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Blog : Riposte Nesher?L'antisémitisme est alimenté par les médias'Des incidents antisémites, des ?dérapages' dans la manifestation de dimanche dernier à Bruxelles, une communauté juive inquiète' le conflit du Proche-Orient souffle des relents de haine. Contrôlables' L'analyse de Joël Rubinfeld, président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique. Le Vif/L'Express ? Enregistrez-vous davantage d'actes antisémites en Belgique' Joël Rubinfeld ? Les actes antisémites ont connu un emballement lors de la deuxième Intifada, surtout en 2002. Depuis lors, les concitoyens juifs n'ont jamais retrouvé la situation de relative quiétude précédente (voir l'encadré en p.23). L'intrusion du conflit du Proche-Orient dans notre quotidien n'est pas acceptable: les juifs ne sont pas les Israéliens, les musulmans de Belgique ne sont pas les Palestiniens. Seuls les discours non haineux et le dialogue doivent être nos armes. Et tout racisme envers les musulmans fait aussi partie de mes préoccupations. Considérez-vous que l'on assiste à un retour de l'antisémitisme' Je suis inquiet. Je sais que tous les concitoyens musulmans sont loin de tenir des discours antisémites. Certains nous disent leur honte face aux dérapages actuels. Mais, depuis des années, des milieux de gauche et d'extrême gauche, des ONG, des médias, aussi, ont participé à un endoctrinement. Une cause légitime, celle de la Palestine, a été instrumentalisée, y compris pour répondre aux frustrations existantes dans les communautés musulmanes de pays comme la Belgique ou la France. Les propos et calicots antisémites de la manifestation de dimanche dernier ne sont donc pas étonnants. Ils étaient prévisibles et annoncés. Qu'est-ce qui vous a choqué dans cette manifestation' Avez-vous vu certains de ces panneaux' Sous couvert de soutien aux Palestiniens, notre capitale a abrité une manifestation antisémite et négationniste. Trois de nos partis démocratiques ont officiellement manifesté aux côtés de supporters du Hezbollah ou d'autres organisations terroristes comme le Hamas. On brandissait les drapeaux de ces organisations, alors que ceux d'Israël, seul pays démocratique de la région, étaient brûlés. Aucun de nos dirigeants politiques n'a quitté la manifestation. Ils ne pouvaient pas ne pas voir ou ne pas entendre. Dimanche, notre démocratie a reculé. Sans être antisémites, ces hommes et femmes politiques et ces membres d'ONG y ont contribué: certains collusions sont inacceptables. Qualifier d'antisémite toute critique d'Israël, n'est-ce pas un bon moyen de faire taire le débat sur la Palestine' La critique d'Israël, même acerbe, n'est condamnable ni moralement, ni juridiquement. Si critiquer ce pays, c'est être antisémite, 80% des Israéliens le sont! Ce dont il s'agit ici, c'est de la remise en cause de la légitimité d'Israël, qualifié d'?Etat nazi' ou de ?pays d'apartheid', termes qui impliquent qu'on ne peut tolérer un tel Etat et qu'il faut tout faire pour le détruire. Pourquoi incriminez-vous aussi les médias dans la remontée de l'antisémitisme' Ils ne semblent porter d'intérêt aux Palestiniens que lorsque ces derniers sont confrontés aux Israéliens ou qu'ils meurent face à eux. Les luttes fratricides palestiniennes n'entraînent jamais de telles obsessions! ?Silence, on tue', un des slogans scandés dimanche à Bruxelles s'applique à tous les pays qui entourent Israël et à d'autres, aussi. Les images d'enfants palestiniens que l'on voit actuellement sont insoutenables. Qui pourrait y être insensible' Mais, balancées comme elles le sont, avec un tel unilatéralisme, elles font d'Israël un peuple de tortionnaires. Les juifs sont interpellés par leurs voisins et par leurs collègues. Lorsqu'ils tentent de sortir de l'émotion et d'argumenter, c'est comme s'ils devenaient, par ricochet, les soutiens de tueurs d'enfants: l'antisémitisme a été alimenté. L'importante protection des lieux communautaires et religieux juifs ne nourrit-elle pas une certaine paranoïa chez les juifs' Cette protection est la conséquence d'actes antisémites, qui ont eu lieu un peu partout en Europe ces dernières années. Vivre avec ces mesures de sécurité n'est pas agréable et cela augmente peut-être les angoisses. Mais cette sécurité répond à une réalité: ces lieux sont des cibles. ?> Pour en savoir plus, consultez la source de l'article © Le Vif/L'Express 6 commentaires
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Les deux journalistes de la chaîne culturelle franco-allemande ARTE ont été priés de quitter la salle du Palais des Nations où se déroulait une séance publique consacrée au projet de déclaration pour la conférence mondiale de suivi “Durban II” contre le racisme, prévue en avril à Genève.
Ironie de l’histoire, ces journalistes préparent un documentaire sur la manière dont les droits de l’homme sont débattus dans les instances onusiennes.
Selon une source diplomatique, l’interdiction prononcée par le président de séance, le Russe Youri Boychenko, a été demandée par l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et par le groupe africain.
L’interdiction a pris effet alors que les débats devenaient très vifs sur la question de la liberté d’expression et de la diffamation des religions, deux points extrêmement sensibles du projet de déclaration opposant Européens et pays musulmans.
blog DRZZ
et oui nos chers médias que nous payons avec la redevance qui continuent à faire de la désinformation quant il s'agit d'israel et qui contribuent à une monté de des actes antisémites...IL faudrait faire une loi pour les poursuivre pour incitation à la haine ,ou alors qu ils montrent pas seulement les dégats à gaza mais aussi ceux faits sur la terre d'israel et qu'ils n'oublient jamais qui a commencé le conflit,CE SONT LES FANATIQUES DU HAMAS ALORS QU ISREAL AVAIT QUITTE GAZA ET EXPULSER PAR LA FORCE LES COLONIES QUI ONT EN PREMIER ENVOYE DES ROQUETTES ET ISRAEL N A UTILISE QUE SON DROIT A LA LEGITIME DEFENSE.
