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Blog : Michel Garroté

2008 - Pensées de fin d'Année

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Miguel Garroté ? Je reproduis, ci-dessous, quelques articles de mon cru, articles parus au cours de l'année 2008 qui s'achève. Ces articles contiennent les quelques pensées que j'aurais pu reformuler en cette fin d'année. Mais pourquoi réécrire ce qui a déjà été écrit et encore écrit ? Celles et ceux qui n'ont pas toujours trouvé le temps de lire, au cour de 2008, trouveront ci-dessous - je le souhaite - quelques informations et quelques commentaires éclairants.
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Israël - Le 3 janvier 2008, j'écrivais que Martin Birnbaum, sur LibertyVox, se demande, à juste titre, ce que la France attend d'Israël ? Et Martin Birnbaum donne la seule réponse qui colle à la réalité : la France veut l'apaisement. La France veut qu'Israël rende les territoires qui permettraient, de créer, un Etat palestinien, avec la bande de Gaza réunie à la Cisjordanie, chose jamais faite dans l'histoire de la région. La France veut, aussi, qu'Israël aide Mahmoud Abbas, chef de l'autorité palestinienne. Martin Birnbaum constate ? et c'est la triste réalité ? que la realpolitik de la France « la pousse à tenter de rallier à sa position tout ceux qui, en Europe, penchent depuis longtemps du côté des palestiniens, des pays arabes et, tout dernièrement, du côté de l'Iran ». Et Birnbaum de poser la question suivante et d'y répondre : « Mais comment peut-on faire la paix avec des gens qui veulent vous tuer ? Réponse : on ne peut pas. Et tant pis si l'Europe et le reste du monde font semblant de ne pas comprendre les objectifs de l'Iran, du Hezbollah et du Hamas qui se résument à vouloir la destruction d'Israël ». Et Birnbaum touche le point sensible en demandant : « La peur (ndlr de la France) de perdre certaines de ses positions économiques dans le monde arabe ou le souhait (depuis De Gaulle) de s'associer au monde arabo-musulman pour faire pièce à l'empire américain, valent-ils le prix de la disparition d'Israël ? ».
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Shoah - Le 5 janvier, à la question « Pensez-vous que la négation de la shoah est une liberté d'expression ou un délit raciste ? », je répondais : Ce n'est pas une question de liberté d'expression. C'est une question de conscience. Il y a eu et il y a encore des génocides. Il y a eu le génocide arménien. Il y a le génocide du Darfour. Sur une échelle plus grande et sur une période plus longue, il y a eu les 100 millions de victimes du communisme dans le monde entre 1917 et 1992. Cependant, il demeure ce que j'appelle l'exception de la shoah. Et en conscience, je ne peux pas tolérer la négation de cette exception qu'est la shoah. Parce que, justement, c'est une question de conscience et non pas une question de liberté d'expression. Pourquoi, en conscience, dis-je qu'il y a l'exception de la shoah ? C'est très simple. Certes, il y a eu et il y a encore des génocides. Certes, le communisme a fait plus de victimes que le national-socialisme. Mais il y a une particularité unique qui est propre à la shoah. C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que dans des pays de culture judéo-chrétienne le peuple choisi par Dieu a fait l'objet de déportations et d'exterminations minutieuses, planifiées jusque dans les moindres détails logistiques et administratifs. Des Allemands et des collaborateurs ont organisé cette monstruosité en terre judéo-chrétienne avec la même discipline et la même sérénité que s'il s'agissait des bêtes contaminées, de bovins atteints de la maladie de la vache folle ou de poules atteintes de la grippe aviaire. Après cette monstruosité, ces mêmes Allemands et ces mêmes collaborateurs ont déclaré à leurs juges, qu'ils avaient simplement obéi aux ordres et qu'ils n'avaient pas eu le choix. En ma qualité de catholique et en ma qualité de journaliste, j'ose affirmer ici que nous avons tous une conscience. Et que par conséquent, nous ne pouvons pas dire que nous obéissons simplement aux ordres et que nous n'avons pas le choix. En conscience, nous avons le droit de choisir, le droit de désobéir et le droit de résister. C'est pour cela que la négation de la shoah est non seulement un délit raciste mais une offense envers la mémoire des victimes et une offense envers leurs descendants. De plus, le négationnisme est une offense envers Dieu, car Dieu a choisi le peuple juif. Or, Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper. L'existence du peuple juif et l'existence de l'Etat d'Israël sont les signes concrets de la fidélité de Dieu. Le national-socialisme a voulu supprimer le peuple choisi par Dieu. Autrement dit, le national-socialisme a voulu supprimer Dieu. En voulant supprimer les créatures créées et choisies par le Créateur, le national-socialisme a prétendu supprimer le Créateur lui-même. Un catholique ne peut donc pas assimiler le négationnisme à une liberté d'expression. Ce n'est pas un acte libre que de nier la shoah. C'est au contraire une forme diabolique d'esclavage. Un négationniste de la shoah est un esclave du Mal absolu et un esclave de la fausse liberté. La vraie liberté, la liberté intérieure, la liberté en conscience et la liberté de conscience, face à l'exception de la shoah, c'est la liberté de dire, en conscience, que la shoah est une exception et que cette exception ne peut pas tolérer l'intolérable, c'est à dire que cette exception ne peut pas tolérer le négationnisme. La shoah fut le fruit mauvais d'une société gravement malade. La négation de l'exception de la shoah est, elle aussi, le fruit mauvais d'une société gravement malade.
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Iran - Le 7 janvier 2008, j'écrivais : 1- il me paraît évident qu'Israël doit d'urgence : primo, fixer ses objectifs ; secundo, établir l'ordre de priorité de ses objectifs ; tertio, établir les moyens disponibles, pour atteindre ses objectifs, dans l'ordre de priorité fixé. C'est là la seule stratégie viable face aux dangers énumérés ci-dessus. Il n'est pas nécessaire d'être général quatre étoiles pour s'en convaincre. 2- Israël est menacé par le Hezbollah, le Hamas, les milices de Cisjordanie, l'Egypte, les Arabes israéliens et l'Iran. Ce sont les six objectifs à atteindre. La priorité numéro un, parmi ces six objectifs est l'Iran. Pourquoi ? D'une part, parce que l'Iran finance et arme le Hezbollah, certains éléments du Hamas et certaines milices de Cisjordanie. Et d'autre part, parce que l'Iran détiendra l'arme atomique, ou tout au moins une « bombe sale », en 2009 au plus tard. 3- Le moyen disponible pour atteindre l'Iran, objectif prioritaire, c'est une attaque préventive des installations nucléaires iraniennes. La meilleure étude technique sur des frappes israéliennes contre l'Iran a été réalisée par le très sérieux MIT (Massachusset Institute of Technology). Cette étude établit que l'aviation israélienne dispose des capacités pour détruire en Iran des cibles souterraines. Le trajet passerait par la Turquie, le long de la frontière syrienne. Le ravitaillement se ferait au-dessus de la Méditerranée. La Turquie ne serait pas tentée d'abattre les avions israéliens. L'opération serait menée par vingt-cinq F-15 et vingt-cinq F-16 dotés de bombes pénétrantes d'une précision de trois mètres. Le site d'enrichissement d'uranium de Natanz serait endommagé avec 40 bombes pénétrantes, des BLU-113. Le meilleur moment pour frapper Natanz serait quand les 5000 centrifugeuses seront mises en place mais avant que de l'hexafluorure d'uranium y soit injecté (à cet égard le temps presse...).
