouvement qualifié de "terroriste". (6)

John Holmes envoyé spécial de l'ONU pour les réfugiés déclaraient à Reuters le 27 janvier 2009 :''L'utilisation cynique et imprudente d'installations civiles par le Hamas et le tir de roquettes contre des populations civiles sont clairement des violations du droit humanitaire internationale »

Le 28 janvier 2009 ,c'est la publication du rapport Lindsay ancien responsable de l'UNWRA de 2000 à 2007 sur l'utilisation des fonds alloués à l'Agence. L'auteur conclut notamment, sur la base de ses recherches et de son expérience, que :« l'UNRWA ne prend pas les mesures appropriées pour vérifier que les personnes qu'il engage ou celles pour qui ces dernières travaillent ne sont pas des terroristes ni n'ont aucun lien avec des terroristes » (7)
Ce rapport a fait l'objet d'une question officielle au parlement européen par le député Paul Van Buitenen : « Étant donné que l'ancien directeur de l'UNRWA Peter Hansen a, alors qu'il était encore en fonction, déclaré qu'il était fort probable que des membres du Hamas faisaient partie du personnel de l'UNRWA et que l'UNRWA ne menait aucune enquête pour confirmer cela, et étant donné que l'UE finance environ 50 % du budget de l'UNRWA: quelles conséquences auront ces déclarations sur le financement actuel de l'UNRWA par l'UE? » (8)
Le 4 février ,l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) condamnait le fait que: « la police du Hamas s'est emparée d'aide humanitaire appartenant à l'agence onusienne et entreposée dans l'un de ses centres de distribution de Gaza. »(9)

Le même jour ,les Nations unies publiait une clarification sur l'attaque israélienne contre une de leurs écoles dans la bande de Gaza qui avait déchaîné la presse entière contre Tsahal, affirmant que l'établissement n'avait pas été touché contrairement aux premières allégations réduisant à néant l'une des plus vives accusations de nos médias (10)

Ainsi il apparaît clairement que le Hamas s'est joué des organisation internationales , notamment humanitaires et a manipulé les unes et les autres sans vergogne. Mais les contempteurs d'Israël ,naïfs ou aveuglés de haine n'en tiennent aucun compte et font mine d'ignorer ces informations.
La population de gaza a été prise délibérément en otage par le gouvernement du Hamas visant par ses provocations à contraindre les israéliens à intervenir en faisant le plus de victimes civiles possibles, cette manœuvre ayant pour seul but de décrédibiliser l'Etat hébreu aux yeux de l'opinion occidentale.
Malgré ces faits accablants pour le Hamas, malgré les témoignages nombreux , force est de constater l'absence de tout relais au sein des grands groupes de presses .

Pourquoi ces révélations n'ont pas eu la même diffusion que celles dénonçant l'état hébreu? Pourquoi jamais la Une du Monde ou du Figaro pour ceux qui critiquent les méthodes du mouvement islamiste?

Ce type de comportement permet à Emmanuel Dubois, expert auprès de l'ESISC de dénoncer : « …la complaisance des élites européennes et occidentales vis-à-vis des thèses anti-israéliennes, même lorsque cela implique un soutien aux islamistes… » (11)
Si ces informations ont bien été diffusées dans certains médias , il est permis de critiquer leur mode de traitement , leur absence de mise en valeur.
Une première page, un titre en Une valent mieux que dix articles de fond surtout dans une société pressée et avide de sensationnel.
C'est pourtant à cette société fragile que nos organes d'information ont servi pendant 3 semaines, un « prêt à penser » visant à faire d'Israël un monstre froid .

Ces méthodes illustrent parfaitement les propos de Daniel Cornu dans Ethique de l'information (12) dans lequel il cite les causes de la perte de crédibilité du journalisme:
« - les défaillances dans la vérification des informations, sous l'influence conjuguée des lois du marché, de la vitesse de l'information …
- la mise en spectacle de l'information qui privilégie certains aspects de la réalité pour rester dans la course à l'audience ou au lectorat… »

Serge Mazouz


1 Journal de France info du 16/01/2009
2 Ouest France du 30/01/2009
3 Corriere della Sera du 21/01/2009
4 Le Monde.fr du 30/01/2009
5 Amnesty internationale . Mars 2009.
6 le Point.fr du 26/01/2009
7 Washington Institute for Near East Policy
8 source Parlement européen.
9 NouvelObs.com du 06/02/2009
10 Le Figaro.fr du 04/02/2009
11 Emmanuel Dubois Opération Plomb durci à Gaza :analyses et perspectives p 26
(note de l'ESISC)
12. Cornu D. Éthique de l'information. Que sais -je n° 3252. PUF 1997. p.9.


