English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Blog : Torah-Box

Le monde des plaisirs #9 : Développer sa force de contrôle, la vraie liberté !

Nous poursuivons avec la neuvième partie du thème consacré à la lutte et à l’influence du monde des plaisirs sur la jeune génération. Jusqu’à présent, nous avons exploré les causes spirituelles et psychologiques de cette attirance, ainsi que les chemins possibles pour s’en libérer. Dans cette nouvelle étape, nous allons approfondir une dimension essentielle du travail intérieur : la force du contrôle, ce pouvoir inscrit dans l’âme humaine, grâce auquel l’homme peut reprendre la direction de sa vie et redevenir maître de lui-même...

L’un des facteurs qui entraînent une personne vers la déchéance est un problème dans l’une des forces de l’âme, une force appelée “force de contrôle”. En général, l’enfant reçoit ses forces de connexion et d’amour de sa mère, et la force de contrôle de son père. C’est une force qu’il perçoit chez le père à travers l’autorité et la maîtrise présentes dans la maison, bien sûr selon le principe « la gauche repousse et la droite rapproche ».

Le contrôle du père sur l’enfant active chez ce dernier sa propre force intérieure de contrôle. Cette autorité paternelle est une maîtrise positive qui donne à l’enfant une direction et une ligne de conduite dans la vie ; ainsi, l’enfant comprend qu’il ne peut pas simplement faire tout ce qu’il veut. Il continue de recevoir cette force de contrôle de son père tout au long de sa vie, et grâce à elle il parvient à dominer les désirs qui surgissent de son cœur. Le cœur provient de la mère, et l’esprit domine le cœur ; ainsi toutes les pulsions qui se trouvent aux portes du cœur ne peuvent pas agir à leur guise.

Une personne qui tombe dans le monde des plaisirs et des désirs perd en réalité le contrôle. Elle a un problème avec cette force de contrôle et ne réussit plus à gouverner sa vie. Lorsque l’on veut aider une telle personne à revenir sur le droit chemin, c’est très difficile si elle ne possède pas cette force de contrôle.

Il existe plusieurs situations qui peuvent porter atteinte à cette force dans l’âme. La première est l’absence de père au foyer ; cela peut être aussi un père présent physiquement mais qui ne joue pas réellement son rôle. Dans ce cas, l’enfant grandit dans une maison sans loi, sans ordre, sans discipline et sans personne pour fixer des limites quand il le faut. De ce fait, l’enfant lui-même ne développe pas cette force de contrôle. Autre possibilité : les enfants ont subi un excès d’autorité, ce qui les pousse à la rébellion. Ce cas-là est un peu plus facile à traiter.

Quand l’enfant n’a pas développé la force de contrôle et que l’on veut maintenant le sortir du monde des désirs, même s’il a beaucoup de volonté pour s’améliorer, même s’il prend une décision très ferme de changer, sans cette force il ne pourra pas tenir bon et retombera rapidement. Il faut donc, avant tout, l’aider au niveau des forces de l’âme et éveiller en lui la force de contrôle. Il n’est pas nécessaire de la réveiller précisément dans le domaine de sa difficulté ; cette force se trouve dans tous les aspects de la vie et s’exerce à de nombreuses intersections de l’existence. La méthode pour éveiller la force de contrôle consiste à choisir quelques sujets petits et apparemment simples, et à apprendre à la personne à les maîtriser. Surtout ne pas commencer par de grandes choses avec lesquelles elle lutte déjà, car ce serait beaucoup plus difficile et le taux de réussite bien plus faible. 

On peut, par exemple, travailler avec elle sur le fait d’essayer de se lever à l’heure pendant quelques jours, ou de tenir un engagement précis qu’elle prend sur elle-même. Même la décision de se priver de quelque chose peut lui faire du bien, dans l’esprit de « s’écarter du mal ». C’est ainsi qu’on commence à activer chez la personne la force de contrôle. Lorsque cette force commence à s’éveiller, peu à peu elle s’étend à d’autres domaines et se renforce, exactement comme un muscle qui se développe progressivement. Finalement, la force de contrôle devient assez puissante pour permettre à la personne de se détourner de comportements indésirables, y compris du monde des plaisirs, jusqu’à ce qu’elle prenne pleinement en main la maîtrise de sa vie.

La force de contrôle correspond en réalité à la force de choisir chez l’être humain. Nous avons expliqué, dans les articles précédents, que lorsqu’une personne tombe dans le monde des plaisirs, elle perd son estime de soi, comme si elle ne valait plus rien. En y regardant de près, on voit qu’elle perd en fait son pouvoir de choisir. Une personne qui ne choisit pas est semblable à un animal : « L’homme n’a pas de supériorité sur la bête » (Ecclésiaste 3,19). L’homme doit comprendre que son pouvoir de choix est sa force de contrôle, et que c’est de cela que dépend toute sa dimension humaine et même son éternité. 

Le Saint béni soit-Il dit : « Vois, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction » (Deutéronome 11,26) ; « La vie et la mort, je les ai placées devant toi, la bénédiction et la malédiction ; choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance » (Deutéronome 30,19). « Choisis » – avec ta propre force. Dès que la personne commence à faire des choix dans sa vie quotidienne, elle retrouve le contrôle. Soudain elle redevient maîtresse d’elle-même ; elle a la maîtrise du temps, des règles, de l’organisation, y compris dans des domaines qui ne sont pas directement liés à sa lutte. Peu à peu, elle commence à ressentir en elle ce pouvoir de choisir et elle retrouve de la valeur. Ce n’est pas une force nouvelle : elle a toujours été en elle, mais maintenant elle s’illumine et se révèle. À présent, elle peut utiliser ce pouvoir pour prendre décision sur décision. Celui qui était autrefois esclave de ses désirs devient, avec le temps, une personne qui les domine. Cette force confère à l’homme une grande puissance ainsi qu’une joie profonde, fruit de l’estime de soi. C’est ce qui lui rend son image divine et l’aide à sortir de la vallée des larmes. Et, comme nous l’avons déjà expliqué, c’est précisément dans ce lieu bas que l’homme devait accomplir sa mission : de là, il devait revenir vers l’Éternel. « À l’endroit où se tiennent les repentants, les justes parfaits ne peuvent se tenir ».

Le Rav Boyer propose une formation digitale en conseil psychologique selon la Torah. Renseignements au 02-5002464.

Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 1 minute