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Amour et Guerre - Le 7 février 2008, j'écrivais : Que ce soit sur leblogdrzz, sur rebelles.info ou sur monde-info, la question de la charité, a surgit, à plusieurs reprises, ces derniers mois. Notamment en raison de mon manque de charité, présumé ou réel. J'avais promis, d'y répondre un jour, sans spécifier lequel. Il se trouve que j'y réponds aujourd'hui. Voilà. Je précise, qu'à mon sens ? et je ne suis pas seul à le penser ? nous sommes en temps de guerre. Or, la charité est un don qui s'incarne dans le réel. La charité aujourd'hui, s'inscrit donc dans un temps particulier, que l'on nomme temps de guerre. En 2006, le public, prend connaissance, de l'encyclique de Benoît XVI, sur la charité. Cette encyclique offre, d'une part, une vision, de l'amour pour le prochain ; et d'autre part, une vision, de l'?uvre de charité, comme accomplissement, du commandement de l'amour. Ce commandement de l'amour, trouve ses racines, en Dieu même qui est Amour. L'encyclique est un texte capital, d'une part, sur l'image chrétienne de Dieu ; et d'autre part, sur l'image de l'homme qui en découle. Cette image chrétienne veut s'opposer, à l'ambiguïté, de la notion d'amour, courante dans le monde d'aujourd'hui. L'encyclique offre, une conception réaliste, de l'amour humain. Cet amour correspond à la totalité ? corps, âme et esprit ? de l'être humain. Amour de Dieu et amour du prochain sont inséparables. Ils sont un seul commandement. Devant le risque d'activisme sans âme, l'encyclique appelle chacun à cultiver les raisons spirituelles d'être chrétien. Cela donne sens à l'agir. L'encyclique rappelle le lien entre la justice et la charité. La tâche de l'Eglise consiste à réveiller les forces spirituelles pour promouvoir le bien commun. La charité anime l'existence des fidèles et donc aussi leur activité. La charité est un don vital qui donne unité, signification et espérance à l'existence. L'amour sera toujours nécessaire, même dans la société la plus juste. Aucun ordre venant de l'État ne rend superflu l'amour. L'État qui pourvoit à tout, qui absorbe tout, devient bureaucratique et ne peut pas assurer l'essentiel dont l'homme a besoin : le dévouement plein d'amour. La foi, a des répercussions, sur la personne qui agit ; et sur l'intensité de son aide. Les saints sont les vrais porteurs de lumière dans l'histoire, parce qu'ils sont des hommes et des femmes de foi, d'espérance et d'amour. Ce sera tout pour l'encyclique. Revenons, maintenant, à la charité, en temps de guerre. Dans ce contexte particulier, d'aucuns ont déploré, mon manque de charité, présumé ou réel. Fort bien. Il se trouve que nous vivons en démocratie. Le jeu démocratique, mutatis mutandis, inclut le trotskisme, c'est à dire l'apologie de l'ultragauchisme anarchiste, y compris ses ténors de l'action directe et violente. Ce même jeu démocratique, inclut le Font National, dont le président, assimile les chambres à gaz à « un point de détail de la seconde guerre mondiale » et l'occupation allemande à un régime coupable seulement de « bavures ». En revanche, le jeu démocratique ne supporte pas les juifs néoconservateurs sionistes et les catholiques néoconservateurs philosionistes. J'en veux pour preuve ? ce ne sont que quelques exemples parmi tant d'autres ? les commentaires haineux postés par de courageux anonymes, tantôt franco-franchouillards, tantôt arabo-musulmans, sur leblogdrzz. J'en veux également pour preuve, les textes bêtes et méchants à notre sujet, téléchargés sur la blogosphère, par de médiocres écrivassiers, eux aussi, tantôt franco-franchouillards, tantôt arabo-musulmans. Je note, en passant, que la haine du prochain, s'exprime de la même façon, chez certains franco-franchouillards que chez certains arabo-musulmans. Ils ont, curieusement et peut-être inconsciemment, les mêmes maîtres à penser : Robespierre, Maurras, Ben Laden et Ahmadinejad. Face à la haine du prochain en temps de guerre, nos ennemis voudraient que nous pratiquions la charité mièvre et cul-cul la praline. C'est oublier qu'il n'y a pas de charité sans vérité. Car autrement, on pourrait demeurer à la fois dans la charité et dans le mensonge, ce qui est impossible. Le pape Pie V a levé une armée pour stopper la flotte ottomane à Lépante. Charles Martel a stoppé les troupes musulmanes à Poitiers. Sans Pie V et Charles Martel, nos ancêtres eussent été contraints par la force du sabre à apostasier leur foi juive ou chrétienne et à embrasser la religion mahométane. Or, non seulement le pape Pie V n'a pas été excommunié, mais il a été canonisé. Benoît XVI a écrit, à propos de la charité, que les saints sont les vrais porteurs de lumière dans l'histoire, parce qu'ils sont des hommes et des femmes de foi, d'espérance et d'amour. Par conséquent, le pape Pie V, canonisé et donc saint, fut porteur de lumière parce qu'il fut un homme d'amour. Cela ne l'a pas empêché, en toute charité, de flanquer une bordée phénoménale, aux ottomans de religion musulmane. Aux ottomans qui étaient venus faire de nous des dhimmis, des êtres inférieurs, en terre d'Europe, devenue par leur invasion militaire terre d'islam. Pour conclure, j'invite ceux qui confondent charité et imbécillité, à lire quelques saints qui, de leur vivant, s'exprimaient, tant à l'oral qu'à l'écrit, en termes pas toujours courtois : saint Jérôme, saint Cyril d'Alexandrie et bienheureux Charles de Foucault. Quant à nous, Juifs néoconservateurs sionistes et catholiques néoconservateurs philosionistes, nous poursuivrons le combat. En toute charité.
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France ? Le 28 mars 2008, j'écrivais : Aujourd'hui vendredi 28 mars, à 09:04, Véronique Tison, de l'agence Reuters, publie sur lexpress.fr quelques chiffres fort intéressants : « Le déficit public de la France a représenté 2,7% du produit intérieur brut (PIB) en 2007 (...) selon les premiers résultats (...) publiés par l'Insee. Le déficit public s'élève à 50,3 milliards d'euros, soit une dégradation de 7,7 milliards, en raison d'une progression des dépenses ». « La dette publique s'est pour sa part montée à 64,2% du PIB (...) avec un montant total (...) à 1.209,5 milliards d'euros (...) le président Nicolas Sarkozy s'était engagé, le 9 juillet dernier devant les ministres des Finances de la zone euro, sur un montant de 2,4% en 2007 (ndlr or le déficit public est de 2,7% du PIB) (...) Le déficit public englobe le déficit de l'Etat (...) et ceux de la Sécurité sociale et des administrations publiques (...) Les chiffres du déficit et de la dette (...) seront notifiés dans la foulée à Eurostat, l'agence de statistique de l'Union européenne ». Fort bien. Les deux chiffres à retenir dans toutes ces statistiques sont un déficit public de plus de 50 milliards d'euros et un endettement public de plus de 1.200 milliards d'euros. Dans Les échos de ce matin, vendredi 28 mars, Jacques Docquiert et Jean-Francis Pécresse précisent, à propos des autorités européennes : « à Bruxelles, la crainte est maintenant de voir le déficit français approcher les 3 %, quand l'Allemagne, elle, est déjà à l'équilibre ». Nous y voilà. L'Allemagne, elle, est déjà à l'équilibre. Et ce malgré les milliards qu'elle a dépensé pour absorber la défunte Allemagne de l'Est, véritable cimetière soviéto-prussien. En clair, les 50 milliards de déficit français et les 1.200 milliards de dette française sont une anomalie au sein de l'Union européenne et au sein de la zone euro. A moins qu'on veuille se retrouver, un jour, non pas au même niveau que l'Allemagne, mais au même niveau que la Roumanie. Auquel cas on ne figure pas parmi les grands de l'UE, tel par exemple l'Allemagne, mais parmi les petits, tels la Roumanie et la Bulgarie. Ceci nous amène à distinguer l'utopie de l'économie. Imaginons un père de famille autrefois patron d'une société multinationale et désormais à la tête d'une entreprise familiale de quatre personnes. Imaginons que cette entreprise familiale cumule un déficit de 3.000 euros et une dette de 80.000 euros. Ce père de famille va-t-il travailler plus et gagner moins jusqu'à ce que le déficit et la dette soient épongés ? Ou va-t-il fréquenter les PDG de grandes multinationales et leur prodiguer des conseils ? En terme d'économie, le père de famille choisira la première solution. En terme d'utopie, en revanche, ce père de famille choisira la deuxième solution. Revenons à la France prise dans son ensemble. Son déficit 2007 s'élève à plus de 50 milliards d'euros, soit 7,7 milliards de plus qu'en 2006, en raison d'une augmentation des dépenses. Ce déficit, causé par un excès de dépenses, englobe le déficit de l'Etat, de la Sécurité sociale et des administrations publiques. Quant à l'endettement de la France, il atteint, on l'a vu, plus de 1.200 milliards d'euros. L'Etat français est un Etat de droit et en ce sens le mot « Etat » signifie « l'ensemble des citoyennes et des citoyens ». C'est ici que commence l'utopie. Les Françaises et les Français donnent l'impression de croire que « l'Etat », c'est l'appareil de l'Etat, le gouvernement de l'Etat, l'administration de l'Etat. Or, l'Etat, c'est l'ensemble des citoyennes et des citoyens et non pas l'appareil de l'Etat. Concrètement, cela signifie que 60 millions de Françaises et de Français se partagent 50 milliards d'euros de pertes et 1.200 milliards de dettes. C'est ce que j'ai essayé d'expliquer plus haut avec le père de famille à la tête d'une entreprise familiale. Si les Françaises et les Français ont déjà des déficits, des pertes et des dettes à titre personnel, il faut y ajouter les 50 milliards d'euros de pertes et 1.200 milliards de dettes de l'Etat. De l'Etat au sens « l'ensemble des citoyennes et des citoyens ». Que finit-il par arriver aux Etats qui ne parviennent plus à éponger leurs déficits et leurs dettes ? Il leur arrive la même chose qu'à un simple citoyen : tribunal de commerce, office des poursuites, faillite, mise sous tutelle, etc. En clair, si un Etat membre de la zone euro ne respecte pas les règles, il quittera la zone euro et reviendra à sa monnaie d'origine. Les Françaises et les Français ont déboursé 6,56 FF pour un euro. Dans le climat monétaire actuel, on leur rendra 4 FF pour un euro. Perte : 39%. Les Etats en faillite perdent leur autonomie financière. Ils finissent sous la tutelle du Fond monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). Jusqu'à ce que les comptes soient rétablis. Dans l'intervalle, les citoyennes et les citoyens de l'Etat sous tutelle du FMI et de la BM doivent travailler plus et gagner moins. Autrement dit, ils doivent passer de l'utopie à l'économie. Mais en France, ce sujet est un sujet tabou. En France, on parle de l'augmentation du pouvoir d'achat et de la pénibilité du travail.
