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Blog : Torah-BoxQuand le Or Ha'haïm sauva la terre d'Israël des nazisÀ l'occasion de la Hiloula du Or Ha’haïm Hakadoch, Rabbi ‘Haïm Ben Atar, le 15 Tamouz, Torah-Box vous rapporte un puissant récit sur la force de la prière du Tsadik, qui permit de sauver la terre d’Israël des nazis en 1942. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur et de prier à votre tour ! Nous sommes en juin 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale à Jérusalem. Les dernières nouvelles sont plus qu’inquiétantes. Au cœur du désert d’Égypte, l’armée britannique est en mauvaise posture. Le 20 juin, l’Afrika Korps nazi atteint Tobrouk, qui capitule le lendemain. À la tête des troupes allemandes, Erwin Rommel, surnommé le Renard du désert, fait à cette occasion 35 000 prisonniers, 70 chars, 2 000 véhicules, et surtout, une prise d’une valeur inestimable, 2 000 tonnes d’essence. Le soir même de la victoire, Hitler téléphone à Rommel pour l’informer de sa promotion en tant que maréchal (generalfeldmarschall) de la Wehrmacht. Rien ne semble arrêter la ruée des panzers allemands sur la route qui mène à la terre d’Israël. Le Yichouv, la population juive, qui a entendu parler des terribles persécutions en Europe, sans en connaître encore les affreux détails, se réunit en tremblant dans les synagogues. Ils savent que l’arme immémoriale du peuple juif se trouve dans sa bouche, à travers son étude et sa prière. Un temps pour agirLe Rav Ya’akov Landau, Grand-Rabbin de Bné Brak, se rend à Jérusalem pour implorer le Rabbi de Husiatyn de prendre des initiatives. Rabbi Israël Friedman de Husiatyn, petit-fils de Rabbi Israël de Ruzhin, dont il porte le nom, est reconnu comme un juste, voire même comme un “Tsadik sur qui repose le monde”, tel que le dénommait le Admour de Belz. Dans sa modestie et sa discrétion légendaire, le Rav demande en quoi lui-même pourrait être utile. Mais la réponse est immédiate : les grands Tsadikim doivent protéger le peuple d’Israël par leur prière ; leur voix doit se faire entendre au Ciel pour annuler les mauvais décrets. Le Rav Friedman annonce donc que le lendemain, 15 Tamouz, 30 juin 1942, il ira prier au Mont des Oliviers, sur la tombe de Rabbi ‘Haïm Ben Atar, le Or Ha’haïm Hakadoch, dont c’est exactement le jour de décès, la Hiloula. En ce jour particulier, le Tsadik peut intercéder de façon encore plus puissante pour ceux qui se réclament de ses mérites. Le lendemain, les Rabbanim de Jérusalem se rendent sur la tombe du Or Ha’haïm Hakadoch et y lisent tout le livre des Psaumes. Après quarante minutes de prières particulièrement intenses, le Rav Friedman ferme les yeux un long moment. Puis il rouvre son livre et prie à nouveau. Il ferme enfin son livre, et dit une phrase surprenante, dans une atmosphère aussi tendue : “L’oppresseur ne pourra pas dominer notre terre”. Sur cette phrase rassurante mais ô combien énigmatique, la réunion prend fin. "La fin du commencement"Mais le lendemain, 1er juillet 1942, les nouvelles éclaireront ses mots d’un jour éclatant. Dans l’après-midi, les soldats allemands sont soumis à des bombardements d’artillerie très violents qui déclenchent un vent de panique. Au soir, l’offensive de Rommel est stoppée. Le Général Auchinleck ne permettra pas aux Allemands de percer ses lignes. Le 21 juillet, c’est la fin de la première bataille d’El-Alamein, qui voit Rommel échouer aux portes de la vallée du Nil. Elle préparera la seconde bataille d’El-Alamein, fin octobre 1942. Là, le Général Montgomery dirigera les troupes britanniques qui remporteront l’une des victoires majeures qui contribuèrent à la victoire alliée en Afrique du Nord. En novembre 1942, Winston Churchill résume cette bataille dans les termes suivants : "Ce n’est pas la fin, ni même le commencement de la fin. Mais c’est peut-être la fin du commencement." Ce qui est sûr, c’est que les Juifs de la terre d’Israël sont sauvés et échappent au terrible sort que leur réservaient les nazis. Plus tard, le Rav Chlomo Schreiber, Roch Yéchiva de Pit’hé ‘Olam, osa demander au Rabbi de Husiatyn d’où avait-il su qu’ils seraient sauvés. Sa réponse fut impressionnante : “Après nos prières, j’ai fermé les yeux, et là j’ai vu, sur le tombeau du saint Or Ha’haïm, les lettres du Tétragramme, les lettres du Nom miséricordieux d’Hachem, briller d’une splendide lumière. J’ai su alors d’une façon indiscutable que l’ennemi échouerait.” Comme l’écrit si bien le Maharam Chik (Responsa O.H. 293), lorsqu’un Juif vient prier sur la tombe d’un Tsadik et y expose sa détresse, celui-ci, dans son amour sans limite pour ses frères, souffre avec lui. En effet, les défunts connaissent et peuvent s’associer à nos difficultés, comme nous venons de le lire dans la Parachat ‘Houkat avec le message d’Israël au roi d’Edom : “L’Égypte nous oppressa ainsi que nos ancêtres”, indiquant que nos ancêtres avaient partagé nos souffrances durant l’esclavage. Lorsque nous venons prier sur la tombe d’un Juste et proclamer que nos mérites sont insuffisants, Hachem nous délivre afin d’éviter au Tsadik une souffrance supplémentaire. Ceci explique la puissance de la prière sur la tombe d’un Tsadik. Puisse le mérite du saint Or Ha’haïm nous protéger tous, comme il protégea nos ancêtres ! Ajouter votre commentaire !
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