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Blog : Sérum de Liberté

Obama: Le téléprompteur qui dirige le monde

Ce téléprompteur qui dirige le monde !

Par Guy Millière

Obama est de retour aux Etats-Unis depuis quelques jours. Enfin, je devrais dire Obama et sa cour, et surtout, Obama et ses téléprompteurs.

Parmi les mythes les plus persistants à entourer le quarante-quatrième président des Etats-Unis, il y a celui qui repose sur la rumeur selon laquelle il est un orateur brillant.

Je l'avais, dans des articles datant de l'été dernier, comparé à un comédien, et j'avais sans doute raison, le terme convient mieux. Presque chacun des mots qu'il prononce en public a été pré-écrit par d'autres. Presque chacun d'eux est lu par Obama.

Une lecture en général fluide et convaincante. Les progrès techniques font que l'écran où défile le texte est presque invisible pour l'observateur non averti : il consiste en un pupitre surmonté d'un rectangle semblant fait de plastique transparent pour celui qui se trouve dans la salle.

Souvent, il y a deux pupitres, un à gauche et un à droite, ce qui facilite les mouvements de la tête et des bras. On peut penser que l'oreillette fait également partie du show.

Une variante utilisée à la Maison Blanche est le grand écran, placé sur le mur au fond de la salle : le comédien peut ainsi regarder droit devant lui, d'un air ferme et convaincu, directement au centre de l'objectif de la caméra. Ce serait parfait s'il n'y avait parfois des incidents'

C'est arrivé à Strasbourg : le comédien a été contraint de marquer une longue pause (beaucoup trop longue), en attendant que le défilement ne reprenne.

C'est parfois plus grave : à deux reprises au moins, au cours de la campagne, entre le printemps et l'été 2008, le comédien a dû s'interrompre et s'est mis à bafouiller péniblement, finissant par dire, entre deux phrases hachées menu, "qu'il ne pouvait plus s'entendre lui-même".

Le silence dans la salle étant complet, on pouvait penser, non pas qu'il entendait des voix, façon Jeanne d'Arc, mais qu'il entendait sa propre voix et que le faisceau électronique s'était rompu.

Plus rarement encore, un discours se substitue à un autre : par mégarde, il y a quelques semaines, un premier ministre étranger a commencé à prononcer des paroles, pour s'apercevoir, au bout de quinze ou vingt secondes, qu'il était en train de lire le texte qu'Obama devait déclamer quelques minutes plus tard.

J'aimerais passer sur ces détails, mais c'est plus fort que moi : je ne parviens pas à banaliser l'imposture et le mensonge. Je voudrais respecter le président d'un pays que j'aime et sur lequel repose le futur de la paix et de la prospérité du monde.

Mais je préférerais que le président en question se montre à la hauteur de la tâche, alors que, pour l'heure, il se montre surtout à la seule hauteur de la défiance que je nourris à son encontre.

Et puis, je ne puis m'empêcher de penser à la façon insultante dont a été traité, pendant quasiment toute sa présidence, George Walker Bush. Que n'a-t-on entendu sur sa "stupidité", sur son "incapacité à s'exprimer en public". Chacun de ses gestes était scruté. Chaque parole décortiquée. Ce genre de choses qui est épargné à Obama, pour des raisons strictement idéologiques.

On voit la paille dans l'?il d'un Républicain, mais pas la poutre, les poutrelles et toute l'architecture dans celui du "libéral". Ca n'en est pas moins Obama qui a fait la surprenante révélation au monde que les Etats-Unis comptaient « cinquante sept Etats ».

Pourquoi cinquante sept ? Si j'étais mauvaise langue, je dirais : parce que c'est le nombre d'Etats que compte l'Organisation de la Conférence Islamique.

Parfois l'inconsistance du président des Etats-Unis dépasse les bornes. Témoin cette tartarinade à peine digne d'un gamin de dix ans : sur cet extrait de discours, on entend Barack Obama relater le souvenir de « son oncle » qui a « libéré le camp d'Auschwitz » avec son unité de l'armée américaine.

Lors de cette allocution, prononcée à Las Cruces, au Nouveau Mexique, Obama pousse la parodie jusqu'au détail, affirmant à son auditoire admiratif, que l'oncle en question fut à ce point choqué par ce qu'il avait vu à Auschwitz, qu'il fut frappé d'un état de choc qui dura six mois.

Le hic, c'est que le camp d'extermination nazi d'Auschwitz a été libéré par l'armée soviétique, le 27 janvier 1945, et que le GI le plus proche se trouvait alors à des centaines de lieues de là.

Un mensonge blanc, assez cru, absolument indigne d'un pensionnaire de la Maison Blanche, à moins, bien sûr, que le tonton d'Obama n'ait servi dans l'Armée Rouge.