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Colombie ? Le 28 avril j'écrivais : Un chef des Farc vient d'être abattu. Une complice des Farc vient d'être démasquée. Pourtant, lundi 28 avril, à 06:14, l'Agence France Presse, diffuse, une dépêche, intitulée, « Betancourt : Bernard Kouchner entame en Colombie une difficile mission ». La dépêche AFP précise que « le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner entame lundi dans un climat de discorde régionale une difficile mission visant à relancer le dialogue entre la Colombie et ses voisins du Venezuela et d'Equateur afin d'obtenir la libération de l'otage Ingrid Betancourt (...) En apprenant l'arrivée du chef de la diplomatie française, M. Uribe (ndlr : le président colombien) a d'entrée de jeu annoncé qu'il s'opposerait à toute médiation du président vénézuélien Hugo Chavez », précise l'AFP. Autrement dit, le ministre Kouchner s'invite en Colombie, alors que le président colombien Uribe, à ce stade, ne lui demande rien. « ?La courtoisie nous oblige à écouter le chancelier français pour voir quelles initiatives il veut proposer ou quelle est sa vision de la question', a de son coté déclaré dimanche soir le ministre des affaires étrangères Fernando Araujo », poursuit l'AFP. Autrement dit c'est uniquement la courtoisie diplomatique qui oblige, au sens être obligé, le gouvernement colombien à écouter les histoires de Monsieur Kouchner. C'est en termes à peine voilés, que le ministre colombien des affaires étrangères, Fernando Araujo, laisse paraître, sa lassitude, face aux discours de son homologue français. « M. Araujo a précisé que le seul chemin possible pour libérer les otages est la médiation de l'église catholique et des émissaires européens (ndlr : France, Suisse et Espagne). Or, les Farc récusent toute médiation de l'Eglise qu'ils accusent d'être partiale ainsi que de discuter avec les médiateurs européens qu'ils soupçonnent d'être à l'origine de la localisation par l'armée colombienne qui a permis le 1er mars l'élimination en Equateur de leur chef Raul Reyes », renchérit, sans guillemets, l'AFP, comme si elle partageait les allégations débiles des Farc. A noter que le quotidien colombien El Tiempo accuse de légèreté Nicolas Sarkozy dans le dossier Betancourt, le qualifie de débutant et estime que la Colombie a souffert des caprices de Sarkozy. « Sarkozy a d'abord demandé à Alvaro Uribe de libérer un dirigeant des Farc (ndlr : Rodrigo Granda, début juin 2007). Puis il a envoyé (ndlr : début avril) un avion ambulance pour secourir Ingrid Betancourt sans avoir pris contact avec les preneurs d'otages », précise, visiblement irritée, la rédaction du quotidien colombien El Tiempo. Le problème, c'est que la diplomatie française s'obstine à vouloir mettre dans le coup le président vénézuélien Hugo Chavez. La diplomatie française est persuadée que les seuls progrès, c'est soi-disant à Chavez qu'on les doit. « C'est le moment de lui dire à quel point il est nécessaire et on compte sur lui », affirment, sans rire, des sources diplomatiques françaises à l'AFP. L'AFP écrit encore que « dans son dernier communiqué, l'agence Anncol, proche de la guérilla, estime que la priorité actuelle pour les Farc est de se débarrasser de la mafia paramilitaire de la présidence ». Si l'agence Anncol est proche des terroristes narcotrafiquants des Farc, est-il nécessaire que l'AFP lui fasse de la publicité gratuite ? Mais l'AFP en remet une couche : « Prétendre parvenir à des accords humanitaires, aussi petits soient-ils, est illusoire, écrit l'agence de presse. Anncol rend hommage au rôle incontestable du président Chavez, un homme de parole et de confiance », conclut, avec sérieux, l'AFP. On apprécierait, de la part de l'Agence France Presse, qu'elle manifeste, le même zèle, à reproduire, les déclarations et les communiqués des autorités colombiennes qui, sauf erreur, sont plus respectables, que l'Agence Annacol, l'Agence Bolivarienne, Altercom et autres officines gauchistes, à la botte du marxisme terroriste et narcotrafiquant. On apprécierait, aussi, que le gouvernement français, notamment son ministère des affaires étrangères, traite sur pied d'égalité, avec le gouvernement colombien. La Colombie n'est pas un protectorat français en 1908. La Colombie est un Etat souverain en 2008. Deux derniers points ? un peu plus importants que les parlotes diplomatiques ? pour terminer. Premièrement, Víctor Antonio Lopera, alias 'Pollo Isra', un haut responsable des Farc vient d'être abattu. Deuxièmement, María Augusta Calle, responsable en Equateur de TV Telesur, une chaîne de télévision vénézuélienne à la solde de Hugo Chavez et responsable de l'agence pro-farc Altercom, vient d'être débusquée. Elle a mis son compte bancaire, auprès du Banco del Pichincha, à la disposition des Farc pour au moins une transaction. D'autre part, elle était en contact régulier avec le chef des Farc abattu en avril, Raul Reyes et avec la femme de celui-ci, Gloria Marín, qui n'est autre que la fille du grand patron des Farc, Manuel Marulanda, alias ?Tirofjo'. Dans combien de jours la presse écrite francophone parlera-t-elle de ces deux événements ? Du reste, en parlera-t-elle un jour ?
