Blog : Frum Music

La question ici n'est pas si on peut les consommer, mais d'apposer un hercher (certification de cachrout) sur les albums des artistes. Cela devient une nécessité pour 'Le Comité de la Musique Juive', sous la responsabilité de R' Ephraim Luft de Bnei Brak, qui dénonce, selon lui le style pop, africain... trop prononcé dans les derniers opus, et refuse de laisser s'introduire des musiques aux tendances 'goyish'. "Nous sommes prêt à adopter Bach ou Bethoven, des musiques qui ont de la distinction, mais des styles 'goyish' africain [...] Nous admettons que les temps ont changé mais nous essayons de rester fidèle à nos principes".
Ce comité propose de certifier d'une cacherout les albums, une certification qui determinera si l'album en question est 'conforme' ou non. Qui parle de cacherout, parle de règles, normes, qui fixeront les conditions à valider pour obtenir la certification. Mais qui les fixera' Sur quels critères' Rigides ou souples'
Toutefois un problème apparent et conséquent se pose, et comment obtenir l'approbation de tous, tout le monde n'a pas ses même critères, référence, chaque communauté avec ses Rabbanim, trop stricte pour l'un, trop rigide pour l'autre. Il ne s'agit pas d'un thème comme celui de la nourriture, qui présente une part d'objectivité conséquente (par exemple on sait que dans l'usine on manipule des produits non cacher, donc on interdit l'aliment, les avis rigoristes s'expliquent objectivement), mais dans le domaine de la musique, la part de subjectivité est prépondérante, une guitare électrique, non, mais un synthétiseur, oui, mais pourquoi' Certes on répondra que l'un est trop 'goyish' et l'autre acceptable. Sur quels fondements' 'ton ressenti', mais le mien n'est pas le tient!'.Il est vrai que certains artistes franchissent certaines limites, mais encore une fois il sera difficile de définir avec précision ces limites. Cela renvoi au célèbre débat de la restriction personnel et restriction collective, qui a porté notamment sur internet. Une question s'ajoute le prix du CD changera' la certification coûte de l'argent, peut-être au frais du producteur de l'opus'Une idée intéressante, peut-être impossible en pratique, et selon certains un moyen de taxer économiquement un marché, désormais florissant!