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Blog : Halaha Yomit

L'obligation de se lever devant une personne âgée

L'obligation de se lever

devant une personne âgée

Cette Hala'ha est dédiée à la réussite totale de nos soldats de Tsahal . Qu'Hashem les protège, et qu'il fasse plier nos ennemis sous leur force. Que chacun de nos frères soldats rentre chez lui sain et sauf, AMEN

Cette Hala'ha est aussi dédiée à la Refoua Shelema ? la guérison complète de ma chère maman Simi Bat Leah, ainsi que pour la Refoua Shelema du Gaon et Tsaddik Rabbi Morde'haï Tsema'h Ben Mazal Tov (le Rav Morde'haï Eliyahou shalita)

Pour l'élévation de la Neshama de mon ami Refael Eliyahou Ben Esther (ALLOUCH)

Et aussi, pour l'élévation des Neshamot de nos frères sauvagement assassinés en Inde. Qu'Hashem venge le sang des innocents.

Question

Est-il réellement obligatoire selon la Hala'ha, de se lever devant une personne âgée ?

Décision de la Hala'ha

L'obligation de se lever devant une personne âgée est une ordonnance de la Torah (Mitsvat ?Assé Min Ha-Torah).

Cette obligation commence dés que la personne a atteint l'âge de 70 ans. En dessous de cet âge, il n'y a pas d'obligation de se lever devant elle, mais celui qui s'impose la ?Houmra de se lever devant une personne qui a atteint l'âge de 60 ans, est digne de la Bénédiction.

Si l'on a un doute sur l'âge de la personne, a-t-elle atteint l'âge de 70 ans ou non, nous devons nous lever devant cette personne, car un doute sur une loi de la Torah, doit être traité de façon rigoureuse (Safek Déoraïta La-?Houmra).

De même, s'il y a un doute sur le niveau de connaissance d'un Talmid ?Ha'ham, est-il arrivé au niveau de la décision Hala'hique ou pas, on doit également se lever devant ce Talmid ?Ha'ham, car un doute sur une loi de la Torah, doit être traité de façon rigoureuse.

Mais par contre, s'il s'agit d'un simple Avre'h (Kollelman) qui étudie dans un Kollel, mais qui ne sait pas trancher la Hala'ha, il n'est pas obligatoire de se lever devant lui (mais il est certain que le statut de celui qui étudie la Torah, est très honorable.)

L'obligation de se lever devant une personne âgée entre en vigueur uniquement lorsqu'elle s'approche et qu'elle entre dans le périmètre de 4 Amot (4 coudées, c'est-à-dire 1.92 m) de la personne assise, et on est autorisé à se rassoire dés que la personne âgée est sortie de ce périmètre.

Même si l'on se trouve dans la même maison, il n'y a pas d'obligation de se lever devant la personne âgée ou le Talmid ?Ha'ham tant qu'ils ne sont pas entrés dans les 4 Amot de la personne assise.

S'il s'agit d'une personne âgée non juive, il faut l'honorer verbalement, et lui donner la main pour la soutenir si c'est nécessaire, mais il n'y a pas d'obligation de se lever devant elle.

Sources et développement

Dans la précédente Hala'ha, nous avons expliqué la source de l'obligation de se lever devant un Talmid ?Ha'ham (un érudit dans la Torah) et devant une personne âgée.

Les Poskim (décisionnaires) débattent afin de déterminer l'âge à partir duquel une personne est qualifiable de « Zaken » (personne âgée) devant laquelle il y a une obligation de se lever.

Selon notre maître le Saint ARI Zal ? cité par notre maître le ?HYDA dans son livre Birké Yossef (sur Y.D 244 note 4) - à partir de 60 ans, une personne est qualifiable de « Zaken », mais selon l'opinion de nombreux Rishonim (décisionnaires de l'époque médiévale), ainsi que du TOUR et de MARAN l'auteur du Shoul'han ?Arou'h (Y.D 244-1), une personne n'est qualifiable de « Zaken » qu'à partir de 70 ans. C'est ce qu'il faut retenir d'essentiel selon la Hala'ha, comme il est enseigné dans les Pirké Avot (chap.5) : « A 70 ans, commence la vieillesse. »

Malgré tout, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita écrit - dans son livre Hali'hot ?Olam (tome 8 page 175) - que puisque selon l'opinion de notre maître le Saint ARI Zal, il faut se lever devant une personne dés que celle-ci a atteint l'âge de 60 ans, celui qui s'impose la ?Houmra (rigueur) de se conformer à ses paroles, est digne de la Bénédiction, même si cela ne représente pas une obligation selon le Din, puisque nous tranchons constamment selon l'opinion de MARAN l'auteur du Shoul'han ?Arou'h dans toutes ses décisions.

Nous avons déjà expliqué dans la précédente Hala'ha que l'obligation de se lever devant une personne âgée est une ordonnance de la Torah (Mitsvat ?Assé Min Ha-Torah). Or, nous avons un principe selon lequel « Safek Déoraïta La-?Houmra » c'est-à-dire : lorsque nous sommes face à un Din sur lequel il y a un doute, si ce Din est Min Ha-Torah (ordonné par la Torah), nous adoptons l'attitude rigoureuse.

Par conséquent, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita écrit ? dans son livre Shou't Ye'havé Da'at (tome 3 chap.70 page 223), ainsi que dans son livre Hali'hot ?Olam (tome 8 page 175) - que si l'on a un doute sur l'âge de la personne, a-t-elle atteint l'âge de 70 ans ou non, nous devons nous lever devant cette personne, car un doute sur une loi de la Torah, doit être traité de façon rigoureuse.