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Agence France Presse, à mourir de rire ? Le 14 mai j'écrivais : « L'AFP n'est pas un blog », écrit, de façon péremptoire, Monsieur Christophe Beaudufe, humble président de la modeste Société des journalistes de l'AFP. Monsieur Beaudufe écrit cela dans le quotidien de gauche Le Monde, édition du mercredi 14 mai. C'est un grand classique de la solidarité médiatique gauchisante. Le quotidien de gauche Le Monde vient au secours de l'Agence de gauche France Presse en lui offrant gratuitement une tribune. Ainsi, dans Le Monde, Monsieur Beaudufe s'explique ou tout au moins il essaye : « Fournisseur d'information de plus de 10.000 médias dans le monde (ndlr : Monsieur Beaudufe commence sa litanie en toute simplicité avec un feu d'artifice ; on se la pète), l'Agence France Presse vient de faire l'objet d'une virulente attaque de la part de l'UMP (ndlr : Et alors ? Quoi de plus banal dans une société libre ?) (...) Cette polémique appelle quelques mises au point (ndlr : et celles-ci sont naturellement publiées, au hasard, dans Le Monde). L'AFP, de par son statut voté en 1957 par le Parlement (ndlr : un statut qui a donc 51 ans d'âge et qui date du millénaire passé), est une agence de presse indépendante de tout pouvoir politique ou économique (ndlr : c'est la raison pour laquelle l'AFP diabolise les USA, Israël et l'Eglise catholique ; et divinise les Farc, le Fatah et consorts). Elle n'a aucun actionnaire et ne vit que de la vente de son service aux médias et aux institutions. La vérité oblige à dire que l'Etat est son plus gros client, et qu'elle ne pourrait vivre sous sa forme actuelle sans le soutien des pouvoirs publics (ndlr : lisez, relisez et faite lire autour de vous cette phrase qui à elle seule réduit en miettes toutes les autres mises au point de Monsieur Beaudufe). D'où le caractère crucial des négociations en cours, qui doivent permettre de financer le développement de l'AFP pour les années à venir, notamment en l'aidant à renouveler son informatique pour l'adapter aux exigences du multimédia (ndlr : autrement dit, la soi-disant indépendante AFP en réalité subventionnée par les pouvoirs publics avec l'argent des contribuables veut racketter ceux-ci encore un peu plus afin de pouvoir s'offrir le luxe de l'informatique adaptée au multimédia). Cependant, depuis 1957, le statut de l'AFP, et une pratique quotidienne courageuse ont permis aux journalistes de l'Agence d'exercer leur métier en toute indépendance (ndlr : alors là, à mon avis, Monsieur Beaudufe a confié la rédaction de ses mises au point à un porte-parole emprunté à la junte birmane). Les pressions politiques n'ont jamais manqué. Et les journalistes de l'Agence ont toujours mis un point d'honneur à y résister (ndlr : les journalistes de l'AFP font donc de la résistance depuis 1957). L'Agence est un grossiste en information (ndlr : le monoprix de l'info à prix exorbitant) : nos choix rédactionnels, nos analyses, nos synthèses de l'actualité doivent, par principe, être utilisables en l'état par les journaux de gauche et par ceux de droite (ndlr : c'est la raison pour laquelle en lisant la presse de droite nous avons la sensation désagréable de lire des articles de gauche), par la presse de province, par les médias nationaux ou par les sites d'information en ligne (ndlr : sauf qu'en ce qui nous concerne, les textes de l'AFP, justement, ne sont jamais ?utilisables en l'état', selon la formule de Monsieur Beaudufe). Une charte éditoriale précise et détaillée, de plusieurs dizaines de pages, encadre notre travail quotidien (ndlr : j'ai lu la charte du Hamas mais pas celle de l'AFP). Et bien malin qui, depuis un demi-siècle, pourrait déceler à l'AFP une ?ligne politique' (ndlr : et bien des ?malins' de ce genre, j'en côtoie tous les jours rien que dans ma profession de journaliste internaute). L'impartialité est notre métier, notre mission et notre fierté. L'impartialité (ndlr : encore, Monsieur Beaudufe, encore). Et non la communication tous azimuts (ndlr : mais alors comment Monsieur Beaudufe s'y prend-il pour être, selon sa propre formule au début du présent texte, ?fournisseur d'information de plus de 10 000 médias dans le monde' ?). Les journalistes de l'Agence trient, évaluent et utilisent les informations exactement comme le font les journalistes de tous les autres médias (ndlr : faudrait savoir, Monsieur Beaudufe, vous venez d'affirmer le contraire). Une agence de presse n'est pas un blog, sur lequel les acteurs politiques ou économiques viendraient poster des communiqués à leur guise (ndlr : notez la condescendance de Monsieur Beaudufe, ?à leur guise', écrit-il). C'est une rédaction, qui doit à ses lecteurs une information crédible, vérifiée, et replacée dans son contexte (ndlr : alors comment l'AFP peut-elle en même temps rester ?un grossiste en information', selon la formule de Monsieur Beaudufe). L'AFP d'ailleurs ne ?publie' jamais aucun communiqué, de quelque source qu'il provienne. Les communiqués sont simplement ?traités' (ndlr. par des officiers traitants ?) par les journalistes (ndlr : nous voilà rassurés), qui en tirent la matière première de dépêches brèves ou développées. Un communiqué est traité chaque fois qu'il apporte une information ?nouvelle et intéressante' (...) Sur les cinq continents, dans les cinq langues de diffusion de l'AFP, des milliers de journaux, de radios, de télévisions et de sites Internet nous font confiance pour les alimenter en information (ndlr : mais alors pourquoi Monsieur Beaudufe a-t-il écrit plus haut : ?La vérité oblige à dire que l'Etat est son plus gros client, et qu'elle ne pourrait vivre sous sa forme actuelle sans le soutien des pouvoirs publics' ?). Leur confiance est fondée sur leur appréciation à long terme de notre travail. Elle est fondée également sur la conviction que l'AFP est un acteur libre du monde de l'information. En dotant l'AFP, en 1957, d'un statut particulier assurant son indépendance vis-à-vis de l'Etat, le législateur a affiché une volonté politique : donner à la France une agence de presse internationale comme seuls en possédaient à l'époque les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'URSS (ndlr : surtout comme l'URSS avec l'agence Tass). Cinq décennies plus tard, l'AFP est l'une des trois premières agences mondiales, la seule francophone (ndlr : Monsieur Beaudufe se fourvoie car les deux autres, Associated Press et Reuters, n'ont pas besoin d'avouer, comme le fait l'AFP, que l'Etat est leur plus gros client, et qu'elles ne pourraient vivre sous leur forme actuelle sans le soutien des pouvoirs publics'). L'AFP n'est pas ?la voix officielle' de la France. Et perdrait beaucoup à le devenir. Mais elle est l'une des voix par lesquelles la France peut encore faire entendre ses valeurs - dont la défense d'une presse libre - au-delà des frontières (ndlr : ?faire entendre ses valeurs', c'est diaboliser les USA, Israël et l'Eglise catholique ; et diviniser les Farc, le Fatah et consorts). Personne n'aurait intérêt à faire taire cette voix libre et indépendante (ndlr : rires), en privant l'agence des moyens nécessaires à son développement (ndlr : en taxant un max les contribuables), ou en la transformant en une officine de ?communiqués' (ndlr : mais c'est déjà en partie le cas ; on l'a vu et on le voit encore, pour les élections américaines obamiques, pour l'affaire Ingrid Betancourt et pour les 60 ans d'Israël) ».