A Strasbourg, le président étasunien a eu l'humilité mal à propos d'avouer qu'il ne connaissait pas un seul mot en langue autrichienne, sauf qu'aucun Autrichien non plus ne parle autrichien, puisque leur langue est l'allemand'

Quant aux gestes manqués, ce n'est pas mal non plus : ainsi la Maison Blanche a fait savoir qu'Obama ne s'était pas incliné devant le roi d'Arabie Saoudite. C'est, voyez-vous, qu'il est très grand, et le roi plus petit, et que, pour atteindre la main du roi, que dis-je, pour l'apercevoir au-dessous de la couche nuageuse, Obama a dû prendre du recul et se courber.

Un site humoristique américain a trouvé une explication plus plausible : Obama a vu de la poussière au pied du roi, et, comme il ne supporte pas la poussière, a décidé de nettoyer la moquette.

Tout en prenant ses distances avec Israël et en se rapprochant du monde islamique et de l'Iran, Obama n'en a pas moins fait célébrer un Seder (l'office pascal dans le rite israélite), pour la première fois, à la Maison Blanche.

Le rabbin convié à réciter la Haggadah (le livre du Seder relatant la sortie d'Egypte et l'émancipation des esclaves juifs) fut Capers Funnye.

Or ce rabbin fait partie de la famille de Michelle Robinson-Obama ; il s'agit d'un allié de Louis Farrakhan, et dont les thèses, sans être racistes comme celles des Black Hebrew Isrelites, qui portent l'étoile de David autour du cou tout en traitant la Shoah de « plaisanterie », s'en rapprochent parfois dangereusement.

On peut avoir des tentations antisionistes, rappeler sans cesse et à tous vents qu'on s'appelle Barack Hussein Obama et qu'on a une famille musulmane, tout en ayant des amis juifs. Et puis, il y a des Juifs très fréquentables aux Etats-Unis, pour qui a eu les fréquentations d'Obama de ces dernières années.

Les Noam Chomsky, George Soros ou Norman Finkelstein ne dépareraient pas, en effet, dans le bureau ovale ces temps-ci, de même que les membres de l'American Council for Judaism, dont l'objectif obsessionnel est de dénoncer les « perversités colonialistes du sionisme ».

Il m'arrive de repenser à ceux qui me disaient, d'un air très sérieux, l'automne dernier, que j'avais tort et que la politique étrangère d'Obama sera à peu près la même que celle de son prédécesseurs.

Changeront-ils de discours et d'analyse ? J'attends. J'aimerais qu'Obama change et devienne effectivement président des Etats-Unis. Pour l'heure, force m'est de constater que lorsque j'écrivais, dans mon dernier livre publié, que si, même par malheur, Obama était élu, il ne serait pas président, parce que le costume était bien trop grand pour lui, je ne me trompais pas.

La semaine durant laquelle Obama promettait un monde sans armes nucléaires, la Corée du Nord envoyait une fusée, censée porter un satellite, en fait inexistant, mais tout à fait capable de convoyer une arme nucléaire jusqu'aux rives de l'Alaska.
2 commentaires
"Obama: le téléprompteur qui dirige le monde":

Je n'ai jamais eu qu'une confiance mitigée dans cet hussein-là. Il m'a toujours semblé peu sûr de lui (contrairement aux apparences), et cette histoire de "téléprompteur", si elle s'avère exacte (et pourquoi ne le serait-elle pas?), ne me laisse augurer rien de bon pour l'occident avec un tel robot qui dirige le monde.

HAM ISRAEL HAYE (comme futur téléprompteur de Hussein Obama. Comme ça, il chantera le louanges d'Israêl en face du nabot iranien qui va faire des triples saltos de rage, engoncé dans sa gandoura et ses babouches...).
Envoyé par Viviane_005 - le Jeudi 16 Avril 2009 à 11:31
"il se montre surtout à la seule hauteur de la défiance que je nourris à son encontre."
Ces mots que je repris sont des propos que vous avez tenu sur la personne d'Obama. Certaines choses peuvent etre vraies d'autant tout le monde se trompe meme vous vous tromper mais traiter Obama de comedien et dire de lui tout ce que vous avez dit est bien grave à mon avis.
Obama écrit seul la plupart de ses discours, c'est la raison meme de son ascension lorsque John Terry l'avait choisi pour prononcer un discour lors de la convention democrate pour l'investiture de celui en 2004 comme candidat democrate.
Il a ecrit ses deux livres qui sont du reste jusque là ses deux grandes références.
Alors mon cher homonyme soyons honnete, il a eu deux debats télévisés avec McCain, s'il était nul, on pourrait s'en apercevoir.
Il n'est pas parfait, il a ses défauts mais cela n'en fait moins qu'il ne soit pas brillant
Votre probleme reside dans ce que vous avez vous meme dit : " de la défiance que je nourris à son encontre."
C'est simplement un probleme de confiance, vous ne lui faites pas confiance! Mais cela ne change en rien ce qu'il est : un homme brillant et charismatique.
La jalousie aussi est un péché.
Envoyé par Guy_016 - le Vendredi 17 Avril 2009 à 13:40
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 20 minutes