D AILLEURS AUCUN PAYS NE SERAIT RESTER LES BRAS CROISES DEVANT UNE ATTAQUE AUX ROQUETTES,
LA SHOA A EU LIEU DANS L INDIFFERENCE DES NATIONS ET LES JUIFS N AVAIENT NI ETAT NI ARMEE ALORS PLUS JAMAIS CA ET JE M ADRESSE A TOUS LES ANTISEMITES EN LES PREVENANT QUE LES JUIFS ONT SURVECU AUX POGROMs ET A LA SHOA ET QU ISRAEL NE SE LAISSERA PAS DETRUIRE .
AM ISRAEL RA!!!!!!!
Ce sont les autres qui le rendent fort. Un tas de gens qui n'ont pourtant pas l'air plus idiots que les autres abdiquent tout esprit de questionnement pour relayer ses informations et nous laver
le cerveau.
L'effet est saisissant sur la presse et les médias.
Histoire de rire un peu, France 2 s'est fait avoir encore une fois. Obligés de se fendre d'un démenti et de plates excuses pour une video bricolée acceptée sans discernement, il faut croire que
l'affaire Al-Dura ne leur avait pas servi de leçon, sauf à Charles Enderlin qui est devenu beaucoup plus circonspect ; c'est un grand professionnel, il a su ne pas persévérer dans l'erreur, on
est content pour lui.
Le catalogue des médias contaminés serait trop long à établir (un bon point pour l'édito de Val dans Charlie Hebdo, une lucidité rare), nous remarquerons seulement, avec chagrin, que la radio
spécialiste des programmes de qualité, France Culture, n'échappe pas à la contagion. Dès les premiers jours de l'offensive, les plats étaient passés bien poliment à Henry Laurens ou Pascal
Boniface. Il n'y avait probablement pas d'autres commentateurs disponibles ...
Ils ont une excuse imparable : l'armée israélienne ne laisse pas les journalistes passer dans la zone des combats. Etant donnée l'absence de neutralité des médias, difficile de leur en faire le
reproche. Et surtout, au cas où cela vous aurait échappé, c'est la guerre, des bombardements, c'est dangereux. Si un reporter était blessé ... je vous laisse deviner les commentaires, l'occasion
rêvée d'en "repasser une couche".
Pour résumer, l'information et, à la suite, l'opinion générale sont docilement alignées sur la propagande du Hamas.
Car il faut appeler un chat un chat. Le lavage de cerveau par la communication de guerre s'appelle de la propagande ; le terme n'est plus à la mode mais la réalité est toujours la même.
Goebbels, souvenez-vous, c'était l'inventeur et l'organisateur de la propagande nazie. A la fin de sa noire aventure, il s'est donné la mort. Il n'a donc pas été jugé à Nuremberg, ce
qui ne l'a pas empêché de laisser une réputation de spécialiste dans l'art de la manipulation mentale au service d'un pouvoir totalitaire.
A la base, il se fondait sur quelques idées simples.
Pour arriver à ses fins, il faut s'appuyer sur la majorité, les masses, les foules.
Comme les imbéciles sont plus nombreux que les génies, ils sont le gros des troupes ; leur tenir un langage simple et même simpliste mais qui leur laisse entendre qu'ils sont les plus
intelligents, les plus forts.
Personne ne se tourne spontanément vers l'autocritique ; pour séduire les masses, leur présenter en toute circonstance des coupables à lyncher, des bouc-émissaires qui assumeront tous les
problèmes.
Le premier de la classe est à la fois envié et détesté par les nuls ; il convient de livrer à la vindicte des foules les sujets brillants qui pourraient mettre des bâtons dans les roues du
maître.
Car le maître est le sommet de l'édifice social ; sans lui tout s'écroulerait. Les masses travaillent pour lui. Il les utilise comme il le désire ; elles sont une tourbe malléable, sacrifiée et
consentante.
Le grand art du maître est d'obtenir ce consentement, puis de le conserver, n'importe comment, la fin justifie les moyens.
Il paraît impossible de surpasser Hitler dans ce rôle mais ... l'idée n'est pas abandonnée.
Les idées fondatrices de sa folie continuent à hanter les candidats-dictateurs et autres nostalgiques du totalitarisme.
Où peut-on trouver en circulation de nos jours la noire littérature nazie ?
Elle infiltre assez peu les démocraties occidentales ; ses ouvrages-vedettes n'y sont pas introuvables mais leur diffusion se limite à des milieux bien circonscrits, sectes négationnistes et
autres activistes d'extrême-droite. Ils sont capables de nuire et même, parfois, de gagner des succès d'estrade mais ils ne prêchent que des convertis. Pour se montrer authentiquement dangereux,
ils doivent se greffer à d'autres mouvements intérieurs ou extérieurs. Et justement, il existe un terrain qui partage les mêmes haines que les nazis, leurs idées y ont droit de cité dans les
marchés, les librairies, les télévisions. C'est le Proche et Moyen-Orient depuis longtemps (le grand Mufti de Jerusalem était au mieux avec Hitler).
Justement le Hamas a bouclé la boucle. Contaminer à la fois ses proches et ceux à qui on veut nuire,voilà le fin du fin de la propagande fasciste.
En l'absence de réaction vigoureuse de la part des démocraties, la logique sera de réhabiliter Goebbels.