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jeudi 24 avril 2008

Ushpizin : extraits d'un film exceptionnel

A l'approche des fêtes juives de Souccot, Moshé et Mali, un couple de Juifs religieux en proie à de graves difficultés financières, prient Dieu de leur venir en aide. Aussi quand ils découvrent une enveloppe anonyme de 1 000 dollars devant leur porte, nul doute pour eux qu'il s'agit d'un miracle.Ils s'apprêtent donc à fêter dignement les fêtes de Sukkoth, mais voient leurs préparatifs troublés par l'arrivée de deux anciens camarades de Moshe. Ils viennent de s'évader de prison et sont bien déterminés à passer les fêtes avec eux. Une intrusion qui devrait mettre leur foi à rude épreuve... USHPIZIN !

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mercredi 5 mars 2008

City of David : site de l'année, primé à Venise

Le site "City of David" a remporté le concours du meilleur site à Venise.

City of David : www.cityofdavid.org

Vous y découvrirez et apprendrez beaucoup sur la ville de Jerusalem à l'aide d'une navigation extrêmement facile, agréable et multimédia.

Un site à couper le souffle!

Lien : www.cityofdavid.org

vendredi 25 janvier 2008

Vidéo: Plaidoyer pour ma Terre (Herbert Pagani)


le 11 novembre 1975,

Hier, j'étais dans le métro et j'entends deux dames dire :
"T'as vu encore ces Juifs avec leurs histoires à l'O.N.U.
Quels emmerdeurs !"
C'est vrai.
Nous sommes des emmerdeurs.
Ça fait des siècles qu'on emmerde le monde.
C'est dans notre nature, que voulez-vous !
Abraham avec son D'ieu unique,
Moïse avec ses Tables de la Loi,
Jésus avec son autre joue toujours prête à la deuxième baffe.
Puis Freud, Marx, Einstein,
tous ont été des gêneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l'Ordre.

Pourquoi?

Parce qu'aucun ordre, quel que fut le siècle, ne pouvait les satisfaire,
puisqu'ils en étaient toujours exclus.
Remettre en question, voir plus loin,
changer le monde pour changer de destin,
tel fut le destin de mes Ancêtres.
C'est pourquoi ils sont haïs par les défenseurs de tous les ordres établis.
L'antisémite de droite reproche aux Juifs d'avoir fait la révolution bolchévique.
C'est vrai, il y en avait beaucoup, en 1917.
L'antisémite de gauche reproche aux Juifs d'être les propriétaires de Manhattan.
C'est vrai, il y a beaucoup de capitalistes juifs.
La raison est simple :
la religion, la culture, l'idéal révolutionnaire d'un côté,
les portefeuilles et les banques de l'autre,
sont les seules valeurs transportables,
les seules patries possibles pour ceux qui n'ont pas de patrie.
Et maintenant qu'il en existe une,
l'antisémitisme renaît de ses cendres...
- pardon ! de nos cendres -
et s'appelle antisionisme.
Il s'appliquait aux individus, il s'applique à une nation.

Israël est un ghetto,
Jérusalem, c'est Varsovie...
Les nazis qui nous assiègent parlent l'arabe.
Et si leur croissant se déguise parfois en fauçille,
c'est pour mieux piéger les Gauches du monde entier.
Moi qui suis un Juif de gauche, je n'en ai rien à faire d'une certaine gauche
qui veut libérer tous les hommes du monde aux dépens de certains d'entre eux, car je suis précisément de ceux-là.

D'accord pour la lutte des classes,
mais aussi pour le droit à la différence.
Si la gauche veut me compter parmi les siens,
elle ne peut pas faire l'économie de mon problème.
Et mon problème est que depuis les déportations romaines
du 1er siècle après Jésus,
nous avons été partout honnis, bannis, traqués, dénoncés, écrasés, spoliés, brûlés et convertis de force.

Pourquoi?

Parce que notre religion,
c'est-à-dire notre culture était dangereuse.
Eh oui!

Quelques exemples...
Le judaïsme a été le premier à créer le Chabbat, jour du Seigneur,
c'est-à-dire le jour de repos hebdomadaire obligatoire.
Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d'une pyramide !

Le judaïsme interdit l'esclavage.
Vous imaginez la sympathie des Romains,
les plus importants grossistes de main-d'oeuvre gratuite de l'Antiquité !
Il est dit dans la Bible :
"La terre n'appartient pas à l'homme, mais à D'ieu."
De cette phrase découle une loi,
celle de la remise en question automatique
de la propriété foncière tous les 49 ans.
Vous voyez l'effet d'une loi pareille sur les papes du Moyen Âge
et les bâtisseurs d'empire de la Renaissance !

Il ne fallait pas que les peuples sachent.