De même, s'il y a un doute sur le niveau de connaissance d'un Talmid ?Ha'ham, est-il arrivé au niveau de la décision Hala'hique ou pas, on doit également se lever devant ce Talmid ?Ha'ham, même si l'on ne sait pas s'il est arrivé au niveau de la décision Hala'hique ou pas, car un doute sur une loi de la Torah, doit être traité de façon rigoureuse.

Mais par contre, s'il s'agit d'un simple Avre'h (Kollelman) qui étudie dans un Kollel, mais qui ne sait pas trancher la Hala'ha, il n'est pas obligatoire de se lever devant lui (mais il est certain que le statut de celui qui étudie la Torah, est très honorable.)

MARAN tranche dans le Shoul'han ?Arou'h (Y.D 244-2) qu'il n'y a d'obligation de se lever devant une personne âgée uniquement lorsqu'elle s'approche et qu'elle entre dans le périmètre de 4 Amot (4 coudées, c'est-à-dire 1.92 m) de la personne assise (comme pour le Talmid ?Ha'ham comme nous l'avons expliqué dans la précédente Hala'ha), et on est autorisé à se rassoire dés que la personne âgée est sortie de ce périmètre.

En effet, la Guemara Kiddoushin (32b et 33a) commente le verset :

« Lève-toi à l'aspect d'une tête blanche, et honore la personne avancée en âge' » (Vaykra 19) en disant que la « tête blanche » désigne la personne âgée (Seva), et « la personne avancée en âge » désigne le Talmid ?Ha'ham (Zaken, qui correspond en réalité à la contraction des mots : « Zé KaNa ?Ho'hma » qui signifient « Celui-ci a acquit la sagesse »).

La Guemara précise que c'est uniquement lorsque la personne âgée ou le Talmid ?Ha'ham entre dans le périmètre de 4 Amot de la personne assise qu'il y a une marque de respect dans le fait de se lever devant eux.

Mais s'il s'agit de son père ou de son Rav Mouv'hak (le Rav qui lui a enseigné la majeure partie de ses connaissances en Torah), ou bien d'un Gadol Ha-Dor (un Grand de la Génération), on doit se lever devant eux dés qu'on les aperçoit au loin, et l'on ne peut se rassoire que lorsqu'ils ont disparus de notre champ de vision, ou qu'ils se sont assis, ou bien qu'ils nous ont donné l'autorisation de nous rassoire.

Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF Shalita tranche - dans son livre Hali'hot ?Olam (tome 8 page 188) ? que même si l'on se trouve dans la même maison, il n'y a pas d'obligation de se lever devant la personne âgée ou le Talmid ?Ha'ham tant qu'ils ne sont pas entrés dans les 4 Amot de la personne assise.

En effet, il existe certains domaines de la Hala'ha pour lesquels nous considérons qu'une même maison a pour superficie 4 Amot, même si en réalité elle fait beaucoup plus.

MARAN ajoute (au parag.3) qu'il est interdit de fermer les yeux pour ne pas voir le Rav entré dans ses 4 Amot, mais au contraire, il faut se lever devant lui conformément au Din, et ainsi donner du respect à la Torah.

MARAN ajoute encore (au parag.7) que lorsqu'il s'agit d'une personne âgée non juive, il faut l'honorer verbalement, et lui donner la main pour la soutenir si c'est nécessaire, mais il n'y a pas d'obligation de se lever devant elle. (Voir Kessef Mishné sur le RAMBAM Hala'hot relatives à l'étude de la Torah chap.6 Hal.9)

Rédigé et adapté par R. David A. PITOUN France 5769 sheelot@free.fr

(à partir des écrits du Gaon Rabbi Ya'akov SASSON shalita)

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Vous tous qui aimez ecrire et qui avez bien compris le problème que contient l'éducation des enfants. Cette année est l'année des droits de l'enfant. Je vous invite à prendre connaissance de la déclaration faite par l'avocate de l'UNICEF, la reine Rania de Jordanie, concernant les enfants palestiniens. Je précise que l'UNiCEF est sensée ne pas prendre partie dans les conflits, or cette personne, soit-disant "éminente" élargie la concertation des enfants aux intérêts plus politiques des factions armées du coin. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités et ne laisse plus agir la propagande sans contre-vérité, aussi adressez sans relâche vos réclamations pour que les droits des enfants palestiniens guerriers soient publiquement reconnus et que des résolutions soient votées et appliquées conformément aux accords de Paris et des résolutions déja existantes 1539 et 1612 du Conseil de sécurité. Il est inadmissible d'oublier ces mêmes droits aux enfants israéliens. Il est donc bon de leur rappeler que TOUS les enfants sont concernés au droit de vivre dans des conditions de sécurité absolue. La protection des enfants passe par la morale des parents et ce pan dans l'action humanitaire est totalement exclu. Aider est une chose, éduquer en est une autre. Si l'éducation est bonne l'aide ensuite sera moindre et tout le monde y gagnera. unicef.org
Convention internationale des droits de l'enfant http://www.unicef.fr/mediastore/7/4036-4.pdf (copier/coller dans la barre web
Envoyé par Mazal_001 - le Mercredi 21 Janvier 2009 à 18:56
Membre Juif.org





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