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Blog : Michel GarrotéIsraël ou Terre Sainte ?- Michel Garroté ? Mercredi 29 avril 2009 ? J'ai publié hier mardi (entre autre n'est-ce pas') un article intitulé Le « sionisme » chrétien, article que certains feraient mieux de lire (ou de relire), plutôt que d'analyser au microscope chaque virgule (inopportune) dans ce que les autres (ceux qui travaillent) écrivent. Et dans la série, je publie sur le même sujet un nouvel article ci-dessous. - Le Père David Neuhaus SJ, Vicaire patriarcal chargé des catholiques d'expression hébraïque, au Patriarcat Latin de Jérusalem, publie sur custodia l'article intitulé « Le Pape Benoît XVI vers la Terre Sainte ? Espoirs et rêves », article que voici : « Ce n'est pas un secret que de nombreux chrétiens de Terre Sainte sont anxieux à propos de la prochaine visite du Saint Père en Terre Sainte, prévue du 8 au 15 mai 2009. Il semble que cela ne soit pas le meilleur moment pour l'accomplir. Des tensions font rage au niveau politique. Par ailleurs, de nombreux catholiques sont très préoccupés par le statut de l'Eglise et de ses institutions en Israël, à la lumière des négociations en cours et non encore portées à terme entre le Saint Siège et l'Etat d'Israël. De plus, les relations du Saint Père tant avec les Juifs qu'avec les Musulmans ont été marquées par des incompréhensions et par des récriminations. Cependant, la visite suscite également des espoirs et des rêves. Les catholiques attendent la visite de leur pasteur, le seul à être responsable du soin de leurs âmes. Nous l'attendons en tant que témoin du Christ Ressuscité. Nous attendons de lui des paroles de consolation et d'espoir au sein de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. Nous espérons que le Saint Père parle à nos jeunes qui cherchent à comprendre ce que leur foi peut signifier dans cette situation de guerre et de crise constantes, où les chrétiens vivent comme un tout petit troupeau. Quelle est la signification de notre témoignage non seulement pour eux mais pour l'Eglise Universelle ? Quelles sont les raisons pour lesquelles nous devrions rester ici, en Terre Sainte, plutôt que d'émigrer dans des pays où la vie pourrait être plus facile ? Quel est notre rôle dans la création d'une société fondée, ici, sur les valeurs qui sont chères aux chrétiens ? Comment pouvons-nous ne pas être seulement témoins de justice, de paix et de réconciliation mais également de pardon, cette valeur profondément évangélique qui semble souvent absente de notre pays, défiguré par la guerre ? Sans doute, nous attendons tous la visite d'un porteur de bonnes nouvelles pour tous les peuples de cette terre. Le Saint Père a annoncé qu'il vient pour prier dans les Lieux Saints pour l'unité et pour la paix. Il vient sûrement en tant que messager de dialogue et sa visite peut contribuer aux différents niveaux de dialogue qui font défaut et qui sont si nécessaires ici et maintenant. Dans une perspective ?cuménique, le dialogue entre orthodoxes et catholiques n'est pas très prospère au niveau des chefs de l'Eglise en Terre Sainte. Des chrétiens au sein des communautés locales réalisent cependant que le dialogue ?cuménique est essentiel en ce que la survie chrétienne dépend de l'unité. Il existe d'une part le dialogue entre chrétiens et juifs et, d'autre part, le dialogue entre chrétiens et musulmans. Le Pape peut-il être un pont entre ces deux mondes trop souvent séparés par des animosités largement politiques ? La visite du Pape peut-elle également promouvoir le dialogue entre israéliens et palestiniens, se mouvant entre les deux parties avec un profond respect de leurs histoires nationales et, dans le même temps, en conservant une distance permettant de ne pas être utilisé afin de tenter de justifier les aspects les plus problématiques de leurs histoires respectives ? Les israéliens tout comme les palestiniens attendent des avantages politiques de cette visite au travers de la légitimation papale de certaines positions politiques. En tant que catholiques d'expression hébraïque, nous attendons avec impatience nous aussi la visite du Saint Père. Nous avons confiance dans le fait qu'il trouvera les gestes et les mots qui conviennent partout où il se rendra. Nous prions en particulier afin que, lors de sa rencontre avec les leaders tant religieux que politiques de la société dont nous faisons partie, la société juive israélienne, le Saint Père présente le visage d'une Eglise qui est compatissante dans son écoute et passionnée par le dialogue avec le peuple juif, le peuple de Notre Seigneur Jésus Christ et le peuple qui nous a donné nos Saintes Ecritures. La visite accomplie en l'an 2000 par le Pape Jean Paul II représente un exemple qui peut servir de référence sur ce que la visite pourrait réaliser. La délicate chorégraphie de cette visite, qui voit le Saint Père se déplacer au milieu de nombreux champs de mines potentiels ? religieux, politique, national, ethnique et ?cuménique ? en laisse beaucoup avec le souffle coupé et rêvant de possibilités peut-être jamais imaginées auparavant. Cette visite (de Jean Paul II) représente un précédent que cette autre visite peut renforcer voire plus. Le Saint Père peut encore émerger comme une figure emblématique de l'humilité, du pardon, du dialogue, de la réconciliation et, ce qui est plus important encore, de la prière chrétiens. Il peut jouer un rôle prophétique ici avec l'aide de l'Esprit Saint, grande sagesse et grâce à une très attentive préparation et nous prions dans ce sens ». - Copyright Michel Garroté http://monde-info.blogspot.com et custodia - 3 commentaires
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Moyen Orient - 12-04-2008
La Palestine n'est pas une nation. Les Palestiniens font partie de la nation arabe
Par Adib S. Kawar
Comme étudiant en Sciences Politiques engagé dans la protection des intérêts de sa nation, j'aimerais clarifié quelques points sur la définition de ce qu'est une nation, un peuple ou une entité politique. Il y a une grande différence entre un peuple ou une nation avec des caractéristiques particulières reçues en héritage, et les entités politiques qui, la plupart du temps, ont été créées par les puissances et les envahisseurs colonialistes.
