|
Blog : Torah-BoxResto pas Cachère ? Attention danger !Entre déjeuners d'affaires, rencontres entre amis et fringales de mi-journée, les occasions de s'installer dans un restaurant non Cachère ne manquent pas. Le tour d'horizon des différents problèmes qui se posent avec notre expert Cacheroute. Contrat d’affaires au restaurant, restaurant d’entreprise, restaurant universitaire, ou journée d’intégration, les occasions ne manquent pas de risquer de nous retrouver à table avec des partenaires professionnels, dans des établissements sans surveillance rabbinique. Mais ne voyons pas le mal partout : de même qu’il existe des produits du commerce autorisés, il doit certainement exister une solution pour vivre une carrière professionnelle épanouie, y compris avec des non Juifs… n’est-ce pas ? Et si l’on ne consomme que du poisson ? Et du pain ? Des œufs ? Et les crudités ? C’est bon les crudités, non ? Remettons de l’ordre. Les différents problèmesL’interdiction de consommer de la viande dans un établissement non Cachère est évidente et ne nécessite pas qu’on s’y attarde. Le poisson n’offre guère vraiment d’avantage. En effet, même s’il existe de nombreuses espèces Cachères, il existe également des espèces non Cachères, et il n’est pas permis de s’appuyer sur les dires d’un non-juif pour valider l’espèce, d’autant plus que les autorités sanitaires reconnaissent qu’environ 30% des poissons sont mal étiquetés. Mais ça n’est pas le seul problème. À la question “votre vaisselle est-elle Cachère ?”, certains n’hésitent pas à affirmer qu’ils veillent scrupuleusement à la Cacheroute de leur vaisselle, mais qu’ils mangent les plats du resto d’entreprise. Auraient-ils plus pitié pour leur vaisselle que pour eux-mêmes ? Car en effet, si on cuisait une viande non Cachère dans la poêle de la cuisine, celle-ci deviendrait immédiatement inutilisable pour tout produit Cachère. Il en va de même a fortiori pour les ustensiles d'un restaurant d’entreprise (ou de tout autre établissement non Cachère). On peut donc exclure du cadre tous les aliments cuits, même le poisson et même les légumes. Le pain ferait-il exception ? En fait, même le pain n’est pas toujours autorisé, comme cela a été développé dans un autre article du présent magazine. Alors j’avais raison ! Les crudités c’est ok, n’est ce pas ? Vous allez me dire que je cherche la petite bête, mais les feuilles de salades et autres herbes aromatiques contiennent une multitude d’intrus, et les cuisines non Cachères ne les nettoient jamais conformément à la Halakha. Bon mais il y a bien des fruits et légumes crus acceptables : carottes, concombres, tomates, pommes, poires, non ? Sur le principe, c’est vrai : ce sont les produits les moins concernés par des problèmes de Halakha, et dans les cas extrêmes c’est vers ces produits qu'il aurait fallu théoriquement se tourner, avec toutefois un bémol important. Comme on l’a vu dans le cadre de cet article, peu de produits ne posent pas de problème de Cacheroute au sein d’un établissement non Cachère. De ce fait, un autre problème se pose : le “qu’en dira-t-on” (le Marit ‘Ayin en hébreu). C’est le regard que portera sur nous un observateur extérieur. Pour donner un exemple que tout le monde comprendra, si on voit une personne entrer au cinéma avec une coupe de pop-corn, on en déduira qu’elle est partie voir un film. Parce que l’écrasante majorité des gens qui entrent dans un cinéma avec une coupe de pop-corn y entrent pour voir un film. De même, si l’on vous voit entrer dans un restaurant d’entreprise ou autre, on aura du mal à imaginer que vous y alliez pour déguster des carottes et des pommes, car en général quand on entre dans un tel établissement, c’est pour y manger les menus variés. Donc en faisant acte de présence dans un restaurant non Cachère, on donne une caution à ce restaurant et on laisse entrevoir l’idée qu’en prenant quelques précautions, cela est permis. Cela va si loin qu’il faut même éviter d’entrer dans un restaurant non Cachère pour prendre une boisson autorisée, un verre d’eau ou pour aller aux toilettes, sauf quand il n’y a pas d’autre choix. Alors quelles sont les solutions ?Il faut dans de telles circonstances faire preuve de courage et montrer respectueusement ses convictions sans les imposer. Il est souvent possible d’emporter sur le lieu de travail sa propre gamelle faite maison, et pour les grandes occasions, les rencontres professionnelles qui ne peuvent se faire qu’au restaurant, suggérer un beau restaurant Cachère du quartier. Les collègues sont bien souvent plus compréhensifs qu’on ne peut l’imaginer. Et puis de la même manière qu’on n’accepterait pas n’importe quel travail, et pas à n’importe quel prix, pourquoi accepter n’importe quelles conditions de travail ? Les Mitsvot en général, la Cacheroute en particulier, notre identité juive, ça n’a pas de prix. Ajouter votre commentaire !
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre ! | Membre Juif.org
Il y a 3 heures - Times of Israel
Il y a 3 heures - Juif.org
20 Mai 2025 - Le Figaro
20 Mai 2025 - Le Figaro
14 Mai 2025 - Le Monde diplomatique
20 Mai 2025 par Claude_107
20 Mai 2025 par Claude_107
19 Mai 2025 par Blaise_001
19 Mai 2025 par Blaise_001
18 Mai 2025 par Claude_107
Il y a 10 heures - Torah-Box
Il y a 10 heures - Torah-Box
4 Mai 2025 - Le Monde Libre
4 Mai 2025 - Identité Juive .com
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|