On commença par interdire la Bible,
puis ce furent les médisances,
des murs de calomnies qui devinrent murs de pierres
et qu'on appela ghettos.
Ensuite ce fut l'Inquisition, les bûchers et plus tard les étoiles jaunes.
Auschwitz n'est qu'un exemple industriel de génocide,
mais il y a eu des génocides artisanaux par milliers.
J'en aurais pour trois jours rien qu'a nommer tous les pogroms
d'Espagne, de Russie, de Pologne et d'Afrique du Nord.

À force de fuir, de bouger, le Juif est allé partout.
On extrapole et voilà : il n'est de nulle part.
Nous sommes parmi les peuples comme l'enfant à l'assistance publique.
Je ne veux plus être adopté.
Je ne veux plus que ma vie dépende de l'humeur de mes propriétaires.
Je ne veux plus être un citoyen-locataire.
J'en ai assez de frapper aux portes de l'Histoire et d'attendre qu'on me dise : "Entrez."
Je rentre et je gueule !

Je suis chez moi sur terre et sur terre j'ai ma terre :
elle m'a été promise, elle sera maintenue.

Qu'est ce que le Sionisme?
Ça se réduit à une simple phrase :
"L'an prochain à Jérusalem."
Non, ce n'est pas un slogan du Club Méditerranée.
C'est écrit dans la Bible,
le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde.
Et cette prière est devenue un cri,
un cri qui a plus de 2000 ans,
et le père de Christophe Colomb,
de Kafka,
de Proust,
de Chagall,
de Marx,
d'Einstein
et même de monsieur Kissinger,
l'ont répétée, cette phrase, ce cri,
au moins une fois par an, le jour de Pâques.

Alors le Sionisme, c’est du racisme ?
Faites moi rire !
Est-ce que : "Douce France, cher pays de mon enfance" est un hymne raciste ?
Le Sionisme, c'est le nom d'un combat de libération.

Dans le monde, chacun a ses Juifs.
Les Français ont les leurs :
ce sont les Bretons, les Occitans, les Corses, les travailleurs immigrés.
Les Italiens ont les Siciliens,
les Yankees ont leurs Noirs,
les Espagnols leurs Basques.

Nous, nous sommes les Juifs de TOUS.

À ceux qui me disent : "Et les Palestiniens ?",
je réponds : "Je suis un Palestinien d'il y a 2000 ans.
Je suis l'opprimé le plus vieux du monde."
Je discuterai avec eux, mais je ne leur céderai pas ma place.
Il y a là-bas de la place pour deux peuples et deux nations.
Les frontières sont à déterminer ensemble.
Mais l'existence d'un pays ne peut en aucun cas exclure l'existence de l'autre
et les options politiques d'un gouvernement n'ont jamais remis en cause l'existence d'une nation, quelle qu'elle soit.

Alors pourquoi Israël ?

Quand Israël sera hors de danger,
je choisirai parmi les Juifs et mes voisins arabes,
ceux qui me sont frères par les idées.
Aujourd'hui, je me dois d'être solidaire avec tous les miens,
même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable :
le RACISME.

Descartes avait tort :
je pense donc je suis, ça ne veut rien dire.
Nous, ça fait 5000 ans qu'on pense, et nous n'existons toujours pas.
Je me défends, donc je suis.

Herbert Pagani

Texte écrit le 11 novembre 1975, en réaction à l'adoption par l'ONU d'une résolution assimilant le sionisme à une forme de racisme.
Herbert Pagani le lira en direct sur Europe 1, puis au cours de la célèbre émission des années 70 : "Le Grand Échiquier".

jeudi 24 janvier 2008

Car l’homme est un arbre des champs

Car l’homme est un arbre des champs
N. BenShmuel
 
 
« Comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne ses fruits en leur saison, dont les feuilles ne se flétrissent point; tout ce qu'il fera réussira.» (Psaumes I, 3)
 
Au cours des générations les kabbalistes se sont appuyés sur l’exemple du développement de l’arbre pour nous décrire le processus emprunté par l’homme: du début jusqu’à sa fin, lorsqu’il parvient à produire des fruits spirituels doux et juteux. Au 16ème siècle, Tou Bi Shvat disposait d’une signification particulière pour les kabbalistes de Safed, il était de coutume de se revêtir de vêtement de fête, de décorer la table de fleurs et de rameaux de myrtes,  d’y placer du vin et des fruits, et la nuit était consacrée à l’étude du Livre du Zohar.
 
Tou Bi Shvat est décrit comme une fête symbolisant le point culminant, les fruits, auxquels toute l’humanité doit et peut accéder.
 
Le fruit espéré
 
Tout au long de nos vies, nous nous fixons des buts et espérons qu’en les atteignant nous serons heureux. Le fruit, la récompense, qui se tient devant nous nous semble attirant, et ce jusqu’à ce que nous fassions de nombreux efforts pour y arriver. Nous passons de nombreuses années à construire une carrière, nous fondons une famille, nous travaillons dur pour vivre, nourrir nos enfants et leur assurer un avenir.
 