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Envoyé par Judith - le Mardi 5 Mai 2009 à 10:44
Lettre ouverte à quelques Juifs
par Miguel Garroté
Depuis quelques temps, je désirais m’adresser - directement et par écrit - à ceux d’entre les Juifs de France (et d’ailleurs) qui, visiblement, n’ont pas encore saisi la gravité de l’antisémitisme qui s’empare à nouveau de l’Hexagone (même si nombre de Juifs, en France et ailleurs, ont déjà saisi cette gravité, tels par exemple Michel Gurfinkiel, Menahem Macina, Philippe Karsenty ou Gilles William Goldnadel entre autres).

Or justement, pas plus tard que le jeudi 30 avril, j’étais dans le vif du sujet, puisque je passais trois heures consécutives devant mon écran de télévision, à suivre sur Planète un documentaire exceptionnel d'Yves Jeuland, documentaire sur l’histoire des Juifs en France au 19e, au 20e et au début du 21e siècles (1).

Mathieu Amalric a prêté sa voix à ce documentaire d'Yves Jeuland, documentaire qui a été diffusé, en deux parties, sur la chaîne de télévision Planète, le jeudi 30 avril 2009, sous le titre « Comme un juif en France » (« De l’affaire Dreyfus à Vichy » et « De la Libération à nos jours »).

Résumons ce documentaire. Dès 1944, les survivants de la Shoah revenus en France tentent d'oublier leur cauchemar pour retrouver une vie normale. En 1962, des centaines de milliers de rapatriés d'Algérie arrivent en métropole, y compris des Juifs d’Algérie (Oran, Constantine et Alger). Puis, des Juifs du Maroc, de Tunisie et d'Egypte. En 1967, Israël est menacé de disparition par les pays arabes.

En effet, l’année 1967, le dictateur égyptien Nasser veut « jeter les Juifs à la mer ». En l’espace d’une seule et unique génération, les Juifs sont ainsi menacés une deuxième fois d’extermination, quelques vingt ans seulement après la Shoah. En 1967, le monde entier retient son souffle. Mais Israël, avec des armes peu performantes en comparaison des armes actuelles et avec trois fois moins de soldats que les Arabes, Israël remporte la guerre de 1967 en six jours. Et les Juifs rescapés de la Shoah ne sont donc pas « jetés à la mer ».

Dans les années 1990, soit cinquante ans après les collabos capitulards de Vichy et leur idolâtre bouffonnerie pétainiste, la France reconnaît, enfin, sa co-responsabilité dans la Shoah. Et aujourd’hui, en ce début de 21e siècle, presque personne ne semble réaliser qu’en France et ailleurs, un nouvel antisémitisme, une nouvelle judéophobie, se développe toujours plus, dans l’indifférence quasi générale. Il est à nouveau question de « rayer Israël de la carte » (dixit Mahmoud Hitlerinejad) et les Juifs sont - une fois encore - jugés « responsables » de la crise financière. 2009 ressemble, de plus en plus, à la fois à 1929 pour la crise, et à 1939 pour l’imminence de la guerre.

Voilà donc, en quelques paragraphes, le court compte-rendu de ce film documentaire intitulé « Comme un juif en France ». Maintenant, venons en aux faits qui nous préoccupent dans le temps présent, en 2009. Par exemple, l’affaire Ilan Halimi, ou plutôt, devrais-je écrire, l’affaire Youssouf Fofana avec le « gang des barbares », affaire si j’ose dire « résumée », par l’AFP, dans une dépêche que l’on trouvera sur juif.org (2). Sans entrer ici dans le détail des personnes, je sais de source sûre que ce procès à huis clos s’est déroulé dans des conditions tout simplement scandaleuses.

Et pour revenir au film documentaire « Comme un juif en France », j’aimerais simplement dire que j’ai pris acte du fait que pour la génération de Robert Badinter et de Théo Klein, ce sont la déclaration universelle des droits de l’homme issue de la révolution française et la laïcité républicaine qui garantissent aux Juifs de France le statut de citoyens français à part entière. C’est ce que semblent penser la génération de Robert Badinter et de Théo Klein. C’est peut-être aussi pour cela que le CRIF se nomme CRIF et non pas CRIJF, le « J » ayant été soigneusement omis, comme si l’assimilation française signifiait la cannibalisation de l’identité juive. Et, encore une fois, de tout cela, je prends acte. Cela étant dit, il se trouve que les temps ont changé.

