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Blog : Torah-BoxLe monde des plaisirs #7 : Donner une direction à la vie !Nous poursuivons notre réflexion sur l’influence du monde des plaisirs et les défis qu’il pose à la jeune génération. Après avoir évoqué différents outils de protection, nous abordons ici un aspect essentiel mais souvent méconnu de la construction intérieure de l’homme, qui touche à la formation même de l’âme et de ses « vêtements ». Un des outils qui peuvent aider à protéger l’homme et aussi à le relever de l’endroit où il se trouve, c’est la compréhension de la structure de l’âme de l’homme et de ce que les Sages appellent “les vêtements”. Tout homme porte en lui l’essence de son âme et sur l’âme' il y a des vêtements qui sont appelés dans les livres saints « vêtements de l’âme ». Les Sages nous parlent de trois vêtements : le vêtement de la pensée, le vêtement de la parole et le vêtement de l’action. Toute action que l’homme fait commence par la pensée : « la fin de l’action est d’abord dans la pensée ». Même quand l’homme parle, auparavant il pense. Toutefois, toute pensée n’arrive pas finalement à la parole ou à l’action. Les “vêtements” viennent sur l’âme dès le jeune âge. L’âme elle-même vient au monde sans vêtements. Le bébé n’est pas encore capable d’agir ni de se relier à son environnement. Petit à petit, les parents et l’entourage commencent à élever l’enfant et à l’habiller de vêtements. Le premier vêtement est le vêtement du monde de l’action. L’enfant ressent qu’on prend soin de lui et qu’on s’occupe de lui, et à des étapes plus tardives, on lui explique aussi comment se conduire et se comporter dans le monde de l’action. Il voit et entend aussi des choses nouvelles, et ainsi l’entourage habille son âme. Ensuite vient le vêtement de la parole. L’enfant entend et apprend à parler. Par la parole, il apprend de nouveaux concepts, et ainsi en pratique, il grandit. Ce n’est qu’alors que vient la troisième étape du vêtement du monde de la pensée. C’est une étape très décisive dans le développement de l’enfant, et il faut savoir que c’est une chose dans laquelle il faut beaucoup se renforcer. Notre génération se confronte beaucoup à cela, comme nous le rapportons avec l’aide du Ciel dans les cours sur le sujet de l’éducation parentale juive. Concernant le vêtement du monde de l’action, en général les parents s’occupent des enfants de la manière appropriée, ainsi aussi pour le vêtement de la parole : les parents parlent aux enfants, les éduquent et leur expliquent. Ils essaient aussi d’insister fortement sur ce qui est permis et ce qui est interdit, ce qui est convenable et ce qui ne l’est pas. La plupart de la communication des parents avec les enfants est par le monde de l’action : depuis les soins apportés à l’enfant en bas âge, et à des étapes plus tardives, on prend soin de lui et on lui parle. Mais là, dans la plupart des cas, cela s’arrête. Concernant le vêtement du monde de la pensée, il n’y a pas vraiment de suite. Il y a donc un manque dans l’éducation des parents, et par conséquent l’enfant ne reçoit pas le vêtement de la pensée. En général, cela provient d’un manque de conscience. Quand l’enfant grandit et arrive à l’âge de l’éducation, il entend déjà, il voit, il parle et il sait comment se comporter. Maintenant, il doit sortir et être prêt pour une vie autonome. Pour cela, il doit recevoir une infrastructure de pensée. Il doit bien comprendre et assimiler ce que sont une vie juive véritable, la Torah, la prière, le Chabbath, les qualités et le service de D.ieu. Il lui faut une direction précise pour la vie, comme un navire qui sort en mer entre les vagues houleuses. Le navire a besoin d’un capitaine qui connaît le chemin et qui sait diriger le navire et l’amener au port désiré. Ainsi les enfants ont besoin d’une infrastructure de pensée mais très souvent, ils ne la reçoivent pas vraiment. Nous entendons des parents qui s’étonnent : comment est-il possible que l’enfant abandonne tout, qu’il vende sa vie pour un plat de lentilles, pour la technologie, pour de mauvaises fréquentations, qu’il ne veuille pas étudier, jusqu’à ce qu’il tombe dans le monde des plaisirs et des addictions ? Comment une telle chose peut-elle être possible ? La réponse à cela est très triste : l’enfant n’a rien quitté, car en fait il n’était nulle part. Le simple fait que l’enfant soit dans le cadre familial, éducatif et environnemental, ne lui dit absolument rien. Au début de sa vie, il a reçu le vêtement de l’action et le vêtement de la parole, mais personne ne l’a relié au vêtement de la