Blog : Riposte Nesher

Les autorités égyptiennes, qui ont arrêté récemment des suspects, sans doute impliqués dans la planification d'attentats dans le pays, parviennent peu à peu à connaître les intentions des terroristes, envoyés par le Hezbollah sous les directives de l'Iran. Les forces de sécurité du Caire ont précisé toutefois qu'une partie d'entre eux n'avaient toujours pas été interpellés et se trouvaient à présent dans la péninsule du Sinaï.

Un haut responsable égyptien a souligné que des menaces pesaient toujours sur les nombreuses personnes séjournant en ce moment dans le secteur, et parmi elles des milliers de touristes israéliens.

Le comité de lutte antiterroriste en Israël a indiqué pour sa part qu'il n'y avait aucun changement dans ses recommandations adressées aux Israéliens et que ces derniers ne devaient toujours pas se rendre dans le Sinaï en raison des risques d'attentats.

En Egypte, on souligne que les nombreux suspects interpellés dans le pays, comptant notamment des ressortissants libanais, syriens et irakiens, étaient passés aux aveux lors de leur interrogatoire. L'accusation, qui s'apprête à les inculper, a révélé quelques détails sur leurs activités criminelles qui selon eux sont particulièrement inquiétants, vu la puissance des actions terroristes qu'ils planifiaient et qui ont été déjouées.

Les terroristes avaient formé plusieurs groupes et chacun d'entre eux agissait dans le secteur qui lui avait été attribué. L'objectif principal était le Caire où les chefs terroristes avaient loué un immeuble de bureaux pour préparer leurs attentats.

Un autre commando s'était installé à Suez où il pouvait examiner les mouvements du port. Les terroristes prévoyaient en outre de se procurer un bateau pour introduire en Egypte des armes acquises au Soudan, au Yémen et en Somalie.

En Egypte, les autorités ont accusé directement l'Iran, considéré comme le principal responsable des attentats. Selon un journal du Golfe persique, des hommes des Gardes de la Révolution seraient directement impliqués dans cette affaire et auraient supervisé les entraînements du chef du réseau, Sami Shihab. Moubarak aurait même affirmé : ?Nous ne laisserons personne violer notre souveraineté?.
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Par Claire Dana-Picard