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Blog : Torah-BoxLe mensonge du monde et la vérité d'Hachem !Dans la Paracha de Mikets, nous parlons de Yossef Hatsadik, que l’on fait sortir rapidement de la fosse. Et lorsque Pharaon raconte son rêve et demande une interprétation, Yossef lui dit : « Ce n’est pas moi ; c’est D.ieu qui répondra pour apporter la paix à Pharaon. » À première vue, voici une situation idéale où Yossef Hatsadik vit pleinement sa foi en Hachem, et même devant Pharaon, il souligne que tout provient d’Hachem. Mais en réalité, tout le monde sait que Yossef est arrivé là après un parcours de vie très difficile... À chaque étape de sa vie, il s’est retrouvé, apparemment, face à un mensonge immense. Cela a commencé par ses frères — les personnes les plus proches de lui — qui le haïssaient, l’ont jeté dans une fosse et l’ont vendu. Ensuite, dans la maison de Potiphar, il se comporta de la manière la plus irréprochable, mais au final, on s’est montré cruel envers lui avec mensonge et calomnie, jusqu’à le placer dans la fosse de la prison. Même dans la prison, il a rendu service au maître des échansons, mais pendant deux ans, il a vu comment ce dernier l’ignorait et ne lui rendait pas le bien qu’il avait reçu. En apparence, une vie très difficile dans l’ombre d’un mensonge mondial, ce qui aurait dû perturber en lui la foi en tout ce qu’il y a dans le monde. Mais Yossef a réussi à tout ignorer et à tenir bon. Comment a-t-il réussi ? Dans les livres saints, il est enseigné que notre monde s’appelle Le Alma Déshikra — « le monde du mensonge » — par opposition au monde futur, appelé Alma Dékechout, « le monde de vérité ». Lorsque Adam Harichon et ‘Hava étaient au Gan Éden, ils se trouvaient dans un monde de vérité. Le Sforno dit qu’au moment où le serpent voulut les chasser du Gan Éden, il attribua, en apparence, un mensonge au Saint béni soit-Il. Il dit qu’Hachem, à D.ieu ne plaise, avait Lui-même mangé de l’Arbre de la Connaissance et était devenu une divinité. Dès que le serpent attribua un mensonge à Hachem et que ‘Hava le crut, elle entra déjà dans les dimensions de notre monde, qui est un monde de mensonge. Elle a cru au mensonge — et c’est pourquoi elle a mangé. Cela signifie que, en réalité, ce qui a entraîné l’expulsion du Gan Éden, c’est le mensonge. Le mensonge nous a sortis du monde de vérité et nous a amenés dans ce monde-ci, qui est Alma Déshikra. Et de fait, nous nous trouvons dans un monde où le mensonge surgit de partout. Regardons maintenant plus en profondeur la manière dont nous percevons le monde... Si, supposons-le, nous avions une sorte de lunette à travers laquelle nous ne verrions que le bien, alors nous verrions un monde de vérité, où tous seraient véritables et tous seraient justes. Mais cela serait une réalité d’un mensonge extrêmement grand. Car c’est le mensonge qui nous a fait sortir du Gan Éden, et c’est encore le mensonge qui nous y fera revenir. Lorsque la personne se sent bien dans sa vie, où tout le monde est fidèle et droit, elle ressent en apparence que ce monde-ci est un monde merveilleux. Or il n’y a pas plus grand mensonge que cela, car ce monde-ci est un monde d’exil, vers lequel nous avons été envoyés pour expier notre faute, celle d’Adam Harichon. Si nous pensons que ce monde-ci est un monde bon et parfait, alors nous ne réparerons pas — et, à D.ieu ne plaise, nous ne pourrons pas revenir au Gan Éden, auprès d’Hachem. Afin que nous ne parvenions pas à une perception déformée du monde, Hachem nous fait une faveur : Il nous montre partout le grand mensonge de ce monde-ci et ainsi nous ne penserons jamais que ce monde est véritablement le monde authentique. Car c’est précisément lorsque l’homme