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Blog : Torah-BoxIsraël : le prix d'un idéal déconnecté de la TorahLa situation des sphères dirigeantes de l’État d’Israël s’impose, aujourd’hui, plus que jamais à notre réflexion. Il importe de réaliser qu’un idéalisme gratuit, non fondé sur une Valeur transcendante, ne peut réussir. Il faut, pour le comprendre, suivre les méandres de l’histoire du peuple juif depuis environ deux siècles, depuis l’époque des Lumières (Haskala) jusqu’à nos jours. Cette histoire est le récit d’un désir d’affranchissement, de libération d’un joug. Libération apparente, comme on le démontrera ici… Moché Mendelson a été le père de cette libération, en Allemagne au 18ème siècle. On a écrit : « De Moché Rabbénou à Moché (Rambam), il n’y avait personne comme Moché Mendelson » ! Le judaïsme réformé s’est ainsi développé en Allemagne, au 19ème siècle. Un Juif assimilé, Marx, a développé un matérialisme athée et une utopie socialiste, qui a attiré des foules. Parallèlement, en Russie, le mouvement Bund – juif socialiste mais non sioniste – a attiré un certain groupe de révoltés contre le joug (!) de la Torah. Entretemps, le mouvement nationaliste, socialiste et sioniste s’est manifesté avec plus de dynamisme. Ici entre en jeu le personnage de Théodore Herzl. Juif assimilé, journaliste, auteur de théâtre, il est appelé à Paris pour assister, comme journaliste, au procès Dreyfus en 1894. Il comprend vite que la seule accusation contre Dreyfus est due à son appartenance au peuple juif. Herzl décide alors de consacrer sa vie à trouver un endroit où les Juifs pourront s’installer et, de cette façon, selon lui, l’antisémitisme disparaîtra. Dans un roman – intitulé Altneuland (Terre ancienne, terre nouvelle), il peint une nouvelle société « égalitaire, fondée sur l’idéalisme et bien acceptée par toutes les nations ». Utopie idéaliste, son roman qui traduit un désir de créer une société idéale n'est en aucun cas basé sur la Torah, sur l’être juif qui a maintenu le peuple depuis plus de deux millénaires. Il ignore l’existence du judaïsme et il rencontre le nationalisme anti-religieux des Juifs d’Europe orientale qui, eux, s’étaient « débarrassés » de l’observance. Nationalisme, puis socialisme, seront les piliers d’un nouveau Juif. Jabotinski, à droite, Ben Gourion, à gauche, symbolisent cette attitude négative face à la Torah. Quand l’État d’Israël fut créé, en 1948, on souhaitait un État nouveau, idéaliste, fondé sur le socialisme des Kibboutzim qui représentaient un État égalitaire, où il n’y aurait ni riches, ni pauvres. Ce fut un échec lamentable. Aujourd’hui, les résultats de cet idéalisme transforment la société. Le Kibboutz a échoué, l’égalitarisme est une illusion. L’important, aujourd’hui, c’est d’ARRIVER. Les critères positifs disparaissent les uns après les autres. Qui parle aujourd’hui d’idéalisme ? Le 3ème personnage de l’État (le président de la Knesset - le parlement israélien) n’a pas honte de sa vie contraire à la Torah. Ce qui était un idéalisme fondateur est oublié. Un appartement luxueux à Tel-Aviv ou Césarée remplace la maisonnette du Kibboutz. Le système judiciaire va à la dérive. La démocratie fait faillite devant un appareil judiciaire dévoyé. Sans entrer dans les détails, il faut reconnaître qu’un seul idéal existe : lutter contre les valeurs spirituelles. La substance idéale juive, le désir de créer des défis sociaux fait place à un égoïsme inavoué. Il faut reconnaître que le monde entier est traversé par une absence d’idéalisme. Autrefois, un chef d’État, au Brésil, pouvait être reconnu coupable de détournement financier et cela semblait un évènement rare. Aujourd’hui, un ancien Président de la République, en France, est condamné à 5 ans de prison ! La morale internationale est aujourd’hui bien ébranlée. Cela est, d’ailleurs, parallèle à un vide idéologique, pour l’ensemble de la planète. Cependant, il serait souhaitable qu’Israël soit une exception dans un monde désaxé, déboussolé. Or précisément la situation politique actuelle se trouve aussi dans une direction négative. On aurait aimé qu’un État juif donne un exemple moral à l’humanité. Certes, les voisins arabes ne cessent de voir Israël comme un bastion étranger sur leurs terres. Aujourd’hui, les gouvernements semblent accepter la présence d’Israël, mais les organisations terroristes prennent la relève de l’hostilité. Inversement, on aurait aimé que cet État soit une lumière, un phare pour l’humanité. Mais hélas ! On doit pasticher le poète : « Où est l’idéalisme d’antan ? » L’idéalisme créateur a fait place à un « affairisme », à des luttes personnelles, à des calomnies sur les soldats israéliens. En 1967, Begin et Eshkol (droite et gauche) avaient formé un gouvernement d’union nationale et collaboraient pour la défense du pays. Aujourd’hui, le procureur de l’armée permet la diffusion, dans le monde entier, d’un film calomniant Israël. La haine envers Binyamin Netanyahou semble être le moteur de certains cercles politiques. L’idéalisme est dévoyé ! Cela provient du fait que les valeurs spirituelles, l’observance de la Torah, n’ont jamais guidé la motivation de la construction d’un État juif. Herzl ignorait la religion, les autres fondateurs la connaissaient, mais l’avaient rejetée. En tout cas, la Torah, seule source vivante de l’être juif, était étrangère au calcul des politiciens. L’assassinat de l’avocat De Haan, en 1924, tué parce qu’il commençait à lier des liens avec les autorités arabes, était un signe d’un sionisme qui n’avait qu’un but : créer un nouveau peuple SANS Torah. Aujourd’hui, le désir de déstabiliser l’État prouve que l’idéalisme n’était qu’apparent. Le ver était dans le fruit, et à présent, le fruit est pourri ! La seule condition de la survie du peuple juif parmi les nations est son attachement à la Torah et donc au Tout-Puissant. Détruire ce lien, c’est interdire au peuple de respirer. La présence sur la Terre Sainte est certes souhaitable, mais cela ne signifie pas la fin de l’exil. Moché Rabbénou aurait voulu vivre sur cette terre, mais il ne l’a vue que de l’extérieur. Il est vrai, et significatif, que les centres vivants et florissants de Torah se trouvent aujourd’hui en Israël. C’est la condition de la survie et toutes les turpitudes actuelles ne font que démontrer que, sans dimension spirituelle, l’être juif est gangrené de l’intérieur. Il importe d’en prendre conscience et de prier pour que ces mensonges cessent et que la vérité apparaisse en pleine lumière. C’est la vérité de la Torah depuis des siècles et c’est ce qui amènera la Guéoula… Ajouter votre commentaire !
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