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Blog : Torah-Box"Dans l'obscurité des tunnels, j'ai découvert la lumière de D.ieu" : l'extraordinaire renforcement spirituel des ex-otagesCe que les premiers otages libérés avaient rapporté se confirme de manière éclatante avec la dernière vague de libération : c’est aux portes de l’enfer, lorsqu’on n’a plus rien, que D.ieu Se dévoile de manière palpable. Les otages nous racontent leur incroyable cheminement au plus profond des ténèbres... Qu’ils soient du kibboutz Nir ‘Oz, de familles religieuses, de droite ou de gauche ; que leurs familles aient soutenu des accords partiels et des libérations de terroristes ou qu'elles s'y soient opposées, s’il est un point qui les rallie tous : c’est dans l’obscurité et la moiteur des tunnels du ‘Hamas qu’ils ont tissé un lien désormais indestructible avec le Créateur du monde, à Qui ils doivent – ils le soulignent tous – leur survie et leur libération miraculeuse. "Aujourd’hui, deux d’entre vous seront exécutés" – Quand le Chéma’ Israël sauve"Matan étant soldat, il a été soumis à un traitement inhumain", nous raconte Rina Angrest, la grand-mère de Matan Angrest, otage de 23 ans libéré en veille de Sim’hat Torah avec les 19 autres. Matan est aussi ce jeune homme dont le ‘Hamas avait publié une vidéo où il apparaissait blessé et traîné vers Gaza, alors que la foule palestinienne en liesse le lynchait cruellement. Dans les tunnels de Gaza, coups, électrocutions, privation de nourriture et harcèlement psychologique sont sa ration quotidienne. Et pourtant Matan, qui n’a pas grandi dans une famille religieuse, a exigé de ses geôliers un Sidour, des Téfilin et même une Bible ! "J’ai mis les Téfilin et ai prié chaque jour les trois prières quotidiennes, a témoigné Matan. J’ai même achevé 20 fois la lecture de toute la Torah !" Sa famille témoigne : "Il est clair que c’est ce qui l’a protégé pendant sa captivité, Matan a bénéficié d’une protection divine particulière, car il n’avait pratiquement aucune chance de survivre à ce que les terroristes lui ont fait subir." "Aujourd’hui, je peux remettre les Téfilin en homme libre", conclut-il, alors qu’on le voit sur une vidéo lire avec ferveur le chapitre des Téhilim, Mizmor Létoda, consacré au remerciement. L'ex-otage Elia Cohen, qui depuis sa libération plus tôt cette année a déjà eu le temps de raconter son histoire dans un livre, a raconté avoir été sauvé de la mort grâce au pouvoir du Chéma’ Israël. Elia avait été capturé du festival Nova de Ré’im, laissant derrière lui sa compagne qu’il pensait avoir été assassinée. "J’étais maintenu par un terroriste à l’arrière d’un pick-up. La foule a commencé à me lyncher, j’ai compris que j’allais terminer ma vie comme les 2 soldats massacrés à Ramallah en 2000. J’ai supplié le terroriste de me tirer dessus, mais il m’a regardé avec un sourire narquois et m’a dit : ‘non, je vais te livrer à eux’. À ce moment, je n’ai fait qu’une chose : réciter le Chema’ Israël. D’un seul coup, je ne sais d’où, un autre homme du ‘Hamas est apparu, il a crié sur le premier de me laisser tranquille et il m’a emmené à l’hôpital pour me soigner de mes blessures." Miracle. "Merci à D.ieu de m’avoir sauvé" : ce sont parmi les premiers mots prononcés par Bar Kuperstein, jeune israélien lui aussi âgé de 23 ans libéré des mains du ‘Hamas après 2 ans en captivité. La mère de Bar, Julie, qui a quant à elle fait Téchouva il y plusieurs années, raconte que jusqu’à son enlèvement, son fils était plutôt "traditionaliste, sans plus". "Là-bas, en captivité, je chantais sans cesse la célèbre chanson Véafilou Béhastara, dont les paroles sont : même dans la plus profonde dissimulation, D.ieu Se trouve sans aucun doute. Savoir que D.ieu était à mes côtés et me protégeait est ce qui m’a tenu en vie", raconte Bar. "Un jour, raconte Julie, les terroristes sont arrivés dans leur cellule et ont dit aux 6 otages qui s’y trouvaient : aujourd’hui, nous allons liquider deux otages, désignez vous-mêmes lesquels d’entre vous. Lorsqu’ils ont chargé leurs armes, les otages ont compris qu’ils ne plaisantaient pas. Mon Bar s’est simplement mis de côté, il a dit à D.ieu : je sais que Tu me protèges. Il a récité le Chéma’ Israël de tout son cœur. Finalement ? Les terroristes n’ont exécuté personne ce jour-là." Comment survivre dans les tunnels du ‘Hamas ? Le mode d’emploi des ex-otages"Avant de s’endormir, mon fils remerciait chaque jour D.ieu de ce qu’il avait. Même si ce qu’il n’avait ce jour-là n’étaient que quelques cuillères de riz", rapporte Tsvika Mor, père d’Eithan Mor, lui aussi libéré à Hocha’ana Rabba. "C’était son moyen de tenir bon dans des conditions impossibles, de voir le bien même dans l’obscurité la plus totale. Grâce à cela, Eithan a survécu, alors qu’il