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Islam ? le 25 juin j'écrivais : Cela se passe en France en juin 2008. Un musulman vient faire soigner sa fille dans la clinique catholique Saint-Vincent de Paul à Bourgoin-Jallieu dans l'Isère. Bien. Si c'est son choix pourquoi pas. La fille en question vient subir une intervention chirurgicale qui est programmée. Ce n'est donc pas une admission subite et inattendue aux urgences. Mais le musulman exige néanmoins de façon véhémente que soit retiré le crucifix fixé au mur dans la chambre de sa fille malade. Rien que ça. Pendant un quart d'heure le père musulman en présence de madame son épouse s'emporte verbalement - exigeant que le crucifix soit décroché. Il obtient gain de cause. Voilà. La directrice de la clinique - Madame Marie-Thérèse Besson - déclare que cette demande est surprenante de la part d'une famille qui choisit librement son établissement catholique. Quand les gens choisissent d'être soignés dans son établissement ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique. C'est l'opinion de Madame Marie-Thérèse Besson. Cependant le personnel de cette clinique catholique cède à l'exigence du père de famille musulman. Imaginons maintenant l'inverse. Cela se passerait en Turquie en juin 2008. Un chrétien français travaillant en Turquie comme ingénieur vient faire soigner sa fille dans la clinique islamique Al-Barrat-în à Avanos en Cappadoce. Le chrétien exige de façon véhémente que soit retiré le portrait de Mahomet fixé au mur dans la chambre de sa fille malade. Pendant un quart d'heure le père chrétien en présence de madame son épouse s'emporte verbalement - exigeant que le portrait de Mahomet soit décroché. Il obtient gain de cause. Le directeur de la clinique - Monsieur Mehmet Ben Menfou - déclare que cette demande est surprenante de la part d'une famille qui choisit librement son établissement islamique. Quand les gens choisissent d'être soignés dans son établissement ils savent qu'ils sont dans une maternité islamique. C'est l'opinion de Monsieur Mehmet Ben Menfou. Cependant le personnel de cette clinique islamique cède à l'exigence du père de famille chrétien. L'affaire remonte jusqu'au gouvernement turc. Qui invoquant la liberté religieuse saisit la Cour européenne des Droits de l'Homme. La Loucra, le Mrop, la Halte, l'Association pour la Tolérance dans les Cliniques Islamiques (ATCI) et Amnésie International dénoncent le comportement du chrétien français. Comportement qualifié de raciste, islamophobe et portant atteinte à la coexistence pacifique (et tolérante) avec les musulmans. La présidence de la République française diffuse un communiqué dans lequel elle présente ses excuses au peuple turc pour un comportement scandaleux qui ne reflète en rien l'opinion de la majorité des Français. Une cellule de crise est mise en place afin que désormais tout non musulman se rendant ou résidant en terre dite d'islam soit formé sur l'attitude à adopter afin d'éviter d'autres incidents de même nature. Le gouvernement turc a accepté les excuses de la présidence française. L'ambassadeur de France à Ankara a offert au gouvernement turc une fresque de Mahomet retrouvée dans les sous-sols du Louvre.
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L'Armée colombienne délivre Ingrid Betancourt ? Le 3 juillet j'écrivais : L'histoire rappelle certains épisodes de Tsahal et du Mossad. Mercredi 2 juillet l'Armée colombienne délivre l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt ainsi que trois Américains et onze Colombiens détenus par les narcoterroristes des Farc. Les otages sont libérés au cours d'une opération héliportée de l'armée menée dans la province du Guaviare dans le sud-est de la Colombie. « Je remercie Dieu. Je vous remercie vous tous qui m'avez accompagnée dans vos prières. Je remercie mon Armée. Je remercie le président Uribe d'avoir pris ce risque - je sais que cela a du être un moment très difficile parce que l'opération était très risquée mais elle s'est déroulée de manière impeccable. Il n'y a pas de précédent historique, peut-être en Israël peuvent-ils s'identifier à l'opération menée aujourd'hui », déclare Ingrid Betancourt à peine délivrée, après avoir préalablement prié avec sa mère et les militaires. La déclaration d'Ingrid Betancourt est certes reprise par les agences de presse mais généralement dans une version épurée qui ne mentionne ni Dieu ni Israël. Car Ingrid ne peut pas être catholique et élogieuse à l'égard de l'Etat hébreux. Elle ne peut qu'être écologiste de gauche. Même libre elle reste l'otage de la pensée unique. Au cours de cette opération de délivrance pas un seul tir et pas un seul blessé. Concrètement les otages sont délivrés en cinq minutes dans le cadre d'une opération montée pendant quatre mois et au cours de laquelle est infiltré le premier cercle des Farc qui surveille les otages. Les otages séquestrés sont à l'origine répartis en trois groupes. L'Armée colombienne invoque - via ses agents infiltrés parmi les geôliers farcistes - un faux ordre d'Alfonso Cano, nouveau chef des Farc - et obtient que les otages soient regroupés - toujours sur un ordre fictif d'Alfonso Cano - par leurs geôliers dans un endroit du sud-est de la Colombie. Hier mercredi 2 juillet un hélicoptère blanc qui en réalité appartient à l'armée colombienne et qui a à son bord des membres des services secrets déguisés en farcistes avec en guise de tenue de combat des T-shirt à l'effigie de Che Guevara délivre les otages du lieu où ils sont regroupés. Les trois otages américains - en mission de lutte contre la drogue en Colombie et capturés par les narcoterroristes des Farc en 2003 - sont ramenés mercredi aux USA à bord d'un avion qui atterri dans la nuit de mercredi à jeudi à San Antonio au Texas. Ils sont ensuite acheminés par hélicoptère vers un centre médical de l'armée. Mercredi à 14:15 les rues de Bogota - capitale de la Colombie - résonnent de milles klaxons et de «¡Que viva el presidente Álvaro Uribe! ». La télévision et la radio viennent d'annoncer la délivrance des otages par l'Armée colombienne. Le gros clown de Caracas et l'Internationale écolo-gauchiste sont ignominieusement cocus. A ce propos David Bescond écrit : « Le temps n'est pas à la polémique mais notons que c'est bien la stratégie du président colombien Alvaro Uribe, tant décriée en France, qui est sortie grande victorieuse. Une stratégie de fermeté qui a consisté à éliminer les chefs des FARC, à affaiblir ce groupe terroriste (conformément à la volonté du peuple colombien lui-même) puis à donner l'assaut final. Imaginez la responsabilité qui a du peser sur les épaules des autorités colombiennes avant de prendre cette décision cruciale. Imaginez également ce que nos médias et tous les ennemis d'Alvaro Uribe, l'ami des Américains (l'insulte suprême), seraient en train de dire si cela avait été un fiasco. Oui il convient de rendre hommage au gouvernement colombien et au succès de sa stratégie de fermeté. Tout le contraire de la stratégie de l'idole pourrie des altermondialistes et de l'extrême gauche française, Hugo Chavez, ou de celle des compromissions, à tendance munichoise, de la diplomatie française. On a beaucoup sali injustement Alvaro Uribe dans les médias français mais également dans les comités de soutien à Ingrid Betancourt. Auront-ils l'humilité et la dignité de reconnaître leurs erreurs et leurs exagérations ? », conclut David Besond. Peu après le succès de l'opération le Président colombien Alvaro Uribe déclare : « Cette opération qui s'est déroulée à la lumière du Saint Esprit et a été placée sous la protection de notre Seigneur et de la Vierge est une opération d'intelligence comparable aux plus grandes épopées épiques de l'histoire de l'humanité. Sans qu'une goutte de sang ait été versée, sans qu'une seule balle ait été tirée, il y a 15 otages libérés, Ingrid Betancourt, les trois citoyens nord-américains et onze autres compatriotes ». Sur les aspects de l'affaire Betancourt souvent négligés ou sous-estimés par nos médias, Hugh Bronstein écrit : « Cette nouvelle est un succès d'envergure pour le président conservateur colombien Alvaro Uribe qui a fait de la lutte contre les Farc sa grande priorité. Le président américain George Bush, dont le pays fournit une aide financière et logistique importante à son allié colombien, a téléphoné et rendu hommage à Uribe, un dirigeant fort (l'aide logistique est en fait essentiellement israélienne) . Les Farc, plus vieux mouvement rebelle d'Amérique du Sud, ont été repoussés dans des endroits isolés du pays et ne compteraient plus que 9.000 combattants contre 17.000 auparavant. Pour l'analyste Michael Shifter, du Dialogue interaméricain, un centre de réflexion de Washington, le gouvernement colombien a profité de la faiblesse et du désordre au sein des Farc pour mener à bien sa mission. C'était un énorme pari, mais cela a fonctionné. Nicolas Sarkozy a appelé les Farc à renoncer à la lutte armée : a France est prête à accueillir tous ceux qui renonceraient à la lutte armée, a-t-il dit », conclut Hugh Bronstein. A chacun son charisme. Certains combattent les terroristes. D'autres les soutiennent, négocient avec eux ou se proposent de les accueillir.
