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Blog : Torah-Box

Vayigach - Les pleurs de Yossef, faiblesse ou grandeur ?

Dans la Paracha de Vayigach, nous voyons explicitement que Yossef avait du mal à se retenir de pleurer, il éclata en pleurs... 

Lorsqu’il se révéla à ses frères, il est écrit : « Et Yossef ne put se contenir devant tous ceux qui se tenaient là. » Selon le sens simple, on explique que c’était à cause des Égyptiens, mais certains commentateurs expliquent selon le sens littéral qu’il ne pouvait pas se retenir de pleurer. Et en effet, immédiatement dans le verset suivant, il est écrit : « Et il éleva sa voix en pleurant », et pas seulement en pleurant, mais : « Les Égyptiens entendirent, et la maison de Pharaon entendit. » Même ensuite, Yossef ne cesse pas de pleurer. « Il tomba sur le cou de son frère Binyamin et pleura » ; « il embrassa tous ses frères et pleura sur eux ». Plus tard, quand il rencontra son père, il pleura aussi, et encore une fois lorsqu’il parla à ses frères après la mort de son père : « Yossef pleura lorsqu’ils lui parlèrent. »

À première vue, il y a ici un grand étonnement : en effet, Yossef est décrit comme celui qui était au sommet de la maîtrise de soi. Il se maîtrisa face à la femme de Potiphar, il se maîtrisa douze ans dans la maison d’emprisonnement, il garda sa sainteté et se garda aussi face à ses frères. Et pourtant, la Torah dit : « Et Yossef ne put se retenir », et elle décrit comment, à chaque occasion, il éclata en pleurs. 

Comment Yossef n’a-t-il pas réussi à se maîtriser ?

Mais c’est précisément ici que se trouve le secret des pleurs. Cette qualité peut être observée chez les justes dans toutes les générations. Les justes ont le pouvoir de faire une distinction. Ils peuvent maîtriser très fortement leurs forces intérieures, leurs forces de pensée et d’émotion, et principalement la force de l’action. On trouve aussi chez les justes des pleurs, mais leurs pleurs viennent d’un autre endroit. Ce sont des pleurs qui viennent de la prédominance de l’âme sur le corps.

Dans les livres saints, il est rapporté que lorsque, chez une personne, il y a un manque de contrôle sur ses réactions, il s’agit d’une situation où il y a prédominance du mauvais penchant sur le corps de la personne. Le mauvais penchant cherche toujours comment dominer l’homme. Il cherche des points de faiblesse, comme la dépression, la peine, la jalousie, la convoitise, etc. Lorsque le mauvais penchant prend le dessus sur l’homme, celui-ci perd le contrôle de lui-même, et en conséquence il donne libre cours à tout son monde émotionnel, ce qui peut se manifester par des pleurs. Dans cette situation, toutes les forces intérieures de la personne s’effondrent d’un coup, à D.ieu ne plaise, et alors la personne a très honte d’elle-même. Lorsque ses pleurs éclatent au dehors, cela vient du sentiment que quelque chose lui est arrivé dans son âme. Les piliers de l’âme se sont effondrés et l’âme se déverse au dehors. C’est la raison pour laquelle les gens ont l’habitude de regarder les pleurs comme quelque chose de bas et d’humiliant.

Mais chez les justes, leurs pleurs viennent d’un lieu où l’âme prédomine sur le corps. C’est pourquoi, même Yossef le juste, qui avait des forces intérieures immenses pour tenir avec une bravoure suprême face au mauvais penchant, lorsque l’âme se renforça en lui du fait de l’influence de la sainteté, de la rencontre avec les frères et de la force de l’unité, dans ce cas-là, il ne pouvait pas se retenir. Les pleurs de Yossef expriment quelque chose de tout à fait différent de pleurs provenant de la chute des forces intérieures aux mains du mauvais penchant. 

Les pleurs de Yossef étaient véritablement le chant de l’âme : c’est le monde spirituel venant au contact du monde matériel. De tels pleurs élèvent et font grandir.

Comment peut-on vraiment distinguer de quel type de pleurs il s’agit : est-ce des pleurs provenant de la prédominance de l’âme sur le corps, ou bien s’agit-il de pleurs venant de la prédominance du mauvais penchant sur le corps ? La différence est unique. Il faut examiner à quoi ces pleurs amènent la personne. Lorsque l’âme prédomine sur le corps de la personne, ces pleurs amènent la personne à une grande joie. En revanche, lorsque le mauvais penchant prédomine, ces pleurs amènent la personne à la tristesse…

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Dernière mise à jour, il y a 28 minutes