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Blog : Torah-BoxAider nos adolescents à grandirComment dire notre affection à nos adolescents, tout en restant celle ou celui qui pose limites et interdits ? Comment lui dire notre affection tout en respectant son désir paradoxal d’être encore petit tout en étant considéré comme un adulte en devenir ? Maturité physique et maturité psychiqueCertains parents comprennent bien qu’il faut donner de l’affection à leurs adolescents mais maladroitement, ils la dispensent de la même manière à un enfant de trois ans et à un enfant de huit ans, comme l’illustre l’exemple suivant raconté par une mère : « Aujourd’hui, tout le monde a reçu son bulletin, j’ai acheté à tout le monde un polo et voilà que ‘Hannah refuse le polo comme si c’était une punition pour elle ! » Il n’existe pas, dans l’adolescence, de rythme uniforme dans le développement de la maturité psychique. La maturité physique peut l’emporter quelquefois sur la maturité psychique ou inversement. Dans notre exemple, ‘Hannah est beaucoup plus mûre qu’elle ne paraît extérieurement, elle comprend très bien qu’elle n’a pas besoin de prix pour ses bons résultats. Un sourire avec un regard complice étaient alors attendus. Le cas contraire à cet exemple peut aussi exister : un adolescent peut avoir un corps presque adulte et une maturité d’enfant. Souvent les parents ne peuvent pas toujours apprécier le degré de maturité de leur enfant. Un aîné d’une famille apparaît toujours grand aux yeux de ses parents, mais si l’occasion se présente de le comparer à des amis de son âge, ils réaliseront qu’il n’est pas aussi mature qu’ils le pensaient. Le contraire est aussi vrai, on a du mal à croire que son aîné peut faire telle ou telle chose et on aurait tendance à freiner son développement. Nous savons qu’il n’y a pas de règles générales, aussi faut-il surveiller avec un regard vigilant la maturité psychique de chacun. Au sein d’une même famille, chaque enfant a son rythme de développement personnel. Dans une famille où il y a des grands et des petits enfants, il faut veiller à ne pas concentrer toute son attention sur les petits, en pensant que de toute façon les grands s’arrangeront d’eux-mêmes. Comme nous l’avons souligné, chaque âge a besoin de démonstration affective adaptée à son développement propre et en aucun cas, on ne doit se satisfaire de l’idée que l’on peut se dispenser d’en donner à un enfant plus « âgé », sous prétexte qu’il n’en a pas besoin. Le manque d’affection conduit l’adolescent à rechercher l’attention d’une autre manière et souvent il choisit d’opter pour une attitude négative… Si votre adolescent de 14 ans se plaint qu’on ne lui a pas gardé des bonbons de l’anniversaire de son petit frère, attention de ne pas dire : « Je n’aurais pas cru que tu veuilles des bonbons à ton âge ! » Il est préférable de lui laisser des bonbons quitte à ce qu’il vous dise qu’il n’en a pas besoin, plutôt qu’il ne se sente lésé ! Mais il ne faut pas tomber dans l’excès inverse de toujours lui donner comme à ses petits frères. Plus l’enfant grandit, plus on exige de lui. Ses devoirs se multiplient, mais les parents ne doivent pas oublier que ses droits grandissent aussi. Aussi faut-il en profiter pour lui octroyer certains privilèges et patience… tôt ou tard, ils seront des adultes. L’adolescent face à ses choixCertains parents veulent voir dans leurs enfants adolescents leur prolongement total ou cherchent à les conformer à l’image qu’ils ont projetée d’eux. L’enfant a grandi et avec lui, la déception. L’enfant est attiré par un tout autre domaine et les parents se demandent : « Quand et où avons-nous fait une erreur ? » L’origine de cette déception est en général une méprise dans les attentes. Aucun décret ne définit qu’un jeune homme doit ressembler à ses parents ; il a lui-même sa personnalité, son caractère, ses ambitions et son environnement. Il faut lui permettre de développer son potentiel et lui donner le droit à la différence. Il est bien entendu qu’il doit rester toujours sous les ailes protectrices de la Torah avec sa nuance personnelle. Il faut être conscient que la génération actuelle se meut à un rythme autrement différent de celui des parents et que la société expose les adolescents à des tentations plus grandes ! Les trop nombreux leitmotivs habituels du style : « Moi, à ton âge, je me contentais d’un dixième de ce que tu as ! » ou de : « Moi, j’arrivais à me concentrer et à étudier avec assiduité ! » nourrissent un dialogue de sourds. Même s’il demeure un enfant sous votre responsabilité, depuis l’âge de la majorité religieuse, le jeune homme possède le libre arbitre total. Le parent ne peut pas le changer d’une manière directe ; il peut, en créant des situations agréables en arrière-plan, orienter et encourager l’adolescent vers l’accomplissement des commandements et exprimer sa désapprobation dans les cas contraires. Vers l’indépendanceC’est un âge où il faut établir une autre organisation. Il faut encourager l’indépendance de l’adolescent en lui accordant un droit plus grand à son espace personnel, mais les limites doivent être très bien définies. Elles seront planifiées et chaque décision sera prise en commun, parents et adolescents. L’adolescent a le droit de défendre son idée ; cette démarche enrichit la communication. Attention parents, naviguez intelligemment ! Trop de limites étouffent la personnalité, pas assez de limites l’affaiblissent ! À noter que le mot en hébreu « Hitbaguèr » veut dire « adolescent » et le mot « Hitgabrout » veut dire « se renforcer ». Ces deux mots sont constitués des mêmes lettres pour nous suggérer que l’enfant va se renforcer. Quand l’enfant est petit, il est dépendant et n’a pas de forces pour lutter. En grandissant, il reçoit le Yétser Hatov (bon penchant), il se renforce et acquiert un contrôle de lui-même plus grand, qui lui permet un investissement social. Son corps grandit et avec lui sa personnalité. Il apprend à se mesurer aux situations d’échec et de déception qui font partie de la vie. Les parents qui chercheraient à éviter à l’enfant ce face-à-face avec les difficultés, commettent une grave erreur et ce faisant, fragilisent l’enfant qui n’a pas la force et le courage d’affronter ses épreuves. Une personne sans contrôle de soi a du mal à accomplir les commandements de la Torah. Grandir, c’est couper doucement avec l’enfance. Les parents présentent à l’adolescent les avantages et les perspectives de l’âge présent pour favoriser son développement et créer une impression de satisfaction à l’inévitable fait de grandir. L’adolescence est un âge difficile, aussi bien pour les parents que pour l’adolescent. Nous parents, qui avons déjà vécu ce stade, n’oublions pas que c’est passager. Aussi, soyons indulgents envers eux et renforçons-les pour qu’ils deviennent des adultes épanouis et heureux… | Membre Juif.org
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