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Blog : Torah-Box

Message du Admour de Ungvar - Tichri 5786 - Septembre 2025

Dans l'ouvrage Maté Efraïm, du Gaon Rabbi Efraïm Zalman Margalit, qui rassemble des Halakhot sur les Séli'hot, sur Roch Hachana et Yom Kippour, qui a été largement accepté au sein du peuple juif, et est maintes fois cité par le Michna Broura, l'auteur mentionne, au nom du Arizal, qu'il est impossible pour un individu doté de crainte du Ciel, de passer les fêtes de Roch Hachana et de Yom Kippour sans verser de larmes. En effet, nos Tsadikim expliquent que dès lors que l'âme s'éveille à Roch Hachana, l'homme commence à pleurer et à se réveiller très fortement et c'est le signe qu'au même moment, il est jugé dans le ciel. Il ne le sait pas, mais il le ressent, d'où la présence des larmes. 

Quelqu'un qui a une relation à Hachem, à la Torah, sait qu'à Roch Hachana et Yom Kippour, et pendant l'ensemble du mois de Tichri, on se sent plus attaché à l'aspect spirituel, on est plus sérieux, on est davantage tourné vers la crainte divine. Mais j'aimerais vous faire remarquer, mes amis, que ce n'est pas le but ultime. Le but ultime consiste à se rapprocher de Hachem avec amour : se rapprocher de Hachem, aimer Sa Torah, se rattacher à la spiritualité et ne pas se contenter d'une relation purement formelle, mêlée d'amertume et de tristesse. 

J'aimerais vous raconter une histoire, grâce à laquelle vous comprendrez ce qu'est la fin et ce que sont les moyens. C'est l'histoire d'un homme arabe qui utilisait son chameau pour transporter des marchandises. Un jour, quelqu'un lui fit remarquer : "Tu n'es pas au courant ? Aujourd'hui, le chameau, ce n'est plus au goût du jour, tu dois apprendre à conduire en voiture." Il remarqua au fil du temps qu'avec la voiture, on gagne bien plus et il voulut devenir chauffeur. Il étudia pendant un an ou deux pour devenir conducteur. Plus tard, on lui conseilla de devenir chauffeur de camion, grâce auquel il pourrait transporter une importante marchandise. Il étudia quelques années pour devenir chauffeur de camion. Puis, on lui recommanda d'apprendre à conduire des autobus, en lui suggérant de conduire son propre autobus, qui contient environ 50-60 passagers. Ainsi, il pourrait devenir indépendant et bien gagner sa vie. Mais il fallait, à ce titre, obtenir une autorisation spéciale, car on devient responsable d'un grand nombre de voyageurs. Une fois qu'il obtint l'autorisation, le responsable lui dit : "J'aimerais te poser une question. Si tu voyages sur la route sinueuse de Jérusalem à la Mer morte, et que tu aperçois devant toi une voiture qui ne s'écarte pas sur le côté, et que toi, tu ne peux pas t'arrêter, car sur ta droite, c'est le vide, et si tu t'arrêtes à droite, tu tombes dans un ravin avec tes 150 passagers, alors comment dois-tu réagir ? Si tu veux freiner, ce n'est pas possible, car c'est une forte descente et ta vitesse est assez élevée." Le conducteur répondit : "Je sais comment m'y prendre. Je rentre dans la personne face à moi – c'est une seule personne, et je ne porte pas atteinte aux 150 passagers présents dans l'autobus." On lui donna le permis d'autobus. Un jour, il transportait 150 passagers dans son autobus et roulait vite. Il aperçut un véhicule devant lui : il se colla à droite et son autobus se renversa avec tous les passagers. Un miracle se produisit et pas tous ne tombèrent dans le précipice, mais il y eut quelques blessés. Deux semaines après l'accident, après que tous les blessés eurent quitté l'hôpital, la police lui fit subir un interrogatoire. Les policiers lui demandèrent : "Comment l'accident s'est-il déroulé ?" L'un de ses enseignants de conduite se présenta et demanda à lui parler. Ce dernier lui dit : "Nous avions convenu que si un chauffeur apparaissait devant toi lorsque tu conduis l'autobus, il n'est pas possible de se ranger à droite, et on ne met pas en danger 150 personnes, mais on met en danger l'homme face à soi. Alors pourquoi n'as-tu pas suivi cette consigne ?" "Oui, répondit le chauffeur, mais l'homme dans le véhicule face à moi s'est rangé sur le côté, et de ce fait, je me suis aussi rangé sur le côté et l'autobus s'est renversé avec 150 personnes à bord…"

Cette histoire doit nous enseigner une leçon : lorsque vous donnez un conseil, il faut connaître le but. Le protagoniste de notre histoire était simplet et n'a pas compris la leçon. L'idée n'était pas de tuer le conducteur face à soi, car s'il se range sur le côté, il ne présente aucun danger, et donc, inutile de lui rentrer dedans et de le tuer…Il suffit de continuer tout droit. De la même façon, au sujet des jours de fête : nous voulons prendre des 'Houmrot (mesures de rigueur), nous appliquer à être sérieux, à nous concentrer sur la vertu de la crainte divine, dans un but bien précis : nous purifier afin que Hachem observe notre sérieux et nous accorde une année bénie. Mais si l'homme se sert de cette atmosphère sérieuse à des fins négatives, qu’il va trop loin avec cette crainte en étant rigoureux à la maison, avec les enfants, ou est nerveux et en colère, il produit au final l’effet contraire. On doit avoir recours à la vertu de la crainte divine uniquement pour mériter une bonne année remplie de bénédictions et cela est valable dans tous les domaines.

Puisse Hachem nous apporter de bonnes nouvelles et nous accorder beaucoup de réussite, Amen.

Demandez conseils et bénédictions à l'Admour de Ungvar par téléphone : cliquez-ici : www.torah-box.com/admour ou par WhatsApp au  +972584011760

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Dernière mise à jour, il y a 17 minutes