|
Blog : Torah-BoxLe monde des plaisirs #4 : Créer un lien fort pour préserver l'enfantAprès avoir exploré les dangers, les mécanismes d’attraction et les conséquences, ce volet se concentre sur les différences de réactions chez les jeunes et sur les moyens réels de les protéger. Avec lucidité mais aussi avec un regard empreint d’espoir, cet article nous invite à comprendre la racine d’un besoin fondamental — le lien — et à réfléchir à la manière dont il peut devenir la clé pour préserver nos enfants. D’un point de vue général, une question peut nous interpeller : lorsque nous observons la jeune génération, nous voyons qu’il y a des cas de jeunes qui sont attirés par le monde des plaisirs, certes, mais sans vraiment que cela bouleverse leur vie. Ils restent dans le cadre scolaire, avec leur cercle social et leur famille, et ils réussissent à faire face au monde des plaisirs de façon raisonnable. À un certain stade, ils peuvent aussi se ressaisir, se renforcer et revenir sur le droit chemin, pour au final revenir à une Téchouva (retour/ repentir) complète. En revanche, il y en a d’autres pour qui le monde des plaisirs bouleverse totalement tout leur système de vie. Ils quittent le cadre scolaire, parfois ils quittent aussi la maison, et beaucoup d’entre eux se défont, à D.ieu ne plaise, du joug de la Torah et des Mitsvot. Qu’est-ce qui a changé ? Qu’est-ce qui provoque cette grande différence ? Pourquoi certains restent dans le cadre alors que d’autres le quittent ? Il est clair qu’il y a toutes sortes de facteurs pouvant influencer dans un sens ou dans l’autre, et l’on ne peut pas affirmer à cent pour cent que ce qui sera dit ici est la cause absolue. Mais nous avons constaté que dans la majorité des cas cela a une influence considérable. D.ieu m’a accordé le mérite de travailler dans le cadre d’une Yéchiva destinée à des élèves qui ne se sont pas intégrés dans des cadres ordinaires. Ce sont des élèves qui, pour la plupart, ont été exclus des structures classiques et se sont retrouvés à la rue, jusqu’à ce qu’ils arrivent dans notre institution, qui a tenté de les remettre sur le droit chemin. Après quelques années de travail dans cet endroit, toute l’équipe pédagogique s’est réunie pour une heure de remise en question, et nous avons essayé de trouver un certain dénominateur commun qui aurait amené ces élèves chez nous. Y avait-il un facteur qui les avait influencés ? Pourquoi eux précisément ? Après une longue discussion, nous avons découvert des choses loin d’être simples. Le monde des plaisirs a une très grande influence sur ces garçons. Il ne vient pas seulement leur apporter du plaisir, mais surtout remplir chez eux un grand vide… D’après notre sainte Torah, le besoin psychologique le plus fondamental chez l’être humain est ce que l’on appelle le lien. Nous avons tous en nous une parcelle divine et avant que l’homme ne vienne au monde, l’âme vit dans un monde spirituel merveilleux. Après la naissance, l’âme (déconnectée de sa source) perd ce lien particulier de forte proximité avec D.ieu. Mais l’âme s’en souvient et cette perte lui est très douloureuse. Rabbi ‘Haïm Zaitchik zatsal écrit qu’au moment où l’enfant vient au monde, il est impossible, même par l’imagination, de décrire la douleur de la séparation que l’âme ressent. La séparation est l’une des souffrances les plus difficiles qui existent dans notre monde. Lorsqu’un enfant arrive au monde, la première chose dont il a besoin, c’est d’un lien. Il a besoin qu’on l’aime, physiquement comme émotionnellement. Il a vraiment besoin qu’on s’occupe de lui, sinon il est très agité. Le lien au début de la vie est le besoin le plus fondamental de l’âme, et lorsqu’il ressent qu’il reçoit ce lien, il se sent rassasié et apaisé. Lorsque l’enfant grandit et rencontre le monde des plaisirs, au début cela l’attire comme toute autre envie. Il ne va pas vraiment « vendre son âme pour un plat de lentilles ». Mais si, à D.ieu ne plaise, il s’agit d’un enfant qui n’a pas reçu le besoin le plus fondamental de l’âme — le lien — alors, pour lui, le monde des plaisirs se transforme d’un désir en un besoin. Soudain, il trouve une occasion de combler ce manque. Il y a, par exemple, des cas où l’enfant grandit dans une famille où, dès le départ, les parents, dans leur esprit, ne voulaient pas de l’enfant. L’âme de l’enfant le sait déjà avant sa naissance, et aussi après, tout au long de sa vie. Il est rapporté dans les écrits du Arizal que les âmes des parents se trouvent dans les enfants et qu’ils ressentent tout. Le bébé ressent, à travers la façon dont on s’occupe de lui, à quel point on se soucie de lui et aussi quel lien existe entre les parents à l’intérieur du foyer. Quand il y a un lien sain entre les parents eux-mêmes ainsi qu’entre les parents et l’enfant, alors celui-ci est rassasié et ne ressent pas le besoin de combler un manque. Mais si le lien entre les parents et l’enfant n’est pas suffisant, ou s’il n’y a pas de lien entre les parents eux-mêmes et qu’il y a constamment des disputes, alors l’enfant est très affamé et ressent un grand vide. Et lorsqu’il est exposé au monde des plaisirs, il ne cherche pas seulement du plaisir, mais il cherche un lien. Un élève m’a dit un jour : « Depuis le jour où je suis venu au monde, je n’ai pas eu un seul bon jour. Jusqu’au jour où j’ai trouvé l’ordinateur ; alors, j’ai “découvert” le monde. Tu veux me l’enlever ?? Que me donneras-tu en échange ?? » Il ressentait tout simplement que cela comblait son manque de lien, et il ne savait pas que le monde des plaisirs pouvait complètement lui détruire la vie. C’est généralement là la différence entre des garçons qui vendent toute leur vie pour des plaisirs, et d’autres qui savent gérer et se fixer des limites. Le véritable problème est que le garçon recherche le lien qui lui manque. Les parents qui veulent protéger leurs enfants dès le plus jeune âge doivent veiller à ce qu’il y ait un lien fort à la maison — un lien entre les parents eux-mêmes et un lien d’amour entre les parents et les enfants. Les parents doivent toujours se rappeler que, même lorsque les enfants ne se comportent pas très bien, même s’ils sont turbulents, ou faibles dans les études, etc., dans tous les cas, si l’enfant ressent qu’il a un bon lien, cela le protège contre l’attachement au monde des plaisirs. Et pour cela, le plus tôt est le mieux. Avec l’aide de D.ieu, la semaine prochaine, nous continuerons à développer ce sujet. Le Rav Boyer propose une formation digitale en conseil psychologique selon la Torah. Renseignements au 02-5002464. | Membre Juif.org
Il y a 9 heures - Le Figaro
Il y a 12 heures - i24 News
Il y a 12 heures - Kountrass
3 Septembre 2025 - Le Figaro
27 Août 2025 - Futura-Sciences Actualités
14 Août 2025 par Rafael_003
10 Août 2025 par Claude_107
30 Juillet 2025 par Blaise_001
30 Juillet 2025 par Blaise_001
27 Juillet 2025 par Blaise_001
Il y a 3 heures - Torah-Box
4 Septembre 2025 - Torah-Box
26 Août 2025 - Le Monde Libre
24 Août 2025 - Le Monde Libre
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|