Blog : Michel Gurfinkiel

Monsieur, c’est une vive émotion que j’ai lu l’histoire bouleversante de votre père.
Témoignage/ Auschwitz et la Torah du mercredi 31 décembre 2008
Nous ne pouvons pas rester insensible à de tels propos.
Votre père et bien d’autres n’ont pas eu tort de croire en Dieu malgré, et contre tout.
J’aime cette phrase écrite de votre père, elle est si vraie : après la Shoah ,mon père n’a jamais abordé ce point de façon abstraite. Mais un jour, il m’a dit : « Ceux qui mouraient le plus vite, en arrivant au camp, c’étaient ceux qui, avant la guerre, avaient abandonné la religion … la foi et la loi fortifient l’homme et l’aident à affronter les épreuves. C’est grâce au courage à la foi inébranlable de votre père et de personnes comme lui que la lumière a pu briller malgré les ténèbres obscures des camps de la mort.
La souffrance, et pourquoi Dieu a –t-il permis cela ? Nous n’avons aucune réponse.
Notre propre incapacité, la faiblesse de notre âme et de notre corps sont entraînés dans ce tourbillon néfaste, ce cercle vicieux, requiem de séparation, de mort et de deuil, scénario parfait de la détresse du cœur !
Beaucoup de gens pensent alors que le soleil a définitivement cessé de briller pour eux. Mais le secours existe ! Vous l’avez si bien montré et je vous remercie pour ce témoignage qui, je le souhaite ardemment, fera prendre conscience aux personnes qui au plus fort de l’orage, sauront que l’amour du Dieu Sauveur se dessine tel un fil rouge à travers l’ensemble

de la Bible qui demeure d’âge en âge le secours dans la détresse, un rocher, un abri, une forteresse ….,un père céleste qui veille. Même si nous avons l’impression que D.ieu nous a retiré une part de son amour, qu’Ils ‘est éloigné un peu, complètement, qu’il nous tourne le dos ou qu’il nous cache Sa face. Et au fond de notre être nous nous mettons à frissonner ou au contraire à faire le caïd. Mais l’amour de Dieu est comme le soleil qui, imperturbable, poursuit sa course, caché à nos yeux seulement pour un peu de temps. Au- delà de la barrière des nuages, le soleil brille sans limites comme depuis l’origine de toute existence. Ses rayons parviennent à percer la couche épaisse et restent ainsi les garants de la vie. La parole de notre Dieu n’est pas liée ,la preuve vous nous l’avez donnée ! pour terminer , je vous laisse ces deux versets :
« Du fond de l’abîme je t’invoque, ô Eternel Psaume 130 : 1 » ! Quand les montagnes s’éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s’éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l’Eternel, qui a compassion de toi. Isaïe 54 : 10

Avec mon très cordial Shalom !