Blog : Torah-Box

Mes chers amis, nous entamons le mois d'Iyar, au cours duquel la Manne commença à tomber pour le peuple juif. Le 'Hatam Sofer écrit, dans ses Téchouvot, que la Manne commença à tomber du Ciel le 14 Iyar, et c'est donc un moment de joie. Nous avons mérité d'obtenir la Manne, nourriture consommée par les anges de service. 

La majorité des hommes sont confrontés, dans une certaine mesure, à une difficulté dans le domaine de la Parnassa. Ce sujet nous tourmente beaucoup : en effet, les statistiques indiquent que la majorité des hommes, dans le monde, sont dans l'incapacité de boucler le mois. C'est un sujet très pénible. Or, la Manne est la preuve que la subsistance vient du Ciel et que cela ne dépend pas de nous. Il existe une Ségoula figurant dans le Choul'han 'Aroukh, indiquant qu'il vaut la peine de réciter la Parachat Hamanne : la source se trouve dans le Talmud Yérouchalmi. Le langage suivant est employé : « Je prends la responsabilité que celui qui dira la Parachat Hamanne bénéficiera d'une Parnassa.» 

Je peux vous confier que très souvent, je conseille à des personnes venues me solliciter, de suivre ce qui est écrit dans le Choul'han 'Aroukh et de lire la Parachat Hamanne. Mais vous entendez parfois que malgré cette promesse du Choul'han 'Aroukh, vous ne constatez pas de bénédiction dans votre subsistance. J'en étais, au départ, très tourmenté : c'est en effet écrit dans le Choul'han 'Aroukh ! Et certains le suivent. Il pourrait y avoir ici une profanation du Nom divin, du fait que des Juifs récitent la Parachat Hamanne et n'ont, malgré tout, pas de Parnassa.

Cette question a été posée par un illustre Maître, dans son ouvrage Or Haméir : il vivait dans la localité de Zotomir, en Ukraine, et était élève du Maguid de Mezeritch. À cette question, il répond : la récitation de la Parachat Hamanne ne doit pas se dire à voix basse, mais doit s'accompagner d'une réflexion. L'homme doit se poser cette question : pourquoi n'ai-je pas de subsistance ? La Guémara répond : « J'ai commis de mauvaises actions et j'ai perdu mon gagne-pain » : à la fin du traité Kidouchin, la Guémara mentionne cette idée. L'auteur affirme que toute personne privée de gagne-pain devra réciter la Parachat Hamanne en y associant l'idée que Hachem apporte l'abondance et si ce n'est pas le cas, cela signifie que le problème est en moi : mon canal à travers lequel parvient l'abondance n'est pas propre : il convient de le nettoyer pour pouvoir accueillir l'abondance. Dans une situation de difficulté de Parnassa, il faut prendre le temps de s'analyser, de faire Téchouva et d'implorer Hachem : dans quel domaine puis-je me renforcer ? Par ce biais, nous débloquons le canal d'abondance et nous aurons de bonnes nouvelles et beaucoup de réussite.

Le peuple juif mérite de bénéficier d'une abondance matérielle. Les Tsadikim affirment que l'abondance matérielle chez le peuple juif peut déboucher sur la spiritualité. Par exemple, un Juif dépense de l'argent pour un bel Étrog, pour avoir une belle cuisine Cachère pour Pessa'h lorsqu'il part en Grèce où il a le sentiment de ressentir plus le goût de la liberté, ou bien, pour acquérir un nouveau Chass. Ou bien encore, il paie ses gendres pour étudier la Torah : ce sont des objectifs spirituels. Puisse Hachem nous accorder beaucoup de réussite, Amen.

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