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Blog : Torah-BoxMiroir Miroir - Love StoryÉcoutez, écoutez, braves gens, le récit extraordinaire de l’amour fou d’une femme et ce qu’elle était prête à faire pour le garder. L’histoire est vraie et se passe aux États-Unis, dans une petite communauté juive pratiquante du New Jersey. S’y trouve une école — Talmud Torah — où plusieurs enfants de la même famille étudient : Moïchi, Kitah Alef, 6 ans, Guidon, Kitah Guimel, 8 ans, et Avramele, Kitah Vav, 11 ans. Ces enfants éveillent vite la curiosité de leurs Rebbes, leurs enseignants. Ils ont tous « quelque chose » en plus, une vibration, un éclat, une soif d’apprendre qui les fait sortir du lot et se distinguer, sans le vouloir : ils ne cessent d'être dans l’émerveillement ! On ne peut pas les réduire à leur assiduité, à une attitude obéissante de premiers de classe, sages et studieux. Eux, ils sont en ébullition, pleins de vie et de répondant ; le regard des maîtres cherche bien sûr systématiquement le leur en cours : c’est si bon de raconter la Paracha lorsqu’une paire d’yeux captivés et vifs vous fixe et absorbe chacune de vos paroles. Le rêve de tout enseignant. N’y tenant plus, un des Rebbes, voulant percer le mystère de ces purs réceptacles de Torah, décrocha le téléphone et appela les parents. Sans doute une famille de Rabbanim, de personnalités du judaïsme à l’ascendance prestigieuse, pensa-t-il. Une voix de femme répondit au bout du fil. La maman. « Je suis une convertie. Mais j’ai procédé à ma conversion après que mes enfants soient nés. D’après la loi, arrivés à l’âge de Bar-Mitsva, 13 ans, leur majorité religieuse, ils devront décider s’ils continuent à être juifs ou non. C’est ma raison d’être : qu’ils l’aiment plus que la techno, plus que le chocolat et les glaces à la fraise, plus que Disneyland et les 101 Dalmatiens, plus qu’une console de jeux ! Je cherche les mille et une façons d’y parvenir pour qu’à 13 ans, l’un après l’autre, ils disent aux rabbins qui les interrogeront sur la suite de leur parcours (et qui, comme il est écrit, tenteront peut-être même de les en dissuader) : Notre Rebbe, abasourdi, remercia la femme, la salua, la bénit de réussir dans sa vie, et déposa le combiné, presque incrédule. Lorsqu’on est né dans le judaïsme, l'éventuelle tiédeur dans l’accomplissement des commandements, c’est triste et ça peut être dangereux bien sûr, mais ça n'aura pas obligatoirement d’incidences visibles sur le cours de la vie. On continuera à pratiquer… bon an, mal an. Mais elle, la madame au bout du fil, avec sa voix au timbre réservé et son intonation tellement déterminée, si elle reste dans le train-train de la pratique, c’est fichu. C’est quand même un autre défi pour cette femme. C’est ça l'exemple qu’elle craint le plus, et elle va tout faire pour leur transmettre chaleur constante et émerveillement du judaïsme. Elle va devoir agir avec une grande sincérité, car nos petits aux antennes sensibles savent très bien distinguer le vrai du faux, la piété surfaite et l’amoncellement de gestuelles à une ferveur simple et innocente, mais authentique et profonde. Ça ne trompe pas.
Les love storie’s qui durent ne font pas bon ménage avec l’indolence et la morosité. Que son histoire d’amour puisse nous inspirer. Amen. Jocelyne SCEMAMA et Rav POLLACK (Az Nidberou) Ajouter votre commentaire !
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