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Blog : Torah-BoxLes 3 ingrédients d'un mariage réussi !La plupart d’entre nous, si ce n’est pas déjà fait, finiront par se marier un jour. Combien d’entre nous prévoient de divorcer ? Si on suit les statistiques, la moitié y passe… Alors comment ne pas tomber dans cet engrenage ? Les relations dans nos vies déterminent en grande partie notre niveau de bonheur. Le choix de la personne avec qui nous nous marions est sans doute la décision la plus importante que nous prendrons pour notre bonheur… celui de nos enfants, et même celui de nos parents. Nous formons et donnons des licences pour presque toutes les activités imaginables : médecins, avocats, plombiers, chefs, décorateurs d’intérieur — tous doivent prouver leur compétence avant qu’on accepte de leur faire confiance. Mais pour les sujets les plus essentiels de la vie, ceux qui comptent vraiment, il n’existe aucune formation : pas de diplômes pour devenir parent, pas d’école du bonheur, pas de doctorat en relations humaines. La plupart d’entre nous abordons l’amour et le mariage comme des orphelins, sans tirer profit de l’expérience accumulée par les générations précédentes. Nous nous retrouvons seuls face aux grandes questions — qu’est-ce que le mariage ? comment trouver la bonne personne ? comment construire un mariage heureux et épanouissant ? — en avançant à tâtons et en commettant toutes sortes d’erreurs… au risque de blesser des gens au passage. Aujourd’hui, le mariage ressemble à un accident évolutif. Après une phase de rencontre, de fréquentation et d’engagement romantique, vient un moment d’incertitude. Le couple se retrouve face à la question terrifiante : « Et maintenant ? » La réponse par défaut les envoie à l’autel, promettant de vivre heureux jusqu’à la fin de leurs jours. Espérons-le. Le judaïsme enseigne que D.ieu a créé le monde afin que l’homme mène une vie empreinte de sens et de plaisir. Il souhaite que nous ayons tout. Et Il nous a donné un manuel d’instructions pour y parvenir : la Torah, Torat ‘Haïm — littéralement, « les instructions pour vivre ». Comment la Torah décrit-elle l’état du mariage ? Félicité éternelle ? Enchaînement ? La vision juive du mariage est celle de deux moitiés devenant une seule, se complétant. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2,24). Le mariage est ce processus de devenir « une seule chair ». Ce n’est ni une simple association, ni un pacte de colocation à vie, ni un avantage fiscal, ni une manière de partager les tâches ménagères. C’est l’unification profonde de deux moitiés d’un même être. Que faut-il pour accomplir cette unification ? Imaginez le mariage comme un voyage sur la route de la vie. Vous avez la voiture, le carburant, la nourriture — tout est prêt. Qu’est-ce qui permettra aux deux voyageurs dans cette voiture d’être véritablement « unis » ? Une destination commune : il faut vouloir aller au même endroit. On ne va pas skier avec quelqu’un qui veut aller à la plage. Un engagement clair : on n’arrive jamais à destination si l’un des deux peut faire demi-tour à tout moment. Une véritable affinité : si les deux ne se supportent pas, le voyage sera intolérable. Les objectifs de vieL’essence du mariage est l’engagement à poursuivre ensemble des objectifs de vie. Un mariage a besoin d’objectifs clairs, partagés entre le mari et la femme. C’est évident… mais souvent ignoré. Je connais un couple presque divorcé parce qu’après quelques années, il voulait des enfants et elle refusait d’en avoir. Ils étaient sortis ensemble pendant cinq ans… sans jamais aborder le sujet ! Ce cas n’est pas isolé. Les couples se séparent pour des divergences d’opinions sur : Les valeurs partagées et les priorités communes créent une structure qui unit les conjoints et leur permet de devenir « une seule chair ». Beaucoup pensent que le mariage lui-même est un objectif de vie. Que « tout ce dont on a besoin, c’est d’amour ». Faux. Le mariage n’est pas un but en soi. Attendre du mariage qu’il remplisse tous nos besoins mettra sur le couple une pression impossible à supporter. Si vous êtes un être déprimé et célibataire ? Vous serez déprimé et marié. Les objectifs de vie sont ces choses essentielles pour lesquelles vous seriez prêt à faire des sacrifices — et peut-être même à mourir. Ils ne changent pas facilement. S’ils changent au moindre vent, c’est qu’ils ne sont pas importants. Les valeurs, ce sont des qualités comme l’honnêteté, l’intégrité, la loyauté, la bonté. Si elle n’est pas gentille avec sa famille, ne vous attendez pas à ce qu’elle le soit avec la vôtre. Ne remettez pas la discussion des objectifs de vie à plus tard, en espérant trouver un terrain d’entente une fois mariés. Les goûts changent, mais le caractère est difficilement modifiable. Si vous ne définissez pas vos objectifs, la société le fera à votre place. Et la société moderne valorise surtout la richesse et le succès, pas la sagesse ni le bonheur. Avant le mariage, demandez-vous : Beaucoup demandent : Pourquoi se marier ? Pourquoi ne pas vivre la relation sans l’institution ? Le judaïsme enseigne que l’homme et la femme étaient à l’origine une seule entité. Ils ont été séparés, puis réunis. Le mariage est la réunification de ces deux moitiés. Ce n’est pas de la poésie. C’est une réalité métaphysique. Êtes-vous « engagé » envers votre main ? Non. Vous êtes votre main. Vous ne l’amputeriez que si elle devenait gangrenée. Pas si elle est blessée, pas si elle est moins jolie qu’une autre, pas si elle vous gêne. Le mariage est similaire : on s’y tient jusqu’à ce que ce soit destructeur. On divorce lorsqu’il y a abus, violence, destruction — pas lorsque « la magie s’est envolée ». Personne ne coupe sa main parce que « ce n’est plus amusant ». Le problème ? Nous confondons confort et plaisir. Le confort, c’est l’absence de douleur. Le plaisir authentique demande toujours des efforts : élever des enfants, maîtriser un sport, progresser dans sa carrière. Le mariage n’est pas confortable. Il demande du travail, de l’abandon de soi, de la confrontation avec ses propres défauts. Mais c’est précisément ce travail qui transforme l’être humain. Le célibataire, même formidable, reste centré sur lui-même. Le mariage l’oblige à devenir un donneur, pas seulement un preneur. Sans engagement total, le couple n’est qu’une colocation. Tant qu’une sortie est envisageable, elle finira par être empruntée. Amour ou passion ?Beaucoup confondent amour et passion. La passion naît du désir : elle est intense… puis s’éteint. L’amour naît de la connaissance profonde de l’autre. On ne peut pas aimer quelqu’un qu’on ne connaît pas, comme on ne peut pas aimer un livre qu’on n’a pas lu. Dans la Torah, l’amour arrive après le mariage : « Iths'ak prit Rivka… et il l’aima » (Genèse 24,67). L’amour véritable grandit au fil des années, comme l’enseignent trois générations d’un même père : Bien sûr, il faut de l’attirance. L’intimité est essentielle. Mais elle n’est que le prolongement d’une véritable beauté intérieure. Pour choisir un(e) conjoint(e), recherchez : – une destination commune : des objectifs de vie compatibles Le mariage n’est pas un hasard, ni une loterie. C’est une construction profonde, pensée, engagée — et c’est cela qui en fait la plus grande source de croissance et de joie. Dan Silverman Ajouter votre commentaire !
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