Car aujourd’hui, en 2009, ni la déclaration universelle des droits de l’homme issue de la révolution française, ni la laïcité républicaine, ne suffissent, à elles seules, à garantir aux Juifs de France un statut de citoyens français à part entière. La récente Conférence « Durban II » de Genève (voir les articles d’Ivan Rioufol et de Guy Milliere) sur le racisme et l’affaire Ilan Halimi, devenue l’affaire Youssouf Fofana avec le « gang des barbares », en sont deux preuves parmi bien d’autres. Que les Juifs vous le compreniez ou non, nous sommes appelés à vivre dans une société libre de culture judéochrétienne.

Je n’ai pas à vous rappeler le prix que vos parents, vos grands-parents et vos ancêtres ont payé pour que nous parvenions tous ensemble à créer cette société libre. Or, la version actuelle de la laïcité française et la forme actuelle de la déclaration des droits de l’homme ne vous protègent pas de la judéophobie et ne nous protègent pas de la christianophobie. Ce n’est pas une question religieuse. C’est une question culturelle. Au plan politique, je ne vois pas, à vue humaine, de solution. Mais je tenais néanmoins à vous écrire cette lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps, comme chantait l’autre, il y a longtemps.

© Michel Garroté, journaliste catholique
http://monde-info.blogspot.com


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Envoyé par Judith - le Mardi 5 Mai 2009 à 10:49
Israël encore, l’ignominie des journalistes encore (et toujours) [Par Marcoroz]
28 avril 2009



Comment parler d’autre chose que d’Israël, devant le déferlement de haine antisémite auquel on assiste aujourd’hui dans le monde et devant un tel déluge de calomnies et de mensonges proférés à l’encontre du pays des Juifs, de son gouvernement et de sa population ?



Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand on sait que l’AFP maintient davantage d’envoyés permanents en Israël et en Judée-Samarie que sur l’ensemble du continent africain ?



Les journalistes de Radio-France International, chaque fois qu’ils sont en panne de sujet d’actualité brûlante à traiter, décident de parler… d’Israël !



Comment pourrais-je parler d’autre chose que d’Israël, alors que, partout dans la presse, un Juif qui estime avoir le droit de vivre là où il le désire, par exemple en Judée (de ce nom vient le mot juif) est systématiquement présenté comme un « extrémiste » ou comme un « fanatique » tandis qu’un terroriste arabe qui nie toute légitimité pour les Juifs à vivre souverains sur la terre de leurs ancêtres est qualifié de « modéré » ?



Comment pourrais-je parler d’autre chose que d’Israël, quand ce sont invariablement les titres des articles concernant Israël qui me font bondir, et pour de bonnes raisons ?



Comment pourrais-je parler d’autre chose que d’Israël, quand le Figaro, pour expliquer que la « papamobile » est incompatible avec les mesures nécessaires à la sécurité du pape durant sa visite à Nazareth, intitule son article « Israël refuse à Benoît XVI la ‘papamobile’ » ?



Les journalistes du Figaro estiment-ils, en leur âme et conscience, que les autorités israéliennes ne devraient pas se soucier autant de la sécurité de ce visiteur de marque ?



Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand Europe n°1 lance un véritable appel au meurtre contre les Juifs en faisant pleurer dans les chaumières sur des « Palestiniens » prétendument blessés par des bombes au phosphore et en comparant cela à la Shoah ?



Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand le nouveau ministre israélien des Affaires Etrangères est qualifié par la presse de ministre « controversé », comme s’il n’était pas devenu ministre selon un processus politique et démocratique tout à fait normal ?



Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand le Nouvel Observateur, pour annoncer que M. Lieberman se déclare prêt à négocier avec la Syrie, le qualifie d’extrémiste et publie un article sous le titre « Israël s’oppose… » ?



Qu’a-t-il dit, M. Lieberman ? « Je serais ravi de négocier avec la Syrie, ce soir même, mais sans pré-conditions. (…Clin d'oeil Ils disent, revenez d’abord aux lignes de 1967 et renoncez au Golan. Si nous acceptions, que resterait-t-il à négocier ? » C’est cela, être extrémiste ?



Qui pourrait me citer une seule déclaration d’un officiel syrien, depuis soixante ans, qui supporte favorablement la comparaison ? La presse française a-t-elle déjà fait état d’un président-à-vie ou d’un ministre syrien déclarant publiquement qu’il était favorable à des négociations avec les Israéliens ? Et dans le cas contraire, quand a-t-elle qualifié les dirigeants syriens d’extrémistes ?



« Israël s’oppose », « Israël refuse », « Lieberman extrémiste »… On se souvient aussi de « Begin intransigeant »… pour ne pas parler d’Ariel Sharon. Ce festival de calomnies ne se terminera donc jamais ?



