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Blog : Torah-BoxLe monde des plaisirs #2 : les effets dévastateurs de la course aux plaisirsLe monde moderne offre une infinité de stimulations plaisantes, mais leur impact sur l’âme de l’enfant est souvent bien plus profond et destructeur qu’on ne l’imagine. Voici un éclairage sur les mécanismes, les effets et les dérives d’un monde de plaisir sans limites... Dans notre précédent article, le Rav Boyer nous a sensibilisés sur l’impact du monde des plaisirs sur l’âme et que en fait tout commence avec la consommation de choses sucrées dès le plus jeune âge. L’enfant expérimente le plaisir à travers le goût sucré, le cerveau s’habitue à cette sensation agréable, le seuil du désir de plaisir s’élève, mais curieusement le plaisir lui-même diminue progressivement. La raison pour laquelle le plaisir décroît est liée à la mémoire de l’homme. Il se souvient qu’il est une parcelle divine d’en-haut, il se rappelle les plaisirs immenses qu’il a connus avant de venir au monde, comme le disent nos Sages : « Rabbi Simlaï enseignait : ‘À quoi le fœtus ressemble-t-il dans le ventre de sa mère ? […] Une bougie est allumée au-dessus de sa tête et il regarde d’un bout du monde à l’autre [...] Il n’y a pas de jours meilleurs pour l’homme que ces jours-là […] Et on lui enseigne toute la Torah’ » [1] Ce plaisir immense reste gravé profondément dans la mémoire de l’homme et il le recherche constamment. Au début, il le cherche dans le sucré, mais une fois habitué, il n’en est plus satisfait et élève le seuil du désir. Bien que le seuil d’excitation et de plaisir augmente, le plaisir lui-même diminue. À l’étape suivante, l’enfant franchit des lignes et commence à rechercher des plaisirs incontrôlés. Mais il y a une énorme différence entre notre génération et celles d’avant… Autrefois, lorsqu’un adolescent voulait franchir les limites, il devait y réfléchir à plusieurs reprises. Il n’était pas simple d’accéder à des lieux et endroits inappropriés, et encore moins de fréquenter certains jeunes ou compagnons totalement étrangers à son cadre habituel. Mais aujourd’hui, tout arrive facilement à l’homme. La technologie brise toutes les barrières et toutes les frontières, atteignant les téléphones et les ordinateurs. Le seuil de plaisir grimpe à un rythme inimaginable, comme des vagues déferlantes. Il est beaucoup plus facile pour un enfant de franchir les limites et il y recherche un plaisir qu’il ne parvient plus à trouver ailleurs. Et cela ne s’arrête pas là. Cela peut se poursuivre jusqu’à diverses formes d’addictions. Et ce qui l’intéresse alors, depuis l’instant où il ouvre les yeux le matin jusqu’à ce qu’il s’endorme le soir, ce ne sont que des plaisirs en tous genres. Le seuil continue de s’élever…Et il ne connaît pas de satiété. Les parents et les éducateurs observent cela de l’extérieur et tentent de lui expliquer que ce sont des plaisirs inappropriés et qu’il doit comprendre que ces plaisirs nuisent à sa propre vie et à son entourage. Mais en réalité, le dommage est bien plus grand. Le préjudice ne concerne pas seulement le seuil du plaisir dans le cerveau, il y a également une atteinte grave à la structure même de la pensée et de la concentration de l’enfant. La concentration chez l’être humain est assurée par une substance appelée dopamine, qui est captée par de minuscules canaux cellulaires. Des changements dans le système de la dopamine provoquent des troubles de l’attention et de la concentration. Un taux élevé de dopamine rend l’enfant hyper impulsif. Lorsque le seuil du plaisir s’élève, le taux de dopamine augmente également et cela entraîne chez l’enfant de grandes difficultés de concentration et d’attention. Il n’arrive plus à se concentrer, ni à réfléchir. Les sages nous enseignent que la course après les désirs abîme la connaissance de l’homme, exactement comme dans la faute de l’Arbre de la connaissance (Etz HaDa’at). De là, nous comprenons que lorsqu’on élève trop haut le seuil du plaisir, il en résulte que l’homme perd sa capacité à penser. La personne n’a plus de concentration et elle n’est plus capable d’assumer ses actes. Dans la Torah, on trouve également que cela nuit à la mémoire : « Et vous ne vous égarerez pas après vos cœurs et vos yeux, après lesquels vous vous prostituez […] afin que vous vous souveniez. » (Car le souvenir contient la connaissance de ce qui est permis ou interdit, de ce qui est conseillé ou non). La Torah donne à l’homme le libre-arbitre entre le bien et le mal, et lui ordonne : « Tu choisiras la vie. » Mais à partir du moment où l’homme élève le seuil du plaisir au plus haut, il ne pense plus, ne se souvient plus, et alors, nous sommes face à un vrai problème. L’enfant cherche à profiter. Dès qu’il est exposé au monde des plaisirs et qu’il a franchi les limites, son seuil de plaisir augmente de jour en jour. Tout commence avec une demande de sucré. De là, cela continue… et petit à petit, l’enfant arrive à des endroits où il n’est plus présent avec nous, il ne nous écoute plus. Ceci fait partie du processus de prise de contrôle de l’homme par le Yétser Hara (le mauvais penchant). Avec l’aide de D.ieu, dans le prochain article, nous aborderons d’autres conséquences du monde des plaisirs sur l’âme de l’enfant. Nous analyserons des situations dans lesquelles l’enfant ne mange pas de "vraie nourriture", n’est pas concentré, ne réfléchit pas, franchit les limites et ne se souvient plus de ce qui est permis ou interdit… [1] Nidda 30b Le Rav Boyer propose une formation digitale en conseil psychologique selon la Torah. Renseignements au 02-5002464. | Membre Juif.org
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