Blog : Riposte Nesher

Un Syrien vivant en France est soupçonné d'avoir été l'un des cerveaux de l'attentat contre une synagogue qui avait fait quatre morts à Paris en 1980.
L'affaire Copernic n'a pas fini de livrer ses secrets. Après l'arrestation au Canada de l'auteur présumé de l'attentat qui a tué quatre personnes à Paris le 3 octobre 1980, un second suspect a été interpellé le 18 novembre à son domicile du XVIe arrondissement. Âgé de 71 ans, ce Syrien vivant en France depuis 1978 aurait, selon une note de la DST, «proposé» au FPLP-Commandement spécial, le groupuscule palestinien responsable de l'attentat, de viser la synagogue de la rue Copernic et transmis «des photos de l'objectif et des rues environnante s». Selon les services de renseignement, il était connu pour «entretenir des relations clandestines avec diverses organisations terroristes palestiniennes».

Un spécialiste du terrorisme confirme qu'en raison de ses contacts le suspect a été «approché» par les services de police dès les années 1983-1984 sans être jamais confondu. Des contacts, ce septuagénaire discret n'en manque pas. Fils d'une des figures de la lutte, dans le Moyen-Orient des années 1940, contre les Français, les Britanniques et les Israéliens, il a croisé, enfant, nombre de responsables palestiniens devenus terroristes dans les années 1960. Arrêté et expulsé de France en 1978, il revient dans l'Hexagone grâce à l'intervention d'un membre du gouvernement syrien.
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