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Les grands conflits ? Le 21 août j'écrivais : Les grands conflits s'étendent de la mer Noire à l'Océan Indien. Rien ne vaut une carte du monde. Regardez où se situe la mer Noire. Regardez où se trouve l'Océan Indien, notamment dans sa partie occidentale le Golfe d'Aden et le Golfe d'Oman. Puis, regardez où se situent la Géorgie et le Pakistan. Enfin, localisez encore une fois le Golfe d'Aden et repérez le Détroit du Bosphore. Tirez un premier trait de la Géorgie au Pakistan et un deuxième trait du Détroit du Bosphore au Golfe d'Aden. Tirez un troisième trait du Golfe d'Aden au Pakistan et un quatrième trait de la mer Noire au Détroit du Bosphore. Vous avez désormais - en gros - le nouveau Théâtre des Opérations. Maintenant, voyons les faits de ces derniers jours. Aujourd'hui jeudi 21 août 2008, tf1Ici.fr informe - à 06:50 - que l'ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif menace de retirer son parti de la coalition au pouvoir. A 12:26, tf1Ici.fr informe que, toujours au Pakistan, 45 personnes ont été tuées dans un double attentat perpétré devant une usine militaire d'armement non loin d'Islamabad. J'ajoute quant à moi que l'opposition pakistanaise veut le retour de quelques juges limogés alors que le président pakistanais a démissionné de sa propre initiative. En clair, malgré le départ du président pakistanais, le Pakistan glisse doucement mais sûrement du statut de pays allié au monde libre au statut de république islamo-chaotique, détentrice de la bombe atomique et infestée - dans sa partie nord-ouest notamment - par al-Qaïda et par les taliban. Dans ce nouveau contexte un seul pays peut devenir notre allié : l'Inde. Encore ce jeudi 21 août 2008 - à 08:20 - jdd.fr informe que la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni - favorite de la primaire au sein du parti centriste Kadima - et le dirigeant du parti conservateur Likoud - Benjamin Netanyahou - seraient au coude à coude si des élections législatives avaient lieu aujourd'hui en Israël. Si Tzipi Livni succède à l'actuel Premier ministre Ehoud Olmert, à la tête de Kadima, ce parti et le Likoud obtiendraient tous deux 28 élus au parlement israélien. L'élection primaire à la tête de Kadima aura lieu le 17 septembre. Autrement dit, primo il ne se passera rien avant les élections primaires le 17 septembre (à l'intérieur du parti Kadima actuellement au pouvoir) et secundo rien ne permet d'envisager avec certitude des élections générales anticipées, qui elles seules permettraient la victoire du Likoud, à travers un processus véritablement démocratique. De fait, la caste gauchisante israélienne fait tout pour que les centristes l'emportent (sans élections) et non les conservateurs (avec des élections). La démocratie israélienne est devenue à la fois gauchiste et corrompue et ce en période de guerre. C'est très mauvais signe. A 09:50 l'ESISC informe que trois policiers ont été tués dans l'explosion d'une voiture piégée ce jeudi matin à Izmir dans l'ouest de la Turquie. L'explosion n'a pas été revendiquée mais les autorités turques soupçonnent le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, ou des militants islamistes. J'ajoute qu'Izmir est une ville très touristique et que par conséquent l'attentat est un coup particulièrement dur pour la Turquie, dont nous ne savons plus très bien d'ailleurs si elle est alliée de l'Occident ou de l'Iran, suite à la récente visite du président iranien dans ce pays d'Asie mineure qui contrôle le Détroit du Bosphore. L'AFP - à 09.52 - informe que les territoires séparatistes géorgiens d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud demandent à la Russie de reconnaître leur indépendance alors que le lent retrait des troupes russes de Géorgie est jugé - à juste titre - trop peu significatif par les USA. Sur le terrain aucun retrait massif des forces russes. En Géorgie, le « parlement » abkhaze a voté à l'unanimité une résolution demandant à la Russie la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et le maintien de la présence militaire russe. Toujours en Géorgie, le « président » de l'Ossétie du Sud, Edouard Kokoïty, kokoriko, présentera une requête similaire dans les prochains jours. Le président américain George W. Bush a répété hier mercredi que les deux territoires séparatistes font partie de la Géorgie et il a indiqué que les USA allaient travailler avec leurs alliés afin de s'assurer de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de la Géorgie (ndlr : comment concrètement ?). Des troupes russes ont pris position près de Poti dans l'ouest de la Géorgie. La Turquie a approuvé le passage par la mer Noire de deux navires de américains transportant du matériel humanitaire destiné à la Géorgie (ndlr : tiens !). tf1.Ici.fr confirme - à 10:06 - que les soldats russes sont toujours postés aux abords de la ville géorgienne de Gori. Six minutes plus tard, à 10:12 l'agence britannique Reuters révèle que l'agence de presse russe Interfax a retiré une dépêche sur le début d'un retrait militaire russe de la ville géorgienne de Gori. Interfax avait annoncé dans la matinée que des unités déployées dans la zone de conflit étaient en train d'être retirées de cette ville stratégique. Dans une nouvelle dépêche l'agence Interfax a abandonné toute référence à la ville de Gori (ndlr : zenzurskaya !). Toujours ce jeudi 21 août 2008 David Bescond sur rebelles.info écrit (début de citation) : «?Quant au président américain George W. Bush, il a répété mercredi que les deux territoires séparatistes ?font partie de la Géorgie' et a indiqué que les Etats-Unis allaient ?travailler avec leurs alliés afin de s'assurer de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de la Géorgie'. (?) Je m'interroge - poursuit David Bescond - sur la seconde partie de sa déclaration. Etant donné que les Etats-Unis et l'OTAN ont affirmé qu'il n'était pas question d'intervenir militairement en Géorgie, on ne comprend pas très bien ce que tout cela veut dire. (?) on apprend que la Turquie a approuvé le passage par la mer Noire de deux navires de guerre américains transportant du matériel humanitaire destiné à la Géorgie. Afghanistan, Géorgie, Iran, Pakistan... la planète a tendance à se transformer en une vaste marmite en ébullition. En 1939 la planète était beaucoup moins sous tension qu'aujourd'hui. Et pourtant cela a explosé... » (fin de citation). Je profite de l'occasion pour saluer l'intégrité de David Bescond qui a repris plusieurs de mes articles sur la Géorgie alors qu'il n'en partageait pas forcément toujours le contenu. J'ai appris récemment que la chaîne de télévision Al Manar appartenant au groupe terroriste chiite libanais Hezbollah a signé un contrat avec une compagnie satellite en Indonésie - premier pays musulman de la planète avec 200 millions d'habitants - afin de diffuser sa propagande islamique dans les pays du sud-est asiatique. A propos de Hezbollah, Samir Kuntar - l'assassin psychopathe libanais ayant tué une fillette juive à coups de crosse - a récemment déclaré que « le Hezbollah ne laissera pas la nation iranienne seule et lui prêtera assistance ». Samir Kuntar qui - bien que druze - est candidat sur la liste du Hezbollah - chiite - au Parlement libanais. Et puisque je mentionne la nation iranienne, comme disait l'autre, il faut noter que les USA ont donné leur accord de principe pour fournir à Israël un système de défense anti-missiles avancé. Ce système pourrait être déployé dès 2011. Si ce système était déployé, il serait capable d'intercepter jusqu'à 90 % des têtes nucléaires iraniennes. « Jusqu'à 90% » et pas avant « 2011 » ? Le premier engin nucléaire iranien est prévu d'ici 2009? Il y a quelques jours Caroline Glick écrivait dans le Jerusalem Post - en substance - que la posture stratégique des USA est en ruines après l'invasion de la Géorgie. Que la Russie a été capable d'envahir la Géorgie sans l'anticipation des USA et des agences américaines de renseignement. Que l'échec des agences américaines de renseignement est aussi un échec partagé par Gates et Rice, deux secrétaires de cabinet au plus haut niveau. Intéressant. Kristol aborde le même sujet cette semaine sur leblogdrzz. Pour revenir au Hezbollah, la semaine passée Jonathan Halevi et Ashley Perry, respectivement chercheur et rédacteur en chef du JCPA écrivaient que « l'on trouve les traces du Hezbollah iranien dans divers pays d'Afrique et d'Amérique latine. Au Nigeria le Hezbollah opère parmi des chiites libanais expatriés. Le chef chiite au Nigeria - Sheikh Zakzaky ou sac à qui je ne sais plus - a réussi à faire idolâtrer dans son pays le mollah libanais Hassan Nasrallah et les ayatollahs iraniens. Au Vénézuéla et autres pays d'Amérique latine, le Hezbollah mène campagne pour convertir les Indiens à l'Islam Shiite. Teodoro Rafael Darnott - connu comme le Commandant Teodoro - a récemment déclaré : ?Si les USA attaquent l'Iran, le seul pays gouverné par Dieu, nous riposterons en Amérique latine et même à l'intérieur des USA. Nous en avons les moyens. Nous saboterons l'acheminement du pétrole vers les USA'. Le 29 juin, le quotidien koweïtien al Syassa a rapporté que le Hezbollah entraîne de jeunes Vénézuéliens dans des camps militaires au Sud du Liban afin de les préparer à attaquer des cibles américaines. Le Hezbollah et l'Iran ont installé des cellules pour mener des attaques terroristes à l'image de celles qui ont détruit l'ambassade d'Israël à Buenos Aires et le siège de l'association juive Amia au début des années 1990 et à l'image de celles qui ont eu lieu au Koweït, en Arabie saoudite et en Thaïlande ». Je note juste en passant - c'est de l'impertinence - que leblogdrzz et monde-info publient des articles sur la connexion Hezbollah-Iran-Vénézuéla depuis un an ou deux. Et qu'au début - mais au début seulement - certains se moquaient de nous. Dimanche 17 août le Jérusalem Post confirmait qu'au Liban le Hezbollah contrôle le gouvernement qui l'autorise à attaquer Israël. Cette autorisation peut garantir au Hezbollah l'accès au matériel de l'armée libanaise qui inclut un équipement américain sophistiqué. Le nouveau président du Liban et ancien chef de l'armée Michel Suleiman a annoncé qu'il soutenait ?tous les moyens' pour récupérer ?les territoires libanais occupés'. J'ai déjà mentionné tout ceci preuves à l'appui il y a quelques semaines. Aujourd'hui j'ai écrit que les grands conflits s'étendent de la Mer Noire à l'Océan Indien. Avec le Hezbollah, l'Iran et Señor Chavez vous pouvez ajouter à la liste du Théâtre des Opérations : l'Amérique latine, le Nigeria, le sud-est asiatique, etc. Il va falloir fixer des priorités. On en est loin.