s’est plusieurs fois retrouvé au milieu de bombardements", ajoute-t-il. "Nous avions un rituel avec mes compagnons, c’était de trouver chaque jour 3 choses positives pour lesquelles nous pouvions dire merci à D.ieu", témoigne Eli Char’abi, libéré plus tôt cette année. Depuis sa libération, Eli, qui se définit à la base comme "quelqu’un de pas religieux", met chaque jour ses Téfilin et veille à réciter le Chéma’ Israël. "Ma Émouna s’est considérablement renforcée là-bas. C’est d’elle que j’ai puisé la force. Du Chéma’ Israël aussi, que je répétais en boucle, sans vraiment en comprendre le sens." Rom Braslavski, jeune otage encore frêle et marqué par les vicissitudes de la captivité aux mains des monstres du ‘Hamas, affirme avec assurance : “La prière a été la seule chose qui m’a donné de la force dans les tunnels.” Matan Zangaucker, qui lui non plus ne vient pas d’une famille religieuse, a pour sa part raconté avoir trouvé un petit livre de Téhilim probablement oublié sur place par des soldats et y avoir prié chaque jour jusqu’à sa libération. Même son de cloche chez Eviatar David, 24 ans, enlevé du festival Nova et libéré 2 ans après, jour pour jour : "J’ai toujours eu la Émouna que je sortirais vivant. Sans la Émouna, je ne m’en serais jamais sorti", témoigne-t-il. "Ce qui m’a fait tenir sur place ? La Émouna, la Émouna et encore la Émouna !", répond Séguev Khalfon, capturé lui aussi du festival Nova. "Qui m’a fait revenir en vie si ce n’est le Créateur du monde ? Dans les lieux les plus sombres, dans la moiteur des tunnels du ‘Hamas, quand tu n’as plus rien, ni nourriture, ni hygiène, ni conditions minimales, c’est là que j’ai découvert la lumière de la Émouna", dit-il. Depuis le 7/10, la famille de Séguev s’est elle aussi énormément renforcée, a parcouru les pays pour pèleriner les tombeaux des Tsadikim et solliciter les bénédictions des Rabbanim. Avec son cher fils à ses côtés, Kobi Khalfon peut enfin s’exclamer : "Les Téfilot n’ont pas été vaines ! D.ieu m’a rendu mon fils ! Béni soit le D.ieu d’Israël pour Ses miracles !" Kiddouch sur un verre d’eau et Pessa’h un mois trop tôtAvec leur libération, tous les otages confient qu’au fin fond des tunnels terroristes, ils se sont incroyablement renforcés dans leur pratique du judaïsme. Pour certains d’entre eux, c’est une première, n’étant à la base pas du tout pratiquants. Eithan Horn (37 ans) a ainsi témoigné avoir jeûné pour la première fois de sa vie à Yom Kippour dans les tunnels de Gaza. Elia Cohen a ainsi raconté avoir récité chaque vendredi soir le Kiddouch avec les moyens du bord, soit un verre d’eau saumâtre. "Nous nous rassemblions, se souvient Eli Cha’rabi qui a partagé sa cellule, et Elia récitait les mots du Kiddouch de sa belle voix vibrante alors que tout autour, c’était l’obscurité. Peu importe ce que nous avions vécu cette semaine-là, nous nous rassemblions pour ce moment". Tal Choham lui aussi raconte : "J’ai toujours été croyant, sans être pratiquant. Mais là-bas, ma Émouna s’est éveillée. Nous faisions le Kiddouch, célébrions les fêtes comme nous le pouvions." "Nous tenions le compte exact des jours", raconte Séguev Khalfon. Nous savions quand tombait Chabbath, quand tombait un jeûne. Nous avons même célébré Pessa’h ; malheureusement nous ne savions pas que l’année comportait 2 mois d’Adar et nous l’avons fêté un mois en avance". Lorsqu’on demande aux otages comment célèbre-t-on Pessa’h dans un tunnel du ‘Hamas, ils répondent : "en nous privant du quart de Pita quotidien pour ne pas consommer de ‘Hamets"… Rom Braslavski a pour sa part confié que les terroristes l’avaient poussé à se convertir à l’islam "en échange de quoi, ils me promettaient plus de nourriture et un meilleur traitement. Certains ont craqué. Mais moi, j’ai refusé catégoriquement. Je leur ai dit : ‘Je resterai juif quoi qu’il arrive !’" Gali et Ziv Berman, frères jumeaux de 26 ans capturés au kibboutz de Kfar ‘Aza, se sont montrés très fiers et émus ces derniers jours de pouvoir mettre les Téfilin pour la première fois depuis leur Bar-Mitsva. C’est d’une voix coupée par l’émotion qu’ils récitent aux aussi face à la caméra le Chéma’ Israël. Pour conclure, rapportons ici les paroles de Jonathan Berdah, coordinateur Torah-Box auprès des familles d’otages, qui a organisé pour eux le voyage au Maroc et en France, leur rend régulièrement visite et répond à leurs besoins : "Tous les otages avec qui nous parlons nous livrent la même impression : ‘sans la Émouna, nous serions morts de désespoir’. Ils ont découvert qu’en réalité, lorsqu’on n’a plus rien, il ne reste qu’une seule chose qui existe de manière intangible, c’est D.ieu. Ein ‘Od Milvado, ce sont les mots qu’ils ont tous à la bouche." | Membre Juif.org
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