|
Blog : Torah-BoxLe puits : symbole de vie, de sens et de destinéeIl n’est pas sans intérêt de relever que, dans la Torah, les rencontres qui devaient amener à des mariages se font autour d’un puits. Le serviteur d’Avraham rencontre Rivka autour d’un puits, Ya'akov rencontre Ra’hel autour d’un puits, et c’est autour d’un puits que Moché Rabbénou rencontre la fille de Yitro. Il est évident que cette rencontre autour d’un puits est chargée de sens, à plusieurs niveaux. Si la Torah nous propose ces éléments, cela signifie qu’il y a un SYMBOLE dans le puits. C’est ce symbole qu’il faut déchiffrer, avec l’aide de nos Sages… Le sens du mot MAÏM (eau)Il est clair que le terme MAÏM est fondé sur une interrogation : MA (quoi ?). Cette rencontre entre le terme de l’interrogation et l’EAU se retrouve dans plusieurs langues européennes : l’allemand wasser (eau), l’anglais water et le latin aqua retrouvent l’idée de l’interrogation. EAU en français vient du mot latin AQUA, mais pour des raisons phonétiques, le « q » intervocalique est tombé, et ainsi « aqua » est devenu « eau ». En toute hypothèse, cette convergence des termes interrogatifs est très significative : cela veut dire que l’eau, le liquide, reçoit la forme de l’objet dans lequel il se trouve. Le liquide est un symbole passif, mais lié à un objet qui, lui, est actif, car c’est lui qui donne la « forme » au liquide. De là, provient sa signification interrogative : « qu’est le liquide », et pour le savoir, il faut connaître le récipient où il se trouve. Allons plus loin encore : le liquide le plus nécessaire pour l’existence de la vie, c’est le sang. Il ne doit en aucun cas être comestible, car il est le véhicule de la vie. C’est ici le sens de la première plaie, où l’eau est devenue du sang. L’eau est l’élément le plus nécessaire pour survivre, et la plaie fut précisément la transformation de l’eau nécessaire et comestible en sang (nécessaire mais non comestible). Ce fut le sens de la première plaie d’Égypte. C’est le devenir du liquide, qui reçoit un sens - non pas donne un sens - mais est le symbole de la domination du Créateur sur le créé, symbole qui est le motif des 10 plaies d’Égypte. L’eau reste une interrogation, c’est-à-dire un sens à déchiffrer. Dans la perspective de la Torah, l’eau est le MOYEN destiné à démontrer l’intervention du Créateur. C’est ainsi qu’il faut comprendre les saisons et les pluies. Retenons que le vocable « Guéchèm » (???) exprime la pluie, mais aussi la dimension matérielle « Gachmiout » du créé. Le Maharal de Prague explique ainsi le nom de Moché Rabbénou : « Je l’ai tiré de l’eau », car c’est la fille de Pharaon qui a découvert le berceau au bord du fleuve. Le Maharal explique que Moché a été tiré de la matérialité, de la passivité de l’eau, car c’est lui qui guidera le peuple d’Israël. « Tiré de la matière » signifie : de l’influence nocive de la matière. Selon la lecture du Maharal, c’est dans ce verset qu’est annoncé le rôle de Moché : savoir comment orienter le devenir matériel, être le messager de la Torah. L’erreur fut quand il a frappé le rocher au lieu de lui parler, ce qui aurait été un message spirituel du matériel. Ainsi faut-il donc comprendre l’origine interrogative de l’eau, car elle symbolise la fertilité potentielle de la création. L’eau est le véhicule de cette potentialité. Ainsi on comprend que les rencontres aient eu lieu à côté de puits, ce qui conforte l’aspect fertile. C’est aussi pour cela que pendant les 40 années du désert, un puits d’eau accompagnait les enfants d’Israël, par le mérite de Myriam, la sœur de Moché, qui avait surveillé le berceau de Moché et avait parlé avec la fille de Pharaon. Le puits : traduction du rôle du « matériel » dans le spirituelLe puits a un rôle à la fois interrogatif (sens des mots d’interrogation pour l’eau) et un sens de fertilité (rencontre avec Rivka, avec Ra’hel, avec la fille de Yitro). L’eau, liquide, jaillit de la source, ou tombe du ciel (pluie) et s’infiltre dans le solide. Elle est l’élément de la fertilité dans le créé. Elle représente dans le domaine du minéral et aussi dans le domaine du végétal, la source de la créativité, du maintien de la création. C’est ce que signifie l’exclamation des bergers de Its’hak Avinou. Deux puits ont été bouchés et, quand ils trouvent un troisième puits, ils s’écrient : « Nous avons trouvé de l’eau ! » C’est l’élément de la survie, de la permanence de la création. Mais cela dépend de l’homme qui doit découvrir le Créateur, au-delà du matériel. Deux puits ont été bouchés – le mot puits traduit la continuité du créé. Nos Sages disent que les puits symbolisent le Temple de Jérusalem. Deux ont été détruits, mais le troisième subsistera, ainsi que l’annoncent les prophètes. Il importe de découvrir l’Auteur du créé. Moché Rabbénou a été puni d’avoir frappé le rocher au lieu de lui parler. C’est ce qui nous explique les puits de Rivka, Ra’hel et Moché Rabbénou. Traduisons cela dans notre Histoire. La technique atteint des résultats inégalés, pour le bien de la créature. Mais cela peut aussi causer une destruction massive de l’humanité, avec les armes nucléaires les plus sophistiquées. Il importe de faire connaître, aujourd’hui encore plus qu’hier, le danger de ne pas voir qu’un Souverain dirige l’Histoire. Espérons que l’humanité arrivera à dire bientôt : « Nous avons trouvé de l’eau »... Ajouter votre commentaire !
Vous devez être membre de Juif.org pour ajouter votre commentaire. Cliquez-ici pour devenir membre ! | Membre Juif.org
Il y a 6 heures - Times of Israel
Il y a 9 heures - Le Figaro
Il y a 9 heures - Juif.org
30 Novembre 2025 - Le Monde diplomatique
28 Novembre 2025 - Le Figaro
1 Décembre 2025 par Blaise_001
25 Novembre 2025 par Blaise_001
23 Octobre 2025 par Guillemette
23 Octobre 2025 par Blaise_001
23 Octobre 2025 par Blaise_001
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|






