Lorsque l’on observe nos vies, nous voyons que nos aspirations changent constamment : le fruit de la veille se transforme aujourd’hui en un nouveau but, qui déjà ne semble plus aussi séduisant qu’hier. Il semblerait que les choses désirées et acquises ne nous satisfassent plus. De plus, une chose inconnue en nous ne nous donne pas de repos, elle nous pousse à constamment rechercher un fruit plus grand et incomparable.
 
Le Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam) décrivit merveilleusement ce processus. Il écrit que l’homme ne connaît pas encore le beau et sublime fruit qu’il se doit de rechercher; c’est pourquoi, il lui semble que tout son univers est limité à la réalisation d’objectifs provisoires, qui ne seront pas satisfaits. Cependant, quand il entendra parler d’un fruit doux, arrivé à maturation et comment parvenir à saisir ce fruit, l’homme ouvrira les yeux et verra le monde spirituel de lumière qu’il peut atteindre.
 
Croissance - mode d’emploi
 
Tout au long de l’histoire, les kabbalistes se sont efforcés d’adapter la sagesse de la Kabbale pour l’époque à laquelle la génération serait prête et que la sagesse devra se dévoiler aux quatre coins de la terre: notre époque.
Le Rav Baruch Ashlag (le Rabash), le fils et le continuateur du chemin tracé par le Baal HaSoulam nous a laissé un mode d’emploi pratique et simple pour parvenir à une meilleure vie. Dans un article le Rabash décrit clairement l’évolution de l’homme à celui d’un arbre. Il décrit en détail et clairement toutes les étapes à traverser dès l’instant où l’homme prend en charge sont développement spirituel, moment où la graine est semée en terre, jusqu’au moment où les fruits de l’arbre seront mûrs, c’est-à-dire lorsque l’homme atteint le plus haut degré spirituel.
 
Préparer le sol
 
La première étape à passer pour progresser se nomme semer. En effet,pour que l’arbre grandisse correctement et sainement, la chose la plus importante est de choisir un sol fertile et adéquat, ce qui donnera à la graine les meilleures conditions de croissance. Notre environnement n’est pas le seul à nous influencer, il ne se limite pas à ce que nous connaissons. Notre environnement se compose également de toutes nos aspirations à la connaissance sur notre monde, les informations qui détermine notre façon de penser et notre perception de la réalité.
 
Le déchet devient de l’engrais
 
Après avoir choisi un bon environnement, nous devons fertiliser le sol. La spiritualité qui jusqu’à présent était sans importance, et inutile – ayant tout juste la valeur d’un déchet - commence à prendre une place centrale dans nos vies. Nous commençons à comprendre les raisons des évènements dans notre vie; l’importance octroyée à la spiritualité ajoute une note positive dans nos vies, et nous recevons de nouvelles forces à chaque instant. Inversement, ce qui dans le passé nous semblait important devient caduc, se transforme en déchet, nous aidant à progresser spirituellement.
 
Creuser et examiner
 
Pour que la graine pousse et par la suite prendre racine également, il convient de préparer la terre. Le Rabash explique : comme on creuse profond pour un arbre, l’homme également doit creuser et examiner la raison de la venue dans ce monde. La recherche commence par la question sur le sens de la vie, cependant, lorsque nous nous élevons sur l’échelle spirituelle cette question se transforme en une source de lumière sur le chemin spirituel en vue du but. Nous apprenons comment creuser de plus en plus profond les strates de la réalité.
 
Oter les branches mortes
 
Dès notre l’enfance, nous subissons l’influence de notre environnement. Les valeurs inculquées forment nos désirs, nos vues sur la vie ainsi que notre approche de la réalité, et déterminent les fruits que nous souhaitons atteindre durant notre existence.
 
Cependant dans la plupart des cas, il nous reste à découvrir l’existence du véritable fruit, qui peut donner un sens à notre vie. Au fur et à mesure que l’homme se développe spirituellement, il commence à ressentir que la perception de la réalité avec laquelle il a été élevé, ne lui apporte pas satisfaction et ne fournit pas un sens à sa vie, et devient à ses yeux comme une branche morte.
Tout comme une branche desséchée sur l’arbre ne peut produire de fruit et par conséquent à enlever, nous devons nous aussi apprendre à enlever progressivement en nous ce qui nous retarde dans la compréhension de la véritable signification de nos vies.
 
Ceci n’est qu’une partie des actions que l’homme doit effectuer sur lui-même dans son chemin spirituel. Le Rabash poursuit son «mode d’emploi» en indiquant qu’il nous appartient de réaliser d’autres actions à des stades plus avancés de notre développement spirituel.
 
 
La fertilité de la terre
 
Tou Bi Shvat est le nouvel an des arbres et symbolise une nouvelle opportunité. La terre est fertile et adéquate à la notre développement, tout ce qu’il nous reste à faire est d’ajouter un peu de sagesse à nos vies.

lundi 3 décembre 2007

Un juif et un arabe sont dans un métro...



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