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Blog : Torah-Box?Hassidout : Comprendre le Da'at (connaissance intérieure et profonde) pour orienter sa vie !Chaque personne possède des connaissances sur la réalité, acquises grâce à ses facultés de sagesse (’Hokhma) et d’intelligence (Bina), ainsi que par les informations reçues de ses sens. Mais le Da’at est une forme différente de connaissance de la réalité : il s’agit de la révélation du sacré dans toute chose, l’unification des connaissances ordinaires avec une connaissance élevée.le Pourquoi n’y a-t-il pas de protection sur ce qui est le plus essentiel ?Sans cesse, notre monde moderne — rempli de dangers et d’incertitudes — nous incite à investir pensées et énergie pour protéger notre vie, nos maisons et nos biens de la meilleure manière possible. Il est étonnant de constater qu’il existe un domaine de la vie humaine que beaucoup, même des personnes de valeur, laissent totalement sans protection, ouvert à tous les vents, exposé et vulnérable. Et ce domaine est justement le principal, le plus essentiel dans la vie humaine : sans lui, la vie, la maison ou les possessions n’ont que peu de valeur. Nos Sages ont dit : « Si tu as acquis le Da’at, que te manque-t-il ? » L’essence de l’homme : le Da’atL’essence de l’être humain et son acquis le plus fondamental c’est le Da’at. Si une personne possède le Da’at, il ne lui manque rien : grâce à ce Da’at, elle peut obtenir tout ce dont elle a besoin et en tirer le meilleur bénéfice. Et la suite de l’enseignement dit : « Si tu manques de Da’at, qu’as-tu acquis ? » Sans Da’at, une personne ne sait pas utiliser correctement même ce qu’elle possède déjà, et il se peut même qu’elle n’y prête aucune attention. Alors, qu’est-ce que le Da’at ? De nos jours, beaucoup identifient le Da’at au savoir humain, c’est-à-dire aux connaissances d’une personne dans tel ou tel domaine, ou à sa capacité d’analyser des informations. Mais selon nos Sages, le Da’at est tout autre chose. ’Hokhma – Bina – Da’atLes Sages divisent l’intelligence humaine en trois facultés fondamentales : la ’Hokhma, la Bina et le Da’at. À propos de la capacité de Betsalel à construire le Michkan, D.ieu dit à Moïse (Exode 31:3) : « Je le remplirai de l’esprit de D.ieu, de sagesse (’Hokhma), d’intelligence (Tévouna) et de Da’at, et de tout art. » Rachi explique : ’Hokhma : ce qu’un homme apprend des autres ; la capacité de recevoir et accumuler des connaissances.Bina : comprendre une chose à partir d’une autre ; la capacité de déduire et analyser. Da’at : l’esprit de sainteté, c’est-à-dire l’inspiration divine. Une personne peut connaître par cœur des milliers de données (’Hokhma), et même savoir les analyser (Bina), mais sans Da’at… il lui manque l’essentiel. « Da’at – l’esprit de sainteté »Le Da’at, dit Rachi, c’est Roua’h Hakodech. On pourrait penser que seuls des individus d’exception peuvent y accéder, mais nos Sages nous ont appris que chaque personne doit acquérir le Da’at, et c’est pour cela que la première demande dans la 'Amida et par conséquent, la plus importante de toutes les autres demandes de la prière est : Quel est donc ce Da’at, ce Roua’h Hakodech dont parle Rachi ? Une abondance provenant de D.ieuRabbi Na’hman explique : Roua’h Hakodech est une influence divine. « Toutes les paroles que le cœur dit sont véritablement des paroles de Hachem, béni soit-Il, et c’est une dimension de Roua’h Hakodech. (Likouté Moharan 21:3 ; 156) Le Roua‘h Hakodech est donc un dévoilement de D.ieu. Un influx spirituel dont l’essence est une compréhension au sujet de la divinité qui remplit tout et agit dans tout. C’est une compréhension élevée, sublime et supérieure à toutes les connaissances et compréhensions ordinaires concernant la réalité qui nous est familière. Chaque personne possède des connaissances au sujet de la réalité, qu’elle a acquises au moyen de ses facultés de ’Hokhma et de Bina, ainsi que grâce aux données que lui ont transmises ses sens. Mais le Da’at est une autre forme de relation à la réalité : révéler le Kodech (sacré) dans chaque chose, unir connaissances ordinaires et connaissances élevées. La racine du mot Da’at implique connexion et attachement : « Adam connut (‘Yada’) Ève » (Genèse 4,1). Quelle connaissance faut-il faire pénétrer dans le cœur ? Le même verset poursuit : « Que l’Éternel est D.ieu dans les cieux en haut et sur la terre en bas — il n’y en a pas d’autre. » Rabbi Na’hman explique (Likouté Moharan II, 7:4) : Tant que le Da’at n’illumine pas l’homme, tant qu’il ne ressent pas la divinité de D.ieu et Sa souveraineté, il n’est pas encore un véritable être humain, car l’essence de l’homme est la connaissance de D.ieu. Connaître le Créateur, être attaché à Lui, ressentir Sa présence — telle est la finalité du genre humain. Toutes les autres connaissances ne sont que secondaires. Il ne suffit pas de le savoir intellectuellement ou d’en parler, il faut une connaissance du cœur : il y a un Maître du monde, rien n’arrive par hasard, tout a un sens, tout est conduit vers une finalité — celle du Bien. « Il n’y a rien en dehors de Lui »Telle est l’explication des mots : “Hachem est l’Élokim”. C’est Lui qui dirige. C’est la force motrice qui se trouve derrière toute chose, Celui qui donne vie à toutes les créatures et les conduit toutes vers une finalité sublime et élevée. “Il n’y a rien en dehors de Lui” — c’est-à-dire : considérer la réalité comme séparée de Lui, comme matérielle et naturelle, dirigée uniquement par des lois naturelles, est une perception illusoire et erronée. La réalité du Créateur est la seule réalité ; mais l’accès à cette réalité n’est possible que par l’acquisition du Da’at. Sans ce Da’at, cette illusion d’un monde matériel influence notre perception et en efface totalement la présence du Créateur. Telle est la perception juive de ce monde-ci : il n’est qu’une écorce de la réalité, une image extérieure, une enveloppe qui dissimule quelque chose. Et à l’intérieur de tout se cache Dieu Lui-même. ’Hokhma et Bina — servantes du Da’atToutes les connaissances d’une personne doivent servir le Da’at, comme une échelle vers l’élévation. De même, toutes les connaissances et les compréhensions acquises par l’homme doivent l’aider et lui permettre d’acquérir le Da’at — l’esprit de sainteté. Mais l’intellect seul ne suffit pas : pour acquérir le Da’at, il faut aussi purifier son caractère, ses intentions et son cœur. Car ce n’est que dans une personne aux intentions pures, qui recherche une véritable réparation pour son âme, que le Da’at est capable de résider, comme cela est expliqué en détail dans la Torah 21 du Likouté Moharan. Certaines personnes ont une vision opposée : au lieu de chercher D.ieu dans tout, elles pensent que tout existe — sauf Lui. C’est le niveau spirituel le plus bas : « Il n’y a rien en dehors de moi ». Sur l’échelle qui monte vers le Da’at, c’est là l’échelon le plus bas et le plus grossier. Mais celui qui aspire, ne serait-ce qu’un peu, à une perception spirituelle et à une élévation, à la compréhension du côté intérieur des choses, se trouve déjà sur l’un des échelons qui mènent vers le haut — et c’est justement à lui que nos propos s’adressent… Rav Erez Moché Doron Ajouter votre commentaire !
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