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Iran ? Le 16 septembre j'écrivais : selon l'Agence internationale de l'énergie atomique, « l'Iran n'a pas cessé ses activités d'enrichissement d'uranium'», informait liberation.fr, avec l'Agence France Presse, hier lundi 15 septembre 2008. « ??l'Iran n'a pas suspendu ses activités liées à l'enrichissement de l'uranium'. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pouvait difficilement s'exprimer de façon plus claire ce lundi dans son dernier rapport sur le programme nucléaire controversé de Téhéran. Selon le texte, l'Iran a, en outre, poursuivi l'installation de nouvelles centrifugeuses. (?) Depuis fin 2007, le régime iranien est accusé d'avoir mené des études sur une militarisation de son programme nucléaire. Ces études portent notamment, selon l'AIEA, sur la confection d'ogives, la possible conversion du missile Shahab-3 en missile nucléaire ou encore des installations pour des essais nucléaires souterrains ». Par ailleurs, « L'Iran donne les pleins pouvoirs aux Gardiens de la révolution pour la surveillance du Golfe persique. ?La responsabilité de la défense du Golfe persique a été attribuée à la marine des Gardiens de la révolution', a déclaré le général Yahiya Rahim Safavi. On estime que cette radicalisation de la position de l'Iran est une mise en garde pour les Etats-Unis », informe Guysen.International.News aujourd'hui mardi 16 septembre 2008. Dans un article intitulé « Bombes US pour Israël, navires russes pour la Syrie », Jean Tsadik, sur Metula News Agency, écrivait, avant-hier dimanche 14 septembre 2008, « 1.000 bombes bunker busters, du type le plus sophistiqué au monde, pour Israël - Nous avons été le seul media à prendre cette position, tandis que des dizaines d'autres rapportaient ? sans rien contrôler ? les nouvelles véhiculées par nos collègues (?) Or (?) le couperet est tombé. Le Pentagone annonçait, ce même vendredi, sa décision de vendre aux Forces Aériennes Israéliennes (IAF) non moins de 1.000 bombes intelligentes, pour un contrat total de 77 millions de dollars, soit 77.000 dollars par engin. De plus, les bombes en voie de livraison, fabriquées par Boeing, sont du modèle le plus récent, le GBU-39 (Unité de Bombe Guidée) et non des GBU-28, comme précédemment vendues à l'Etat hébreu. La GBU-39, également qualifiée par Boeing sous l'appellation SDB, pour Small Diameter Bomb (bombe de faible diamètre), allie la capacité des plus anciens modèles de pénétrer des installations souterraines fortifiées, à son poids plume pour sa catégorie. En effet, la GBU-39 ne pèse que 113 kilos, ce qui permet d'en emporter quatre sous un avion ? en lieu et place d'une seule, pour les modèles antérieurs -, d'embarquer d'autres armes et munitions, et d'étendre le rayon d'action de l'appareil. D'autre part, la GBU-39 atteint régulièrement son objectif durant 50% des largages, avec un degré de précision de l'ordre de 5 mètres (du point visé), ceci diminuant sensiblement, entre autres, les dangers de dommages collatéraux. Dans l'annonce faite vendredi par le Pentagone, on apprenait aussi que Washington allait participer à l'amélioration des missiles antiaériens Patriot déployés en Israël, ce qui devrait les mettre aux normes désirées par l'Etat hébreu afin de remplir leur tâche dans son concept du bouclier de défense. La même annonce mentionnait également que l'Amérique allait livrer à son alliée 28.000 missiles antichars LAW, destinés à ses fantassins. Dans le domaine tenu secret par les deux pays, on parle avec insistance de l'envoi d'armes encore beaucoup plus sophistiquées, notamment une escadrille de bombardier furtifs, à peine sortis de leur phase de certification. Nul doute n'est permis : Israël se prépare à l'attaque des installations stratégiques en Iran, elle dispose pour ce faire de l'appui nécessaire de l'administration Bush et elle possède la capacité militaire et logistique pour mener son projet à bien (?) Presque en synchro avec l'annonce du Pentagone, Moscou révélait vendredi qu'elle allait rénover le port syrien de Tartus, afin de le transformer en pied-à-terre méditerranéen pour sa marine. L'agence Itar-Tass dévoilait, le même jour, qu'un navire atelier de la flotte de la Mer Noire se trouvait déjà à pied d'?uvre en Syrie et s'attelait à remettre en état ledit port. (?) Pour la flotte russe, Tartus constituera son unique base en Méditerranée ; acquis d'importance, puisqu'il permettra aux vaisseaux de guerre de Moscou de patrouiller en plus grand nombre hors de la Mer Noire et de ne pas avoir à repasser le Bosphore et à affronter les tempêtes d'hiver pour se voir administrer les travaux d'entretien et de gestion des armements à Sébastopol (Aqyar, en tatar de Crimée). Ceci étant d'une importance majeure au regard de la partie d'échecs maritime que disputent Washington et Moscou (?) Cette décision d'allouer Tartous aux Russes fait suite à la récente visite de Béchar Al Assad et à la présence du chef de sa flotte, la semaine dernière, à Moscou ». Sur http://www.iranmanif.org (également disponible sur desinfos.com), hier lundi 15 septembre 2008, Adnkronos écrivait : « Le guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, aurait un plan secret pour accélérer la production d'armes nucléaires en simulant une panne du réacteur nucléaire de Bouchehr. C'est ce que dit un mémorandum qui circule dans plusieurs services de renseignements occidentaux cités par le quotidien italien La Stampa. L'initiative de Khamenei remonte au lendemain du 6 septembre 2007, quand l'aviation israélienne a frappé un supposé réacteur nucléaire qui aurait été mis au point dans le nord de la Syrie. L'efficacité de cette attaque a fait peur à Khamenei qui craint que la même chose puisse arriver à des centrales nucléaires iraniennes. Quelques semaines plus tard à Téhéran, Khamenei a réuni un groupe de hauts responsables de la sécurité nationale et de l'énergie nucléaire, notamment Mohsen Fahrizadeh, (pour un projet) intitulé Projet III - le programme soupçonné de planifier le développement des armes nucléaires. À cette occasion, selon le mémorandum, Khamenei a parlé de la nécessité d'accélérer le projet militaire de manière à ce qu'il ne coure aucun risque de violation des règles du gendarme de l'ONU, l'AIEA. Au cours de la réunion, plusieurs propositions ont été examinées et à la fin des discussions, ?Khamenei a demandé qu'un plan soit élaboré pour exploiter la matière nucléaire de l'usine de Bouchehr afin d'obtenir du plutonium'. Selon les sources citées dans le document, il y a eu des moments de tension au cours de la réunion parce que plusieurs responsables ont ?mis en garde Khamenei à plusieurs reprises' que s'il prenait ce chemin, l'Iran devrait ?payer un prix politique grave'. Mais Khamenei aurait néanmoins décidé d'approuver les détails du plan qui lui avaient été présenté. Ce plan comprenait des options comme des barres chauffantes de matière pour 300 jours, produisant du plutonium de qualité inférieure au carburant militaire pour en produire 600 kilos dans le but de faire 75 bombes de faible qualité. Dans le cadre d'une deuxième option, le réacteur serait activé à sa