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PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 23 juillet


Tony Blair entame à Jérusalem
sa mission d'émissaire du Quartet

par Alastair Macdonald
JERUSALEM (Reuters) - L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a entamé à Jérusalem sa nouvelle mission d'émissaire du Quartet des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient formé des Etats-Unis, des Nations unies, de l'Union européenne et de la Russie.
Ceux-ci lui ont confié la tâche limitée, dans un premier temps du moins, de leur présenter d'ici à la fin septembre une stratégie de réformes économiques et institutionnelles de nature à favoriser la création d'un Etat palestinien stable et viable dans le cadre d'un accord de coexistence durable avec Israël.

Alors qu'Arabes palestiniens et Juifs israéliens se disputent encore âprement le même espace soixante ans après la fin du mandat britannique sur la Palestine, la mission confiée à l'ancien Premier ministre est jugée "impossible" par de nombreux observateurs sceptiques de la scène proche-orientale.
Mais Blair, qui a eu à Amman une entrevue qualifiée de "positive" avec le chef de la diplomatie jordanienne Abdelelah al Khatib en prélude à sa venue à Jérusalem lundi et à Ramallah mardi, affiche son optimisme quant à ses chances de faire bouger les choses dans ce dossier jusque-là inextricable.
Dans le sillage de Blair, Khatib et son homologue égyptien sont attendus mercredi en Israël pour une visite inédite destinée à promouvoir auprès du Premier ministre israélien Ehud Olmert le plan de paix de la Ligue arabe offrant à Israël une paix totale contre un retrait de tous les territoires arabes occupés en juin 1967.



UN AIR DE DEJA-VU


Blair, qui doit rencontrer dans la journée les ministres israélien des Affaires étrangères et de la Défense, Tzipi Livni et Ehud Barak, devrait adopter dans un premier temps une attitude d'écoute et ne pas se répandre en déclarations à la presse, a prévenu la semaine dernière son porte-parole.
Il consacrera sa journée de mardi à des entretiens avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah et avec Olmert à Jérusalem. Mais aux yeux des Israéliens et de Palestiniens blasés, son ballet diplomatique a un air de déjà-vu et la presse locale qui en rend compte semble ne rien en attendre de concret.
Miri Eisin, porte-parole d'Olmert, veut croire cependant que la contribution de Blair à la mise sur pied d'institutions palestiniennes sérieuses contribuera au développement du dialogue entre les deux protagonistes.
Mais les obstacles en ce sens se sont accrus avec la partition de facto entre Gaza, aux mains du Hamas, et la Cisjordanie, contrôlée par Abbas.
De plus, le gouvernement Olmert pourrait s'avérer trop affaibli pour faire les concessions indispensables sur les colonies juives de Cisjordanie et l'audience de Blair lui-même auprès de la partie arabe risque d'être obérée par son alignement systématique sur les Etats-Unis en Irak.
Pour couronner le tout, le Quartet n'est pas unanime pour laisser à Blair une manoeuvre de négociations plus large que son mandat initial comme il le souhaiterait, les Etats-Unis tenant notamment à conserver l'initiative diplomatique par le biais de leur secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, attendue bientôt dans la région.
L'ancien Premier ministre britannique dispose à l'inverse de plusieurs cartes dans sa main: sa proximité politique avec Bush lui confère un surcroît d'autorité et l'intérêt commun d'Olmert et Abbas serait théoriquement de ne pas lui mettre de bâtons dans les roues afin de renforcer leur influence chancelante auprès de leurs opinions publiques respectives.
Membre Juif.org





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