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Blog : Torah-BoxLe monde des plaisirs #5 : La force de l'imagination, quitte ou double...Nous poursuivons notre étude avec ce cinquième article consacré à l’influence du monde des plaisirs sur la jeune génération. Nous avons appris précédemment que le besoin fondamental de l’être humain est le lien, et qu’un lien juste et solide permet de protéger nos enfants, afin qu’ils ne cherchent pas dans le monde des plaisirs ce dont ils manquent. Cette fois, avec l’aide de D.ieu, nous examinerons ce qu’il est encore possible de mettre en place, une fois ce lien déjà établi et après que nous leur ayons expliqué la question de l’influence du monde des plaisirs sur l’enfant. Dans les livres saints, il est rapporté que le mauvais penchant réussit à dominer l’âme de l’homme par le moyen de la force de l’imagination. Ainsi apporte aussi le « Sforno » dans la section Beréchit, que le serpent réussit à faire fauter ‘Hava par le moyen de la force du médamé – la force de l’imagination. Dans l’imagination de l’homme, il y a une zone où il dessine des dessins. C'est-à-dire que la force de l’imagination dessine pour l’homme des dessins, qui en réalité n’auraient pas passé le contrôle de l’intellect. L’homme ne sait pas qu’il s’agit d’imagination. Le mauvais penchant vient vers l’homme et lui dessine des dessins d’expériences : si tu fais ainsi et ainsi, tu éprouveras un plaisir et alors tu te sentiras bien. C’est ce que nos Sages disent : « Car ainsi est son métier du mauvais penchant, aujourd’hui il lui dit ‘fais ainsi’ et demain il lui dit ‘fais ainsi’, jusqu’à ce qu’il lui dise ‘sers l’idolâtrie’ etc. » (Chabbath 105b). La règle dit que lorsque la force du médamé de l’homme agit, son intellect est simplement verrouillé et ne fonctionne pas. C’est pourquoi, au moment où la force de l’imagination agit sur l’homme, il atteint directement les sentiments. De là, il continue vers le système hormonal qui sécrète différentes substances dans le corps de l’homme, qui influencent ses expériences de plaisir. Apparemment, du point de vue de l’intellect, l’homme devrait comprendre que ce sont là des choses qui ne sont pas convenables, mais puisque dans ces situations-là, l’intellect ne fonctionne pas – l’homme, à D.ieu ne plaise, tombe. L’un des éléments qui peut aider la jeune génération contre le danger de la force de l’imagination s’appelle « l’imagination de sainteté ». Simplement prendre la force du médamé du côté de la sainteté. C’est un outil très utile pour les parents et pour les éducateurs. Lorsque l’homme se dessine un dessin dans l’imagination, il pense que s'il fait ainsi, il jouira et il sera bien. Or, finalement dans la réalité, cette imagination l’amènera seulement vers des contrées qui ne sont pas bonnes. La méthode du mauvais penchant est d’introduire dans l’imagination de l’homme une première image, et l’imagination de l’homme continue le travail. Dans les livres saints cela s’appelle « la force d’Amalek », sur laquelle Bil’am dit : « Et son avenir est voué à la perdition » (Nombres 24, 20). Si l’on va avec l’imagination jusqu’au bout, là on se perd. Pour surmonter la force de l’imagination, il faut l’employer à une imagination de sainteté. Mais avant tout, il faut mener l’imagination vers les conséquences. Simplement aller avec elle plus loin, jusqu’à la fin, jusqu’à “et sa fin jusqu’à perdition”, à l’endroit où elle conduit réellement. Ensuite, continuer à mener l’imagination vers la direction de la sainteté. Apportons un exemple pratique. Une fois nous sommes arrivés dans un cadre éducatif de jeunes filles, dont la situation spirituelle était dans un très mauvais état. On leur enseignait principalement des études profanes et aussi un peu d’études saintes. Dans l’atelier que nous avons organisé pour elles, nous les avons guidées à aller en avant avec la force de l’imagination et à voir quelles seraient les conséquences. Selon l’imagination du mauvais penchant, il n’y a pas d’envie d’étudier ou de s'habiller avec pudeur, il y a des disputes avec les parents, chercher seulement des sorties, des téléphones et le reste des plaisirs de ce monde. Mais nous leur avons dit qu’on ne peut pas s’arrêter ici. Il faut passer encore une étape en avant. Demain ou après-demain elles arrivent à la période des rencontres en vue d’un mariage, et on commence à leur faire des propositions. Qui proposera-t-on à une jeune fille qui ne veut pas étudier et veut seulement jouir ? On proposera un garçon qui lui aussi ne veut pas étudier et