Victimes de Bombay
Les médias israéliens ont publié dimanche, en début d'après-midi, les noms des victimes de l'attaque perpétrée contre le siège de la communauté Habad à Bombay : il s'agit donc du délégué du mouvement Loubavitch dans la région ainsi que de son épouse, Gabriel et Rivka Hotlzberg, d'Aryeh Leib Teitelbaum, de Yocheved Orpaz, de Ben Zion Krauman et de Norma Shwartzbalt Rabinovitz.
Ils ont tous été reconnus par les autorités israéliennes comme «victimes d'actes de terrorisme», ce qui signifie notamment que leurs familles seront prises en charge par le ministère de la Défense, mais également par les services de l'Agence Juive. La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a pour sa part annoncé avoir donné toutes les consignes nécessaires à l'accueil en Israël de Sandra, la femme indienne qui s'occupait de l'enfant de la famille Holtzberg, Moshé, et qui l'a sauvé des mains des ravisseurs.
Un appareil de l'armée de l'air israélienne s'est envolé dimanche après-midi vers Bombay avec une équipe de spécialistes chargés d'effectuer l'identification définitive des victimes.
La famille du couple Holtzberg a de son côté demandé aux autorités d'assurer le retour des deux corps en Israël «avant la nuit de dimanche». Ils seront enterrés au cimetière du mont des Oliviers.
Le Premier ministre Ehud Olmert a quant à lui souligné que «les images des victimes juives et le spectacle effroyable des responsables du Beth Habad enveloppés dans leurs châles de prière nous ramènent à des choses du passé dont on était en droit d'espérer qu'elle ne se reproduiraient plus jamais».
Une des victimes du massacre, Norma Shwartzbalt Rabinovitz, était une femme originaire du Mexique, âgée de cinquante ans, qui devait recevoir la nationalité israélienne. Deux de ses enfants avaient déjà réalisé leur Alyah, et au terme de son voyage à Bombay, elle devait également s'établir dans le pays.
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Prière du pape pour les victimes
Le pape Benoît XVI a récité, dimanche, une prière spécialement destinée aux «victimes de la violence qui ne fait aucune distinction» en Inde et au Nigéria, où selon des sources humanitaires et religieuses, «plus de trois cents personnes» (voire «près de quatre cents», d'après un imam local) ont été tuées, vendredi et samedi, au cours des violents affrontements qui ont éclaté entre les communautés musulmanes et chrétiennes de la ville de Jos, située dans le centre du pays.
Vous voyez le Benoit XVI n 'a pas la mangue de bois