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Blog : Alain AzriaLe candidat Netanyahou en visite à Paris / Par Josiane Sberro![]()
Le candidat Netanyahou en visite à Paris
En visite électoral auprès du Président français, Monsieur Binyamin Netanyahou a invité quelques militants, journalistes et responsables institutionnels à une rencontre « Questions-réponses », précisant son programme de gouvernement et ses espérances.
Ce que l'on peut dire à chacun de ses passages à Paris, c'est que Monsieur Netanyahou est une bête politique affirmée. Il joue avec son public, joue avec la langue française qu'il pratique fort bien.
Son argumentaire est clair et sans détour. On peur aimer ou détester, il se positionne sans état d'âme.
C'est un immense bonheur que d'être juif en France aujourd'hui, s'est il exclamé en arrivant à la tribune et en français !
Votre président a fait une correction historique de la politique française. Nos discussions de ce jour confirment le net changement de cap. Nous avons tout d'abord parlé de l'Iran. Sur ce point nos points de vue convergent totalement.
Face au problème de la bombe iranienne, ce qui est nouveau à l'heure actuelle, ce n'est pas le compte à rebours qui approche de sa conclusion, mais l'émergence sur la scène politique, de deux hommes dont le crédit international et la volonté de lutter contre l'Iran sont immenses.
Je veux nommer le Président Sarkozy et le futur Président Obama.
Nous arrivons à un tournant historique : Pour la première fois un régime fanatique se dote de telles armes de destruction.
De ces deux hommes politiques j'ai entendu des prises de position claires contre un possible Iran nucléaire. L'effondrement du prix du pétrole a provoqué un effondrement de l'économie iranienne qui se retrouve donc plus sensible aux pressions.
Nous sommes à un carrefour de décisions; si nous n'agissons pas l'histoire nous jugera. De mes rencontres avec les Présidents Sarkozy et Obama, je pense que nous approchons d'une situation positive. A présent je réponds à vos questions.
Question : Allez-vous comme le Président Sarkozy pratiquer des ouvertures vers la gauche une fois élu ?
N. J'ai toujours parlé clairement ; je ne peux changer mes positions, qui se résument ainsi: - Jérusalem unifiée et indivisible comme capitale d'Israël - Pas un seul réfugié de retour en Israël - Pas de retour aux frontières de 1967. Les concessions d'Olmert par rapport au Golan et aux Syriens ne m'engagent absolument pas. Je garde le Golan.
Mon programme de politique générale se résume en quatre points prioritaires, dont je m'occuperai dès la première heure de mon élection : - Le tsunami économique vécu par Israël - L'Iran - Le Hamas et ses roquettes sur le Sud du pays - Accélérer un véritable processus de paix avec les palestiniens à la fois économique et politique.
Vivre en paix c'est développer l'économique avec le politique. Pour établir cette paix nous avons besoin d'alliés à l'extérieur, mais surtout d'alliés entre nous à l'intérieur du pays. J'aurai donc un gouvernement aussi large que possible.
Question Le Hamas a rompu la trêve. Que comptez-vous faire ? N : Quatre mille roquettes sont tombées sur le Sud. Nous sommes tenus de changer cette réalité, et de passer à une politique de dissuasion. Aucun chef d'état où qu'il se trouve n'accepterait de recevoir quatre mille roquette sur les civils de son pays sans réagir. Il nous faut un changement total et je le ferai dès la première heure.
Question : Comment allez vous gérer le problème démographique ? N. Pour régler en partie ce problème j'ai déjà en 2003 utilisé un moyen qui a bouleversé la tendance : le changement du barème d'attribution des allocations familiales. Nous avions découvert un stratagème que nous payons encore.
Les allocations Familiales n'étant pas plafonnées, nous avons découvert des mariages-divorces incessants entre arabes Israéliens et femmes de Gaza, de Cisjordanie ou de Jordanie. Certains de nos arabes Israéliens avaient atteint le chiffre record de cinquante, soixante enfants déclarés. Les sommes versées atteignaient des sommets inconsidérés.
En plafonnant les Allocations à six enfants je me suis fait mal voir de tous car de nombreuses familles honnêtes en ont payé le tribu. Mais dès 2005 le nombre de naissance dans la population arabo-musulmane d'Israël a retrouvé sa courbe normale. J'ai arrêté la menace mais je l'ai payé très cher.
Question : La Russie s'oppose aux mesures contre l'Iran et leur fournit des armes. Quelle est votre position ? N : Je maintiens qu'il faut parler avec la Russie avec son gouvernement, avec Poutine. Je compte le faire. Une action effective contre l'Iran ne dépend pas du seul Conseil de Sécurité ; elle dépend aussi de la position des USA, de la France, de l'Europe et, un peu d'Israël !
Question : On redoute de grosses pressions américaines. Livni a dit qu'elle serait la meilleure interlocutrice d'Obama. Comment répondre à ces futures pressions ? N : Ma biographie le prouve ; j'ai une parfaite connaissance des USA et de leur politique. Obama est absolument ouvert, j'ai eu de nombreux dialogues avec lui qui le prouvent. Je connais le Congres et le fonctionnement des institutions. Je saurai collaborer avec Obama et préserver les relations avec Israël.
Question : Vous n'avez rien dit de Guilad Shalit ? De l'économie ? Serez-vous Keynnesien ? N : J'ai longuement parlé de Guilad avec le Président Sarkozy et avec le Député Goasguen. Nous avons le devoir de ramener cet enfant à la maison. En économie il est inutile de me citer des noms savants, je veux être un pragmatique. Dans les conditions extrêmes il faut des actions régulatrices du gouvernement
Il n'y a ni loi ni Thora dans une telle crise. Mais simplement un « Que faire » ? J'ai étudié l'économie à Polytechnique aux Etats-Unis. On m'y a appris que dans des situations inhabituelles, on oublie tous les modèles théoriques et l'on prend sur le terrain la meilleure décision.
En 2003 la situation économique d'Israël était bien plus grave qu'à l'heure actuelle, avec 400 000 chômeurs ; J'y ai fait face et j'ai sauvé la caisse de retraite des 100 000 petits épargnants qui avaient investi dans les fonds de pension. Il y a des choses à faire. On peut en sortir. Quatre lignes force : - Baisser les impôts vite et fort - Garantir avant tout les centres de recherche les Universités et les petites entreprises d'ingénierie dont j'associe les membres aux structures de formation. - Je m'attache à créer des changements structurels d'infrastructure et de transport. - Les terres du cadastre doivent être mis en valeur, construction de routes e t d'infrastructures afin de développer la construction.
Nous nous sommes séparés sur ces termes
Compte rendu de Josiane Sberro conférence organisée par le Crif Photos /Alain Azria
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