Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Par Adrien Barrot "si c'était un juif", extrait de l'article :

Si la haine des juifs invente leur nocivité c'est bien parce qu'une telle invention permet de les transformer en objet de toutes les prédations possibles.
Il devient ainsi légitime de déposséder les juifs de leurs biens et d'exercer sur leurs corps la + extrême violence: enlèvements, séquestrations, rançonnements, sévices, meurtres.

A quel stade de décivilisation faut il que nous soyons d'ores et déjà tombés pour qu'un garçon de 20 ans qui s'appelait "Ilan Halimi" ait été si atrocement martyrisé ?

Telle est la question qui devrait, au delà de l'établissement des faits et des responsabilités des accusés, hanter le procès qui s'est ouvert et faire réfléchir chacun d'entre nous.

Le plus grave n'est pas même cela : que les Juifs soient, de tous temps, un objet de haine, nous le constatons tous les jours, le plus grave est la négation de cela. Tous ceux (non Juifs, bien sûr !) à qui il m'arrive d'en parler, affirment, de bonne foi, que ce n'est pas une manifestation du racisme : "si ce garçon avait été Arménien, cela aurait été la même chose."

Ce qui m'inquiète personnellement, ce n'est pas la haine des anti-juifs. J'y suis habitué depuis longtemps. Pour moi, c'est plutôt la façon dont elle s'exprime avec sauvagerie et inhumanité.

Pour Marcel : hélas ! tu as raison. Mais même à l'école, il en est ainsi. Je me souviens, étant enfant, nous étions deux Juifs dans ma classe, en "troisième", c'est-à-dire trois classes avant le "certif", le certificat d'études primaires. Régulièrement, en sortie de classe, il nous fallait nous mettre dos à dos et contre un mur pour pouvoir taper sur tous ceux qui nous frappaient. Et pourquoi ça ? parce que nous étions "différents". Pas plus. Ce qui est curieux c'est que je ne me souviens pas d'en avoir souffert. Je pense que Sensmayer et moi, nous trouvions cela tout naturel... ?
Amicalement ♥♥♥
Maurice (le vieux)

Maurice, bonjour. J'avais huit ans lorsque, dans la cour de l'école, un camarade avec qui je m'étais disputé pour des billes m'

( suite ) m' a traité de " sale youpin " . Je n'avais jamais entendu cette expression, mais j'ai immédiatement copris ce qu'elle voulait dire. Cependant, j'étais tellement ( je cherche le mot adéquat : surpris ? soufflé ? ahuri ? ... ) déconcerté que je n'ai pas réagi. Le soir, mon père ( z''l ) m'a dit que les Juifs ne devaient plus jamais se laisser dire des choses comme ça et que j'aurais dû me battre ... C'était peu de temps après la Libération ...

Malheureusement nous sommes en guerre depuis des siècles et je crois que nous devrions etre conscient que la guerre se fait avec des armées.Au lieu de se plaindre il faudrait une armée secrete dans chaque pays et éliminer physiquement tous les elements hostiles et dangereux pour notre communauté car les pouvoir publiques font du commerce politique avec notre sang .Le guetto de Varsovie,,Sobibor et autres places ou les juifs se sont revoltés nous ont donné le courages de construir Israel

L’antisémitisme ne procède pas d’une simple et innocente erreur de jugement. C’est une construction qui répond à un besoin profond.

Ca me rappelle "Réflexion sur la question juive" de Sartre où celui ci démontre que l'antisémitisme n'est pas juste une opinion ou un goût mais que cela reflète toute la construction mentale d'une personne, que c'est un filtre de pensée en fait. Il expliquait aussi qu'on ne discute pas avec eux car ils sont dans le registre de la colère, non de la raison.

Pour ce qui est des réflexions, je n'en ai jamais eu beaucoup mais mon nom est "chrétien" comme mon père. Par contre, ça me permet de beaucoup mieux observer la connerie antisémite vu que devant moi, les gens ne font pas attention et se lâchent. C'est souvent assez édifiant.
Quand j'étais gamine (12 ans), une fille de l'école a traité ma mère, commerçante à l'époque de voleuse car juive d'origine. L'institutrice a dû m'enlever de force de la gamine que j'avais étalée et à qui je tapais la tête sur le sol. Je ne suis pourtant pas spécialement violente mais j'ai littéralement pété les plombs !

Chère Laurence, vous avez mieux réagi que moi !

mon histoire : enfant née dan une petite ville ou nous étions les seuls juifs je jouais devant le parvis de l'église avec mes petites amies mes prénoms Léa Huguette dans cet ordre dans la Tunisie française c'était tjrs Huguette.
un jour cela a commencé surtout par les garçons et ce fut des bagarres à coup de poings ,je rentrais ensanglantées à la maison. bien sur c'était moi la petite juive qui avait tué leur Jésus!mon père me demandant ce qui se passait efin je me confiais à lui, il faut dire qu'à 7ansi j'étais un garçon manqué ( mais une fille bien réussie )mais dejà tres indépendante. je vais donc vous dire ma réaction dictée par mon pére .le lendemain.
bien plantée sur mes petites jambes devant tous les enfants et monsieur le curé je leur ai dit " à partir d'aujourdh'ui je ne veux plus rien entendre sur vos histoires de Jésus Jesus était un juif et son histoire ne regarde que nous les juifs. fière je regardais les enfants attérés hurlant tu mens Jésus n'étais pas juifs!!! et mon brave monsieur le curé de dire :"mais bien sur la petite huguette a dit la vérité notre seigneur jesus christ etait bien juif...................ce fut un des plus beaux jours de ma vie. d 'enfant.
LEA