voit le mensonge partout en tout endroit, il fait avec lui-même un examen de conscience et se dit : « Hélas, qu’ai-je vraiment à chercher dans ce monde-ci, si tout le monde ment ? » Et puisque, en vérité, il lui est difficile de trouver sa place au milieu du mensonge, la seule solution logique qu’il trouve est de s’attacher à Hachem, béni soit-Il. Alors il sait que tout vient d’Hachem et que tout est pour le bien, et en réalité tout le mensonge qu’il voit dans le monde est en fait un langage d’Hachem, afin que l’homme reconnaisse la vérité de ce monde-ci. Un homme qui choisit la vérité et s’attache à Hachem, dans la dimension de « et tu marcheras dans Ses voies », est en réalité un homme véritable dans un monde matériel. Mais il ne se trouve pas vraiment à l’intérieur de tout ce mensonge : il s’élève à un niveau plus haut. Ainsi, Hachem place devant l’homme une image claire d’une vie emplie de mensonge, afin que l’homme en tire la conclusion qu’il n’y a pas lieu d’investir outre mesure dans ce monde-ci. Plus il investira dans le Alma Déshikra, plus il risque de s’embrouiller avec des gens qui le tromperont de tous côtés. Mais lorsque l’homme décide de s’attacher à Hachem et de monter vers un monde plus élevé, en réalité ce qui l’a sauvé — c’est justement le mensonge. C’est ce que dit le roi David : « Moi, j’ai dit dans ma précipitation : tout homme est mensonger » (Téhilim 116, 11) et après avoir découvert : « Pour moi, être proche d’Élohim — cela est bon » (ibid. 73, 28), il a alors compris qu’il existe un monde à l’intérieur de notre monde. En réalité, dans le monde de l’action ('Olam Ha'assia), il y a deux mondes : le Alma Déshikra et la dimension d’un avant-goût du monde futur. C’est un monde d’attachement à Hachem, d’attachement aux Tsadikim, d’attachement à la Torah et l’attachement aux bonnes Middot. « Si tu agis ainsi, heureux es-tu et tu auras du bien ; heureux es-tu dans ce monde-ci et tu auras du bien dans le monde futur » (Avot 6, 4). C’est pourquoi un homme qui souffre du mensonge et de la tromperie dans ce monde-ci ne doit pas trop s’effrayer. On lui montre simplement la vérité sur notre monde : car s’il ne voyait pas cela, il ne se tournerait pas non plus vers Hachem. Le monde du mensonge se trouve à la racine de la culture grecque. Les Grecs ont apporté à notre monde une culture de progrès, de désirs, un monde de cirques et de théâtres — en apparence un monde avancé, mais entièrement mensonger. Ils ont essayé de contraindre les Juifs à écrire sur la corne du bœuf qu’ils n’avaient pas de part au D.ieu d’Israël, mais cela même est leur grand mensonge. Si les Grecs se considéraient comme un peuple cultivé et affirmant que chacun doit faire dans le monde ce qu’il veut, alors ils auraient aussi dû laisser les Juifs faire ce qu’ils voulaient et ne pas leur imposer leur opinion. Même de nos jours, il y a des personnes qui vivent dans la culture de la Grèce. Elles prêchent constamment la liberté et l’égalité, mais elles ne comprennent pas que ceux qui gardent la Torah ont eux aussi droit à leur liberté, à leurs désirs et à leurs valeurs. C’est précisément cela, le grand mensonge des Grecs : ils prêchent à tous l’illumination, la loyauté et l’égalité pour tous les peuples — mais leurs propres frères, ils les méprisent, ils cherchent à les écraser, en ignorant totalement leurs valeurs. À ‘Hanouka, il y eut la victoire de la vérité sur le mensonge et la lumière du Ner (bougie) ‘Hanouka illumina le monde par le triomphe du monde de la Torah. C’est cela qui a vaincu en ces jours-là, et, avec l’aide du Ciel, c’est ce qui, finalement, vaincra aussi en notre temps… Ajouter votre commentaire !
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