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Blog : Riposte Sefarade

Venezuela : vers une nouvelle Nuit de Cristal'


Le président du Venezuela Hugo Chavez (à droite) et le président bolivien Evo Morales.
Photo: AP , JPost

Par JONNY PAUL

Un chef de la communauté juive du Venezuela, Sammy Eppel, en visite à Londres, a donné une conférence pour dénoncer les actions antisémites du gouvernement.

Directeur de la commission des droits de l'homme au Bné Brit et journaliste dans le plus important journal de Caracas, El Universal, Eppel a confié au Jerusalem Post que le premier acte antisémite avait eu lieu dans une école juive de la capitale en 2004.

La police a entrepris un raid dans l'établissement, sous le prétexte de rechercher des armes et des explosifs. En réalité, cette descente était liée à la visite du président vénézuélien Hugo Chavez en Iran.

"C'était un cadeau [au président iranien Mahmoud] Ahmadinejad, une manière de lui dire : 'voici comment je traite mes Juifs'", explique Eppel. Il a prévenu que la communauté internationale devrait prendre au sérieux la relation qui unit le Venezuela à l'Iran.

La situation des Juifs vénézuéliens s'est empirée depuis l'opération Plomb durci. Lors d'une attaque contre la synagogue Tiferet Israël de Caracas le 30 janvier dernier, les murs de l'établissement religieux ont été recouverts des inscriptions "Damnés soient les Juifs" ou encore "Les Juifs dehors".

Après une enquête, huit policiers ont été arrêtés dont une femme policière accusée par El Universal d'avoir organisé l'attaque.

Le 20 janvier, le gouvernement a soutenu un plan d'action nommé Aporrea consistant notamment à "confisquer les propriétés des Juifs qui soutiennent les atrocités sionistes de l'Etat nazi d'Israël et de les donner aux victimes palestiniennes de l'Holocauste qui a lieu aujourd'hui".

Il appelait également les habitants à dénoncer les noms des membres "des groupes de Juifs puissants" au Venezuela, ainsi que leurs entreprises afin de les boycotter.

Eppel a expliqué que son pays ressemblait à un laboratoire dans lequel le gouvernement tentait d'insuffler l'antisémitisme alors qu'il n'avait jamais existé dans cette nation d'Amérique du Sud.
Il a souligné que la population elle-même n'était pas antisémite.

Entre 14 000 et 15 000 Juifs vivent aujourd'hui au Venezuela. Ils étaient plus du double il y a dix ans. Ils sont nombreux à avoir immigré en Israël, dans d'autres pays d'Amérique du Sud et aux Etats-Unis.
6 commentaires
Honte a toi Venezuela, gouverne par un fou qui donne livre cours a ca frenessi dictatorial, vous avait oublie votre histoire, quand ont tue les indiens parce que ils considerent qui n'avaint pas d'ame, les noirs considere des infrahumains, etc etc, le judaisme il y a jamais fait une chose pareil a qui que ce soit, et maintenent vous attaque les juifs, pour faire eclater votre rage, votre humiliations faites par vos propes congeners, par votre prope religion, par de gens mecreants, qui utilisent tous vous ressources pour leurs enrechissiment personnel; Julia
Envoyé par Julia - le Mardi 17 Février 2009 à 09:11
Ce commentaire a été modéré.
Envoyé par Leon_002 - le Mardi 17 Février 2009 à 09:45
Le compte de ce membre a été suspendu.
Envoyé par Hilda - le Mardi 17 Février 2009 à 11:07
Certains dictateurs sud-américains, populistes et populaires, comme Juan Domingo Peron, ont accueilli les nazis ( sauvés et convoyés, à prix d'or, par l'organisation SS " Odessa " ) à bras ( et à comptes bancaires ... ) ouverts. Getulio Vargas avait lui aussi des sympathies pour le nazisme et avait défendu à ses diplomates de faire le moindre geste en faveur des Juifs persécutés ( le grand écrivain Joao Guimaraes Rosa et son épouse, tous deux en poste à Hambourg, ont désobéi à ces ordres monstrueux et sauvé le plus de Juifs qu'ils ont pu : un bois, près de Jérusalem, porte aujourd'hui leur nom ). En Argentine, l'antisémitisme a des racines anciennes et solides et certaines organisations semi-clandestines comme la " Tacuara " ou la " Garde Restauratrice Antisémite " ont des ramifications dans la police, l'armée, les services secrets - ce qui explique que les Iraniens aient pu trouver des complicités locales lorsqu'ils ont fait sauter l'immeuble de la " DAIA ". Tel dirigeant d'un des cartels de la drogue en Colombie ( j'ai oublié son nom ) ne cachait pas son admiration pour Hitler. Dans les polices du dictateur paraguayen Stroessner, de nombreux nazis avaient trouvé refuge et emploi de leurs talents ( exactement comme dans les " Moukhabarates " égyptiens et syriens ). On sait quel usage les tortionnaires de Pinochet faisaient de la colonia " Dignidad " ( sic ) aux mains d'un ancien nazi par ailleurs pédophile.

Mais les cas Chàvez et Morales se rapprochent davantage du péroni
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 17 Février 2009 à 12:03
( suite ) péronisme et du gétulisme que de Pinochet ou Stroessner. Et on n'aura garde d'oublier, dans le même genre, les récentes déclarations anti-israéliennes, très fortement teintées d'antisémitisme chrétien traditionnel ( je veux dire : d'avant Vatican II ), lancées, à la tribune de l'Assemblée Générale de l'ONU qu'il présidait, par le Père d'Escoto.
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 17 Février 2009 à 12:08
Oui, ils ce sont caches partout, et repandu le mensonge, la haine, et continuer a tuer, avec la benediction de tous ce qui gouvernant, helas! je me demande comment les autorites vont reglé toutes ces choses horribles, il faut prie de toutes ses forces, le seul remede,peut-etre quelques uns vont reagir a tant de injustice. Julia
Envoyé par Julia - le Mardi 17 Février 2009 à 12:12
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 11 minutes