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Blog : Torah-BoxComment s'adresser à D.ieu en situation de grande détresse ?Question : “J’attends depuis longtemps des délivrances pour les nombreuses difficultés que je traverse mais je ne vois pas de lumière au bout du tunnel… Dois-je accepter ma situation avec foi et confiance en D.ieu, sans rien faire d'autre, malgré ma détresse ?” Réponse du rav Boyer :Dans la Paracha de Vayigach, lorsque Ya'akov Avinou appela ses fils : « Rassemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera à la fin des jours », Rachi explique, selon les propos de nos Sages : « Il voulut révéler la fin, mais la Présence divine se retira de lui, et il commença à dire d’autres choses. » Les commentateurs expliquent, selon le sens simple, que Ya'akov Avinou voulut révéler à ses fils la fin, mais puisque cette fin était lointaine, la Présence divine se retira de lui : car s’il la leur avait révélée, ils n’auraient pas pu tenir bon jusqu’à la délivrance. Cependant, il est expliqué dans les livres saints qu’il y a ici un sujet plus profond concernant les deux “temps de fin” de la délivrance. Le prophète dit au sujet de la délivrance : « ?????????? ???????????? » (Isaïe 60, 22). Il existe un Kets, une fin de « Be’itta » (en son temps) et une fin de « A’hichéna » (j’avancerai la fin), et, comme le précisent les commentateurs, il s’agit de deux fins totalement différentes. La signification est que si la délivrance vient « en son temps », il s’agit d’une délivrance préparée à l’avance, car déjà avant notre exil cette forme de délivrance avait été préparée. Mais une délivrance de type « A’hichéna » est d’une toute autre dimension, car cette délivrance-là naît de nouveau. Autrement dit, pour ainsi dire, il existe une très grande différence, tant dans la délivrance elle-même que dans ce qui surviendra après la délivrance — et cela dépend fortement du fait qu’elle soit de type Be’itta ou A’hichéna. Dans les livres sacrés, il est dit que la dimension de A’hichéna ressemble à celle de la lumière dissimulée au commencement de la Création. Comme l’explique le saint Ari, Hachem a enfoui dans la Création la possibilité de la lumière cachée (Or Ganouz), et son rayonnement ne s’est dévoilé qu’à la suite de la brisure, ce qui n’existait pas au début de la Création. Nous continuons chaque jour à demander : « Qu’une lumière nouvelle illumine Sion, et puissions-nous tous être bientôt dignes de sa lumière. » Quel est le secret de A’hichéna ? Comment peut-on mériter cette délivrance-là ? C’est ce secret que Ya'akov Avinou nous enseigne dans notre Paracha. Ya'akov Avinou voulut révéler à ses fils la fin — c’est-à-dire la fin de type Be’ittah — mais la Présence divine se retira de lui. Quelle est la signification du retrait de la Présence divine d’auprès de l’homme ? Dans les livres sacrés, il est rapporté que lorsque, à D.ieu ne plaise, la Présence divine se retire, la première chose que l’on doit faire — c’est crier. Lorsque le peuple d’Israël se tint devant la mer des Joncs et soudain vit la mer devant eux et l’armée d’Égypte derrière eux, c’était une situation de retrait de la Présence divine, c’est pourquoi ils crièrent. Ainsi en fut-il également pour la reine Esther : lorsqu’elle entra dans la maison des idoles et que la Présence divine se retira d’elle, elle cria : « Mon D.ieu, mon D.ieu, pourquoi m’as-Tu abandonnée ? » Dans l’intériorité des choses, il est expliqué que lorsque la Présence divine se retira de Ya'akov Avinou, elle ne se retira pas de lui pour qu’il ne révèle pas — bien au contraire : c’est précisément là qu’il révéla à ses fils le secret du retrait de la Présence divine. Il dit à ses fils : Sachez-le, si, à D.ieu ne plaise, la Présence divine se retire d’un Juif — il doit crier, et lorsque le Juif crie, la délivrance arrive. Et le Beth G'nazaï écrit que ceci constitue un enseignement pour toutes les générations, pour chaque Juif, collectivement et individuellement. Lorsqu’il a une détresse, bien qu’il croie et sache que tout est pour le bien, néanmoins il ne se repose pas et ne reste pas calme, mais il crie du fond de son cœur vers Hakadoch Baroukh Hou, et ce cri peut faire naître un état nouveau de A’hichéna. Le cri n’avance pas la délivrance déjà prévue — il fait naître une nouvelle délivrance, qui n’était pas prévue auparavant. D’après ce que nous avons expliqué, on peut peut-être également éclairer ce qui est écrit : d’un côté, l’homme est jugé à Roch Hachana, et de l’autre côté, il est jugé aussi chaque jour. À Roch Hachana, l’homme est jugé selon la dimension de son Be’itta personnel, mais chaque jour, on le juge : peut-être criera-t-il, peut-être ne restera-t-il pas tranquille et se tournera-t-il vers Hachem ; alors il méritera immédiatement A’hichéna. Ainsi c’est cela, le secret de « il voulut révéler la fin » : lorsque la Présence divine se retire d’un Juif, il doit crier et rapprocher la délivrance. Et c’est ce qu’il faut enseigner à tout Juif lorsqu’il souffre et traverse des difficultés. Lorsqu’une personne est en détresse, elle doit bien sûr essayer de rechercher les racines du problème, mais aussi apprendre à gémir et à crier... Ajouter votre commentaire !
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