puissance maximale pendant deux mois pour produire 120 kg de matière pour 15 bombes atomiques. Tout aurait été fait en secret de façon à coïncider avec un faux accident de réacteur - un incident qui aurait justifié aux yeux de la communauté internationale l'arrêt des activités normales ». Dans un article intitulé « La Russie s'aligne sur la Syrie et l'Iran contre l'Amérique et l'Occident », publié avant-hier dimanche 14 septembre 2008, DEBKA file (également disponible sur desinfos.com) a écrit : « Moscou a annoncé que la rénovation a commencé sur le port syrien de Tartous pour fournir à la Russie sa première présence navale à long terme sur la Méditerranée. Pendant que les deux chefs des marines parlaient à Moscou, Sergei Lavrov, le Ministre russe des Affaires étrangères, rencontrait Manouchehr Mottaki, le Ministre iranien des Affaires étrangères, dans la capitale russe pour des entretiens sur l'achèvement de la centrale atomique de Bushehr d'ici à la fin de l'année. Les sources militaires de DEBKA rapportent que le commandant de la marine russe, l'amiral Vladimir Vysotsky et son homologue syrien, le général Taleb al Barri, ont passé tout le vendredi à travailler sur les détails de l'aménagement du port de Tartous pour héberger la flotte russe en mission en Méditerranée non loin des rivages d'Israël. La visite inopinée de Mottaki dans la capitale russe a porté sur le calendrier d'achèvement (des travaux de AtomStroiExport) sur le réacteur de Bushehr (?) Moscou l'a précisé sur un ton acerbe dans ses commentaires destinés à l'Occident et aux États-Unis en particulier. Le Président Dmitiry Medvedev a déclaré vendredi que l'attaque de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud équivalait pour la Russie aux attentats du 11 septembre contre les États-Unis. Même si la Géorgie était devenue un membre de l'OTAN, a-t-il dit, il n'aurait pas réfléchi à deux fois avant d'ordonner à l'armée russe d'attaquer. Après avoir présenté aux médias occidentaux le dossier de Moscou sur la Géorgie, le Premier Ministre Vladimir Poutine a mis en garde les États-Unis que le stationnement du bouclier antimissile à proximité des frontières de la Russie serait un démarrage de la course aux armements en Europe. Il n'y a pas de base pour une nouvelle guerre froide, a-t-il déclaré. L'interprétation des événements de vendredi par les sources de DEBKA indiquent que les dirigeants russes ont décidé de ne pas s'engager dans la guerre froide en Europe, mais d'ouvrir un deuxième front anti-occidental au Moyen-Orient. Dans la deuxième moitié du mois d'août, DEBKA et les analystes de DEBKA-Net-Weekly ont longuement analysé cette réorientation (du deuxième front russe : Iran-Syrie), qui révèle que Moscou a décidé d'utiliser ses liens avec Téhéran et Damas pour défier les États-Unis et l'Occident au Moyen Orient ainsi que dans le Caucase, en mer Noire et dans la région de la mer Caspienne (?) En s'alignant avec Téhéran et Damas, Moscou est non seulement contre les États-Unis, mais aussi contre Israël. Cette région instable du monde est en cours de changements cataclysmiques au moment où Israël est pratiquement sans Premier Ministre compétent et que les principales décisions politiques et militaires par le reste du gouvernement sont au point mort », conclut DEBKA. Pour conclure, je note simplement qu'entre dimanche 14 et mardi 16 septembre 2008, soit en l'espace de seulement 72 heures, l'Agence internationale de l'énergie atomique, Guysen International News, Metula News Agency, iranmanif.org, desinfos.com, DEBKA File, La Stampa, Itar-Tass (mais oui') et d'autres encore diffusent et relayent des informations qui contredisent et démentent les fausses allégations diffusées depuis des semaines par la plupart des médias sur la légitimité de l'expansionnisme russe et sur un soi-disant refus américain de permettre à Israël de frapper préventivement les installations nucléaires iraniennes. Je note que parmi les pantomimes ayant véhiculé ces fausses allégations figurent le New York Times et Haaretz. Quant à Libération et l'AFP, ils ont fini par lâcher quelques vérités pour la seule et unique raison que l'AIEA les a rendues publiques hier et que dès lors il leur devenait difficile de continuer à les occulter. Le dernier rapport de l'AIEA publié hier lundi 15 septembre 2008 est en effet accablant pour l'Iran. Et les informations concrètes et factuelles fournies par Metula News Agency proviennent directement du Pentagone. Il semblerait que même en période électorale - et donc transitoire - les USA n'aient pas décidé de baisser les bras, sans doute parce que boostés par le succès du ticket McCain-Palin. La Russie - qui depuis quelques semaines, par amour désintéressé pour les Abkhazes et les Ossètes, aboie très fort et s'agite beaucoup - va devoir en prendre acte. Quant à la clique de Kadima qui ressemble de plus en plus à la clique du Parti socialiste français, elle va devoir accepter que l'Etat-major de tsahal n'en a rien a cirer de la politicaille kadimesque et qu'il s'occupe, lui, Etat-major, des affaires sérieuses et importantes. Cela dit la bataille n'est pas terminée. Le télévisuel français par exemple, nous en donne la preuve chaque soir au TJ, véhiculant d'abjectes rumeurs sur Sarah Palin, rumeurs fabriquées par la valetaille obambique ; décrivant Benoît XVI comme un réactionnaire sénile qui prie le Pater en latin, un péché grave contre la laïcité ; et imputant la crise économique hexagonale à d'horribles banquiers américains, aux frères Lehmann et aux « subepraïmes », terme auquel les Français ne pigent rien mais qu'on leur assène néanmoins presque tous les jours.
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Pakistan ? Le 7 octobre j'écrivais : Un attentat suicide contre un député dans le centre du Pakistan a fait - hier lundi 6 octobre 2008 - 18 morts et 60 blessés, parmi lesquels le député. Cette attaque s'ajoute aux attentats suicide commis au Pakistan par des islamistes talibans et d'Al-Qaïda, qui ont fait 1.300 morts en un an. Il s'agit du troisième attentat en cinq jours contre des hommes politiques pakistanais. Jeudi 2 octobre 2008, quatre personnes avaient été tuées dans le nord-ouest du Pakistan lorsqu'un kamikaze s'était fait exploser en essayant de pénétrer dans la demeure d'un leader de parti de la coalition gouvernementale. Cet attentat suicide a eu lieu dans la ville de Chars Adda, dans la Province de la Frontière du Nord-Ouest. Cette province touche les zones tribales frontalières avec l'Afghanistan où l'armée pakistanaise affronte des combattants islamistes talibans et d'Al-Qaïda. Cette région est le principal front contre le terrorisme où les talibans afghans et d'Al-Qaïda ont concentré leurs forces avec l'apport de talibans pakistanais. Dans le district de Bajour, l'armée pakistanaise mène depuis deux mois une offensive contre les combattants islamistes qui a fait plus de 1.000 morts chez les terroristes. Bajour - au même titre que Chars Adda - est une base pakistanaise des talibans afghans qui combattent les troupes internationales en Afghani
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Dernière mise à jour, il y a 41 minutes