Comment parler d’autre chose que d’Israël, quand toute la presse ne cesse de réserver à Israël, à Israël seul, un traitement spécial ?



Source : http://marcoroz.over-blog.com/
Envoyé par Judith - le Mardi 5 Mai 2009 à 12:33
Oui, ma chère Judith, tu sais bien que nous sommes les parias de la terre!!! toujours taper sur Israël, mais jamais un mot des découvertes scientifiques, militaires, médicales et autres qui font qu'Israël est un pays merveilleux, jamais un mot de bien, de félicitations, jamais un mot pour faire connaitre au monde l'autre face d'Israël, tout ce que ce petit état fait de bon!!! non l'obssession : l'état Palestinien!! dont refusent de parler les nouveaux dirigeants d'Israël!!! l'idée fixe pour tous ces pays!!! ce matin, j'ai entendu sur une radio Juive, qu'un proche d'Obama avait déclaré "Nous ne pousserons pas Israël sous un autobus, mais nous aurons une politique ferme et agressive"!!!!!!!!! honteux!! croit il vraiment qu'Israël accepterait , à présent, de se laisser"pousser sous un autobus"!!!! non, mais pour qui nous prennent ils; comment peut on prononcer de telles paroles aussi méprisantes et arrogantes!!! Qu'ils essayent de dire la même chose à l'Iran!!! et là cela m'amuserait drôlement de voir ce que le nain enturbanné leur répondrait!!!
Envoyé par Claude_006 - le Mardi 5 Mai 2009 à 13:30
Les Palos se chargent déjà de pousser les Israéliens, non pas sous des autobus, mais sous des bulls et des tracto-pelles ... Quant à mener, à l'égard d'Israël, une politique " agressive ", l'Union Européenne s'en acquitte déjà très bien.

Et bien sûr, Israël n'est pas à l'abri des chausses-trappes et des pressions de tous ordres. Mais qu'on réfléchisse bien à ceci : ces pressions et leurs effets risquent fort de se heuter à une limite : celle qui fait qu'un Etat a pour loi suprême, selon la formule romaine, le salut du peuple. On ne peut demander à Israël de se faire hara-kiri. Et si un Etat comme la Corée Du Nord, qui ne dispose que d'une dizaine, je crois, de têtes nucléaires, peut néanmoins à cause de cela se trouver en mesure d'exercer une sorte de chantage, y compris sur les Etats-Unis, on peut concevoir qu'Israël, dont la puissance militaire est sans commune mesure avec celle de la Corée du Nord, soit en mesure, non pas d'exercer un chantage sur les Etats-Unis, mais de faire respecter efficacement ses intérêts et d'assurer, dans tous les cas de figure, sa survie.

On pourrait ajouter un élément : que les Etats-Unis, ou leur Président - et une bonne partie de leur personnel politique - soient tentés par un grand " deal " avec l'Iran qui mettrait fin à trente ans de confrontation est une chose. Reste à savoir quel prix ils sont disposés à payer pour cela. Car il est clair que l'Iran n'aspire à rien de moins que l'hégémonie régionale - ce p
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 5 Mai 2009 à 15:19
( suite ) - ce précisément pour quoi il a besoin de disposer de l'arme nucléaire. Or sacrifier Israël sur l'autel de ce grand projet ne suffirait pas. Il faudrait encore se résoudre à voir passer sous hégémonie iranienne ( et, by the way, shî'ite ) les Etats arabes du Golfe, voire bien au-delà ( puisque les tentacules iraniens s'étendent maintenant, via le Soudan, à l'Afrique du Nord ). Ces Etats sont-ils prêtes à passer sous les Fourches Caudines de l'Iran ? - On peut en douter. Et cela fait d'eux, en l'affaire, les alliés objectifs ... d'Israël, eh oui ...
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 5 Mai 2009 à 15:26
exactement edmond ! israel est en mesure lui aussi d exercer une pression pour ne pas dire plus sur quiconque mettrait son existence en peril . et puis il y la fameuse OPTION SAMSON . a relire dans la thora la fin du prophete aux yeux creves et qui prie l eternel de lui redonner sa force legendaire pour mourir et tuer tous ses ennemis en meme temps .israel ne se laissera pas sacrifier par quiconque israel a dit et redit a plusieurs reprises qu il n acceptera pas un iran nuclearise les americains ne sont pas sourds !!
Envoyé par Leon_002 - le Mardi 5 Mai 2009 à 15:57
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Envoyé par Jean_010 - le Mardi 5 Mai 2009 à 16:42
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Envoyé par Jean_010 - le Mardi 5 Mai 2009 à 16:44
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Envoyé par Hilda - le Mardi 5 Mai 2009 à 18:14
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