pensée. Quand l’enfant grandit et qu’on lui dit tout le temps : "ceci est permis et ceci est interdit, ceci oui et ceci non. Ici, il est permis d’aller et cela, il est interdit de prendre — tout cela ne s’appelle pas une infrastructure de pensée. Le véritable vêtement de la pensée donne à l’homme une direction de vision et une voie pour la vie. On trouve cela dans tous les livres des grands maîtres de Yéchiva et des grands du monde du ‘Hassidisme. Là se trouvent toutes les strates de la pensée. Ils nous ont tracé le chemin, et quiconque étudie leurs paroles réussit à se tenir très fermement, et le mauvais penchant ne peut pas le détourner de sa voie. Les gens qui n’ont pas le vêtement de la pensée tombent facilement dans le monde des plaisirs et des addictions car dans leur vie ordinaire, ils n’ont pas de signification. Même s’ils vont prier ou s’asseyent pour étudier, ils le font seulement par habitude, comme une Mitsva routinière. Mais un homme qui a une infrastructure de pensée pour la vie, toutes ses prières et son étude prennent une autre signification. C’est une grande responsabilité qui incombe aux parents, et ils n’en sont pas toujours conscients. Les parents doivent s’asseoir avec les enfants et beaucoup investir en eux, s’asseoir pour étudier avec eux, aux repas de Chabbath et à chaque occasion, leur montrer un exemple personnel, leur expliquer ce qu’est la Torah, ce qu’est le service de D.ieu, ce qu’est la proximité de D.ieu, ce que signifie « éveiller mon cœur à Ton amour », leur raconter des histoires de Justes, et ainsi introduire chez les enfants une infrastructure forte de pensée. La pensée est le vêtement le plus proche de l’essence de l’âme. Quand les gens ont une infrastructure de pensée, ils ont aussi une responsabilité pour la vie. Un homme qui a une voie, même s’il se trompe parfois de chemin, saura s’arrêter et chercher le bon chemin. Mais un homme qui n’a pas de voie, apparemment il ne se trompe jamais de chemin, car partout où il se trouve, là est son chemin, même si cela le conduit au bord du gouffre. Quand on voit un homme qui, à D.ieu ne plaise, s’est dégradé et est tombé, il faut commencer à lui parler du sens de la vie. Parfois on parle avec l’homme et on pense que rien n’aide, mais en vérité cela aide toujours. Parfois cela prend du temps, comme une graine que l’on plante en terre et que l’on ne voit pas encore, mais peu à peu la plante commence à germer et à pousser, jusqu’à devenir un arbre qui produit du fruit. Ainsi ces paroles sur le sens de la vie s’infiltrent dans l’esprit de l’homme et s’y imprègnent. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain, et si ce n’est pas demain, ce sera après-demain. Ces paroles doivent combler chez cet homme un manque futur. Car quand on veut sortir un homme de l’addiction au monde des plaisirs, il faut absolument lui donner autre chose en échange. Nous avions un élève qui a traversé une vie difficile. Il a raconté qu’il a grandi dans une maison dure et que toute sa vie il a souffert, on lui criait toujours dessus et il ne profitait jamais de la vie. Mais tout a changé quand il a découvert l’ordinateur, et il a ressenti que c’était le plus beau jour de sa vie. Pour un garçon comme ça, on ne peut pas lui expliquer qu’à la fin, l’ordinateur va lui détruire la vie. Pour lui, c’est la meilleure chose qu’il ait. Notre méthode a été de lui donner une direction pour la vie. Il a participé à des cours pendant une longue période, et on s’est aussi assis pour lui enseigner individuellement. Petit à petit, il a commencé à mûrir et à penser, jusqu’à ce qu’il retrouve le bon chemin et fonde sa maison. Il a simplement changé complètement du tout au tout, dans sa sérénité, dans sa pensée et dans toute sa conduite de vie. Au moment où l’homme a une direction dans la vie, cela le protège énormément. De là, nous apprenons l’importance du vêtement de la pensée dans la vie des enfants. Il faut expliquer et donner une infrastructure, et le plus tôt est le mieux. De plus, quand un homme, à D.ieu ne plaise, tombe, il faut lui parler de la vie, et du sens du monde des plaisirs — un monde où, à la fin, il ne reste rien. Même si l’homme affirme qu’il sait déjà et qu’il comprend, il faut répéter et lui dire encore et encore, car il a besoin d’entendre ces choses de l’extérieur vers l’intérieur. De cette façon, les vêtements de la pensée s’habillent sur l’âme et la protègent... Le Rav Boyer propose une formation digitale en conseil psychologique selon la Torah. Renseignements au 02-5002464. Ajouter votre commentaire !
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