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Blog : Torah-BoxLes trois dimensions des solennités juives : joie, plaisir et crainteLe calendrier juif connaît trois sortes de solennités, dont chacune a une dimension spirituelle enrichissante pour le fidèle juif. Trois genres de solennités définies par un mot : Sim’ha (joie) pour les trois fêtes de pèlerinage (Pessa'h, Chavou'ot et Souccot) ‘Oneg (plaisir) pour le Chabbath, ‘Oneg traduisant l’élévation sacrée de ce jour Nora (austère) pour Roch Hachana et Kippour. Cette triple dimension traduit trois éléments de la sainteté de la matière, c’est-à-dire du sens de la création, en fait de la nature de l’homme.Si l’on veut voir l’application de ces trois éléments dans le temps, ils apparaissent aussi dans l’espace. En particulier dans les les trois parties du Temple de Jérusalem : la ‘Azara, le Hékhal et le Devir. La ‘Azara (la cour du temple) : la Sim’ha est exprimée par les offrandes offertes dans la cour du Temple. Ce lieu était le lieu des expressions de joie, des danses les jours de fêtes. Cet élément est donc le lieu où s’exprimait la JOIE du peuple. Le Hékhal : le compartiment extérieur du temple. Dans le Hékhal, se trouvaient le candélabre à sept branches, la table avec les pains de proposition : le Chabbath est la solennité qui symbolisait ce lieu. Le Devir, qui était le département intérieur, contenait le Saint des saints, avec l’Arche Sainte, et les tables de la loi. Ici, le Grand Prêtre, à Yom Kippour, mettait de l’encens sur les braises, et un nuage de fumée remplissait le Saint des Saints. C’est évidemment les jours redoutables, Roch Hachana et Yom Kippour que cette fumigation symbolisait.Les trois groupes de solennités étaient ainsi représentés dans le Temple de Jérusalem. Mais ces symboles de ces trois styles de solennités réapparaissent dans le temps. L’homme vit dans trois dimensions du temps : la semaine, le mois, l’année. Ici aussi, les solennités réapparaissent : le mois, ce sont les trois fêtes de pèlerinage qui dépendent du renouveau mensuel de la lune, car c’est d’après l’apparence de la lune que l’on fixe les mois, et donc les solennités qui en sont le reflet. Le Chabbath représente assurément le cycle de la semaine, avec ses sept jours. Quant à Roch Hachana et Kippour, il est évident qu’ils jalonnent le cycle des années, puisqu’ils illustrent le compte des années. Ainsi, nous le voyons, les solennités d’Israël évoquent le sens et l’objectif de la création dans l’espace comme dans le temps. De même que le terme « ’Olam » évoque aussi le temps et l’espace. Les solennités d’Israël – fêtes de pèlerinage, Chabbath et jours redoutables – sont le CACHET, la SIGNATURE du DIVIN – dans le créé. Elles représentent l’architecture, le véhicule de la volonté de l’Éternel. Ces solennités invitent l’homme à voir et à comprendre qu’il y a un SENS à l’existence. Haltes, poteaux indicateurs, elles nous rappellent chaque semaine, en chaque saison, en chaque année : « Sache d’où tu viens, qui tu es, et où tu vas ». « D’où tu viens », ce sont les fêtes de pèlerinage qui nous invitent à Jérusalem, au lieu du Temple. « Qui tu es », c’est le Chabbath qui, chaque semaine, nous oblige à sortir du profane (« ’Hol » - semaine) pour arriver au « ’Oneg ». Enfin, « où tu vas », ce sont les jours qui nous demandent de faire un retour sur l’année écoulée, et de changer, d’améliorer notre lien avec le Tout-Puissant. Ce triptyque se résume en un mot qui a, lui aussi, un sens spatio-temporel : le terme « Moed » évoque le lieu ou le temps de la rencontre, comme le prouve l’expression « Ohel Moed » – Tente d’assignation, où l’Éternel rencontrait Moché, ainsi que l’expliquent les Sages. Les haltes doivent nous rappeler que notre « rendez-vous » avec la Transcendance doit être le BUT de notre activité. Le terme Moed est basé sur le mot « Ad » (jusque) que l’on retrouve dans Va’ed ou dans Ya’ad, qui traduit un mouvement. La Torah nous enseigne que le monde n’est pas statique – ce que les Grecs croyaient en disant que l’histoire est formée de cycles qui se répètent. La Torah nous apprend que l’on va VERS quelque chose. C’est cette racine du mot qui est résumée dans l’opposition entre Ulysse « qui a fait un beau voyage mais est retourné dans son village » (nostos – retour → nostalgie) et Avraham qui traduit le départ (Lèkh Lékha – Va vers) et qui se situe dans le départ, et donc dans le devenir. Les solennités nous rappellent cette rencontre vers un but idéal. La création n’est pas statique, mais dynamique. Il convient de voir, au-delà du quotidien, la « direction » que la Torah nous indique dans un monde obscur (Né’élam – caché) qui doit nous mener vers une grande LUMIÈRE. Ajouter votre commentaire !
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