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Blog : Torah-BoxIsraël - Iran - Le cri du YénoukaQuelques semaines avant l’éclatement du conflit avec l’Iran, Rav Chlomo Yéhouda Bééri (le Yénouka) prononçait ces paroles à plusieurs reprises en ouvrant le Hékhal : "Que la crainte et l’effroi s’abattent sur eux", en parlant de l’Iran. Lundi 16 juin, il a adressé un message de soutien au peuple d’Israël, insistant sur la nécessité de faire Téchouva, d’abandonner toute forme d’orgueil, de respecter les consignes et de renforcer notre Émouna. C’est notre foi qui est à même de déclencher les miracles et les délivrances. L’orgueil : un obstacle spirituel majeur "C’est à cause de l’orgueil que les missiles tombent." Dans un monde où l’on s’attribue les réussites et les victoires, on oublie la main de D.ieu qui œuvre dans chaque détail. L’orgueil déplace le centre de gravité spirituelle d’Hachem vers l’homme. "Il faut rendre l’honneur et la couronne uniquement à Hachem." Celui qui pense que les victoires militaires sont dues à l’armée ou à tel commandant oublie que tout vient d’en-Haut. Les êtres humains sont les instruments d’une volonté divine, et il est indispensable de s’en souvenir, de prier, de lever les yeux vers le ciel, et de reconnaître la main de D.ieu dans chaque événement. La source véritable des miracles Le Yénouka a évoqué l’épisode de ‘Hanouka : une poignée de combattants — dix à treize selon les opinions — ont vaincu des armées entières. Pourquoi ? Parce que D.ieu a combattu pour eux. Il a aussi rappelé le combat entre David et Goliath : là encore, une intervention divine est dissimulée derrière les apparences. Trois piliers permettent l’apparition de miracles : La terre d’Israël :Sa sainteté protège ceux qui y résident. Il faut la respecter, ne jamais parler contre elle. Même en cas de chaleur, on ne dira pas : "Il fait chaud", mais plutôt "J’ai chaud", afin de ne pas imputer à la terre quelque chose de négatif. Le peuple d’Israël :C’est par notre unité, que nous méritons d’être épargnés. Le Rav insiste sur l’importance de l’unité, de l’absence de jalousie, de la bienveillance entre chacun. Aujourd’hui plus que jamais, cela constitue un devoir fondamental. Le mérite de nos ancêtres :Avraham, Its’hak, Ya’akov et tous les justes de toutes les générations, dont les prières et les sacrifices continuent de nous protéger aujourd’hui. Respecter les consignes de sécurité : une obligation de la Torah Il existe une Mitsva de préserver sa vie, notamment en suivant toutes les instructions. Celui qui dispose d’une pièce sécurisée doit impérativement s’y rendre en cas d’alerte. Ne pas le faire est considéré dans le Ciel comme une transgression volontaire. C’est une obligation aussi sérieuse que les Dix Commandements. Émouna : foi simple ou absolue ? Le Yénouka a distingué deux types de foi, incarnés par deux géants de la tradition : Rabbi ‘Akiva, qui enseignait : "Tout ce que fait D.ieu, Il le fait pour le bien", même si ce bien n’est visible qu’à long terme. Na’houm Ich Gamzou, son maître, qui disait : Gam Zou Létova, "Cela aussi est pour le bien", affirmant que même l’épreuve actuelle, dans sa dureté, est en elle-même un bien.C’est par cette foi absolue que Na’houm Ich Gamzou a vu le sable se transformer en flèches. Non pas par des techniques mystiques, mais par la simple force de son regard de foi pure. Cependant, tout le monde ne peut pas atteindre un tel niveau. C’est pourquoi la Halakha suit l’enseignement de Rabbi ‘Akiva, plus accessible. Que devons-nous faire concrètement ? Le monde n’est pas abandonné au hasard. Il est régi par des lois divines. Il nous incombe de faire Téchouva : regretter sincèrement, décider de changer, s’améliorer. Cela passe aussi par la Tsédaka, la prière, la purification au Mikvé, et surtout par un travail intérieur nommé ‘Hechbon Néfech, un examen de conscience quotidien. Dans des périodes de rigueur comme celle-ci, il est essentiel d’ajouter aussi le Tikoun ‘Hatsot, pour adoucir les jugements et attirer la Miséricorde divine. Un message pour toute la diaspora Le Yénouka a conclu en s’adressant également aux Juifs de diaspora. Il est essentiel qu’ils se sentent concernés, solidaires, unis aux souffrances et aux joies de leurs frères en terre sainte. Même ceux qui vivent hors d’Israël doivent rester liés à cette terre, dans leur cœur, leurs prières, et leurs actes. La puissance des quatre versets Enfin, le Rav a également évoqué la force spirituelle exceptionnelle de quatre versets récités à la suite, avec foi et ferveur : "Mes yeux sont toujours tournés vers l’Éternel, car Lui seul peut dégager mes pieds du filet." (Téhilim 25, 15) "J’espère en Ta délivrance, ô Éternel." (Béréchit 49, 18) "Hâte-Toi de me secourir, Hachem, mon sauveur." (Téhilim 38, 23) "Considère et libère-moi de ma misère et de mes peines, et pardonne-moi toutes mes fautes !" (Téhilim 25, 18)L’ordre des versets n’est pas primordial : l’essentiel est de les réciter avec sincérité et un cœur tourné vers le Ciel, en levant les yeux et en priant avec émotion. Leur force ne réside pas seulement dans les mots, mais dans l’intention profonde de celui qui les prononce. Ajouter votre commentaire !
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