English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Blog : Torah-Box

Hiloula du Maharcha, Rabbi Chemouel Éli'ézer Eidels

A l'occasion de la Hiloula (jour anniversaire de décès) de notre maître Rav Chmouel Eliezer EIDELS, l'équipe Torah-Box est heureuse de vous faire découvrir très brièvement son parcours de vie. Celui qui parle du Tsadik de jour de sa Hiloula, celui-ci priera pour lui ! Allumez une bougie et dites "Likhvod haMarharcha, zékhouto taguèn 'alénou" puis priez. Que son mérite protège tout le Klal Israel, Amen !

Le Maharcha (acronyme de Morénou Harav Chemouel Eidels) est né vers 1555 à Pozna' (Pologne) et est décédé en 1631 à Ostrog (actuelle Ukraine). Érudit d’une envergure inégalée, le Maharcha dirigea plusieurs Yéchivot et exerça la fonction rabbinique notamment à Pozna', Chelm, Lublin et Ostrog. Il est célèbre pour ses ouvrages : ‘Hidouché Halakhot et ‘Hidouché Agadot, commentaires respectivement, sur la partie halakhique et la partie agadique du Talmud. Ces travaux, d’une rigueur et d’une méthode originales, font encore aujourd’hui partie intégrante de toutes les éditions du Talmud et sont étudiés dans toutes les Yéchivot du monde.

Le Maharcha ne se contentait pas d’expliquer le texte : il enseignait que la Agada ne peut être reléguée à des fables, mais doit être acceptée dans sa profondeur, car "le savoir [des Sages du Talmud] était plus grand et plus profond que le nôtre". 

Sa modestie, sa générosité et son hospitalité firent du Maharcha une figure adulée et vénérée de son vivant ; son œuvre relève de la plus brillante érudition.

Sur la grandeur du Maharcha, une histoire singulière et prodigieuse est souvent racontée. La voici.

Une impureté contaminatrice

Le cortège des accompagnateurs marchait, la tête basse, derrière la dépouille de Rabbi Zéra’h, l’un des notables de la communauté d’Ostrog. Aimé de ses pairs et agréable aux créatures, Rabbi Zéra’h tendait sa main au pauvre et ouvrait sa porte au nécessiteux ; toute personne dans le besoin trouvait auprès de lui une oreille attentive et un réconfort matériel.

Le groupe des accompagnateurs s’approcha des portes du cimetière juif, où la tombe de Rabbi Zéra’h avait déjà été creusée, à proximité des anciens et des notables de la communauté au fil des générations.

Alors qu’ils avançaient, ils passèrent devant l’église locale, au-dessus de laquelle s’élevait une immense croix ; tout en passant, ils répétaient à voix basse le verset : "Écoute Israël, Hachem est notre D.ieu, Hachem est Un."

Mais voilà qu’alors survint soudain un événement des plus étranges : les cloches de l’église se mirent à sonner à toute volée, et une sorte d’esprit d’impureté pénétra dans les cœurs des participants. Certains d’entre eux allèrent jusqu’à quitter le cortège pour pénétrer directement par la porte de l’église ; là, ils rencontrèrent les ecclésiastes et, à la stupéfaction générale, demandèrent à être baptisés !

Depuis lors, le phénomène ne cessa de se répéter. Le seul chemin menant au cimetière longeait cette église, et les Juifs de la ville n’avaient d’autre choix que de l’emprunter. À chaque funérailles, les cloches de l’église se mettaient à résonner à grand fracas et, par la force du bruit, amenaient des Juifs simples à entrer à l’intérieur — et à apostasier !

À cette époque, officiait comme rabbin de la ville le saint Maharcha, Rabbi Chemouel Éli’ézer Eidels, connu par son grand ouvrage sur le Talmud, ‘Hidouché Halakhot Véagadot. Son cœur se remplit de douleur face à ce phénomène épouvantable, et il lutta de toutes ses forces pour soumettre cette épreuve.

Un jour, la communauté juive d’Ostrog fut bouleversée par la terrible nouvelle : le saint Maharcha, vénéré de tous les pieux et intègres de sa ville, venait de quitter ce monde ! Avant de rendre l’âme, le Tsadik avait émis deux demandes : qu’on dépose sur son cercueil, au moment de ses funérailles, son grand ouvrage sur le Chass et qu’au moment de passer près de l’église, on marque un arrêt en posant à terre sa dépouille.

Ce jour-là, Ostrog revêtit le deuil. Tous les commerces fermèrent et la communauté se rassembla pour rendre à son Rav un dernier hommage. Des foules affluèrent à la maison d’étude de Rabbi Chemouel Éli’ézer, où il avait coutume de délivrer ses enseignements ; de là commença le convoi funèbre. Comme l’avait demandé le Maharcha, on déposa sur son cercueil son ouvrage.

Une grande tension se lisait sur les visages des participants alors que le cortège passa près de l’église de la ville. Il leur fallait s’arrêter et poser à terre le cercueil de leur Rav bien-aimé. C’est alors qu’un phénomène inexplicable se produisit : à l’instant même où l’on s’arrêta, le juste s’assit sur sa civière, saisit son livre et se mit à le feuilleter…

La frayeur de D.ieu tomba sur l’assemblée, et tandis qu’ils étaient tout à leur stupéfaction, ils commencèrent à entendre des clameurs de lamentation émanant de la bâtisse. À leur grande stupeur, le bâtiment commença à s’enfoncer, lentement, dans la terre, engloutissant ses occupants et tout ce qu’il contenait.

Au bout d’un court moment, il ne resta plus de trace de cette redoutable maison de prière, si ce n’est un immense gouffre — témoin du grand miracle accompli par le Maharcha après sa disparition.

Une Ségoula pour guérir

Ce récit miraculeux fut publié par Rabbi Na’hman de Breslev après qu’il l’eut lu dans le registre de la ‘Hévra Kadicha de la ville d’Ostrog, où il s’était rendu lors de l’un de ses périples.

C’était à l’époque où sa fille Sarahké était malade. Rabbi Na’hman vint lui rendre visite et, face à la gravité de son état, s’attrista beaucoup. Alors qu’il se trouvait dans la maison de sa fille, un assoupissement le saisit — et voici que son arrière grand-père, le Ba’al Chem Tov, apparut dans son songe et lui demanda : "Pourquoi t’affliges-tu ?" "À cause de ma fille malade", répondit Rabbi Na’hman. Le Ba’al Chem Tov dit : "N’est-il pas écrit dans les Psaumes : ‘Il magnifie les délivrances de Son roi’ — le Saint béni soit-Il magnifie Ses délivrances pour Ses Justes, appelés rois ; ‘et Il fait grâce’ — à ceux qui se consacrent aux récits sur les Justes — ‘à David et à sa descendance’ — aux descendants du roi David (parmi lesquels comptait Rabbi Na’hman)."

Rabbi Na’hman se réveilla et conta alors à sa fille le récit miraculeux du Maharcha — et en effet, elle guérit. Par la suite, elle-même prit l’habitude de raconter ce récit aux malades, comme Ségoula pour la guérison.

Cliquez-ici pour demander une bénédiction en l'honneur Rav Chmouel Eliezer EIDELS

Ajouter votre commentaire !
Adresse email :
Mot de passe :
Votre commentaire : 0/1500 caractères
Ajouter le smiley Sourire Ajouter le smiley Rigole Ajouter le smiley Choqué Ajouter le smiley Clin d'oeil Ajouter le smiley En colère ! Ajouter le smiley Embarrassé Ajouter le smiley Tire la langue Ajouter le smiley Star Ajouter le smiley Triste
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre !
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 23 minutes