veut jouir. Ce sont en général des gens qui ne prennent pas de responsabilité dans la vie, et cherchent seulement une vie facile, et en général aussi ne veulent pas vraiment aller travailler et subvenir aux besoins. Ici, il faut continuer avec la force de l’imagination et dessiner de quoi aura l’air la maison qu’elles fonderont. Comment seront éduqués les enfants, dans quels établissements les acceptera-t-on, et ainsi on progresse au fil des années jusqu’à arriver à l’âge de soixante-dix ans. Là, est assise une femme et se dit à elle-même : qu’ai-je déjà fait de ma vie ? Je n’ai rien fait de ma vie. Qu’y a-t-il déjà à la maison ? Nous avons cherché seulement des plaisirs, de l’argent et des désirs, mais nous n’avons aucun accomplissement de valeurs véritables. À ce stade-là il reste seulement un ballon qui éclate. Maintenant nous leur avons demandé de revenir en arrière et de commencer l’imagination de nouveau. De s’imaginer à elles-mêmes qu’elles ont décidé de se ressaisir, de se renforcer chacune comme elle le peut. Simplement se construire elles-mêmes autant que possible du point de vue spirituel. Ensuite arrive l’étape de : « Celui qui garde le figuier mangera de son fruit » (Proverbes 27, 18). À l’âge de se marier, elles prennent un garçon sérieux qui s’assoit et étudie, la tête remplie de Torah et non de sottises, elles fondent une maison de Torah, de sainteté et de bonne conduite, les enfants « une descendance bénie de Hachem » (Isaïe 61, 9) étudient dans de bons établissements, et ainsi elles continuent la vie au fil des années. Et voici que la femme arrive à l’âge de soixante-dix ans, assise près d’une table remplie de petits-enfants et de satisfaction de sainteté, et se dit à elle-même avec satisfaction : j’ai fait quelque chose dans ce monde. Ce sont là des choses simples dont il faut parler avec la jeune génération, mais les parents ne savent pas comment faire cela. Le Rabbi de Seret-Vizhnitz zatsal, auteur de « Hokhmat Eliezer », disait qu’aujourd’hui les parents ne croient simplement pas en l’éducation. Ils ne croient pas que ces paroles ont la force d’aider. Les parents ne doivent pas entrer dans des discussions et des disputes avec les enfants. Ils doivent simplement leur expliquer. Exactement comme on leur explique combien il faut se garder de toutes sortes de choses dans la vie, ainsi il faut les avertir du monde des plaisirs, et aussi aller avec eux en avant et leur donner des outils pour qu’ils puissent se protéger eux-mêmes. L’étape suivante est l’imagination dans la direction de la sainteté. Les Justes ont dit que si l’enfant voit dans sa force du médamé des choses de sainteté, et qu’il vit des expériences de sainteté, par cela sa force du médamé reçoit une protection, et la force du mal ne peut plus lui prendre le médamé. Les enfants qui, dans leur enfance, grandissent en vivant la présence des Grands d’Israël, voient une communauté, voient un père qui s’assoit et étudie, et ils s’habituent à “se dessiner” ces expériences-là dans leur imagination, cela les garde et les protège pour toute la vie. Une fois, nous avons parlé avec un élève qui est revenu à la pratique du judaïsme et nous lui avons demandé ce qui l’a amené à cela. Il a alors apporté un instrument de musique et a commencé à jouer des chants de Chabbath de sa maison, ainsi que les mélodies des Jours Redoutables de sa communauté. Et il a dit qu’après avoir vécu cela dans l’enfance, cela reste pour l’éternité. Simplement son médamé est préservé. Si l’enfant vit à la maison dès son jeune âge seulement de l’argent, des désirs, des sorties, des plaisirs et aussi des disputes, que veut-on de son médamé ? Le mauvais penchant domine la force de l’imagination et l’emmène dans des contrées les plus mauvaises, que D.ieu nous préserve. Les parents doivent protéger les enfants déjà dès leur jeune âge. Ils doivent leur donner de la matière à réflexion, leur expliquer sur la vie et sur les dangers : « Vois, j’ai donné devant toi aujourd’hui la vie et le bien, et la mort et le mal » (Deutéronome 30, 15). « Devant toi » – il faut leur montrer les deux côtés. En plus il faut garder et protéger leur médamé, par le biais de contenu d’expériences positives de sainteté, et cela, avec l’aide du Ciel, les gardera afin que le mauvais penchant ne puisse pas les emmener dans des contrées qui ne sont pas convenables… Le Rav Boyer propose une formation digitale en conseil psychologique selon la Torah. Renseignements au 02-5002464. | Membre Juif.org
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