La formation et les caractéristiques actuelles de la nation arabe sont le résultat de siècles de développement.
La terre mère de la nation arabe fut la cible d'innombrables invasions par les puissances coloniales, et plusieurs entités politiques ont été créées sur tout ou parties de son sol, pour servir les intérêts des puissances occupantes ; avec l'expulsion des colonisateurs, l'entité en question a cessé d'exister, mais les peuples indigènes, eux, ont continué d'exister et sont restés les mêmes, c'est-à-dire arabes.
Très souvent, une ou des parties de la mère patrie ont été colonisées à petite ou grande échelle, mais cela n'a pas réussi à changer le caractère ou l'ethnicité du peuple indigène. Les ainsi nommés Croisés ont colonisé de grands pans de la terre arabe, mais ils n'ont pas réussi à devenir son peuple. L'occupation des Croisés a duré deux siècles, mais un jour, ils ont dû déménager et rentrer chez eux après avoir été défaits et expulsés par la résistance arabe.
Quelques-uns des envahisseurs croisés se sont installés sur notre terre, oubliés là pour une raison ou une autre, y vivent toujours et ils ont été assimilés au peuple ; il y a toujours des familles d'origine croisée aux noms importés, mais ils se considèrent maintenant comme partie du peuple arabe indigène et ils considèrent la terre arabe comme la leur.
Après des milliers d'années de mobilité des tribus et de peuples s'installant parmi les populations indigènes, sur la terre d'un autre peuple et s'assimilant à eux, tout au long de l'histoire de la race humaine, il n'y a plus ce que l'on pourrait appeler de sang pur, mais, après des siècles de développement, les colons sur les terres étrangères font partie de leurs populations, s'ils ont fait ce choix.
Les tribus d'Asie Centrale ont balayé notre partie du monde et l'Empire Ottoman a été créé sur la majorité de la terre qui formait l'Empire Byzantin, c'est-à-dire la patrie arabe et au-delà, en Europe de l'Est, mais ils n'ont pas réussi à modifier la caractéristique ethnique de la terre et de son peuple. Les peuples européens de l'Est ont été libérés et la plupart du temps, leurs états nationaux ont été re-établis sur leur terre nationale. Cela s'applique aussi à la patrie arabe, colonisée par les Turcs ottomans qui n'ont pas réussi à imposer la nationalité turque (au sens d'ethnicité) sur les sujets colonisés et bien qu'ils se soient retrouvés sous colonialisme turc ottoman pendant 500 ans d'occupation, les Arabes sont restés arabes, et non turcs.
Avant le démantèlement de l'Empire ottoman, les deux puissances coloniales victorieuses de la 2nde Guerre Mondiale qui représentait le colonialisme occidental, la France et la Grande-Bretagne, se sont préparées à hériter des territoires arabes de l'empire mourant. Elles se sont rencontrées, se sont réparties le Croissant fertile arabe, et l'ont divisé en petites entités politiques insuffisamment importantes pour se protéger elles-mêmes, mais la nationalité de ces états créés est toujours arabe.
Elles ont divisé le Croissant fertile arabe en 6 états : en partant de l'est à l'ouest, ont été créés ce qui est maintenant appelé le Koweït, l'Irak, la Syrie, le Liban, la Transjordanie et la Palestine. Aucun d'entre eux, comme d'autres parties de la patrie arabe, la péninsule arabique et toute l'Afrique du Nord, l'Egypte et le Soudan jusqu'au Maroc, n'a abandonné sa nationalité arabe en dépit de décennies de colonialisme continu, de l'installation de colons et même, comme ce fut le cas pour l'Algérie annexée par la France, et la Libye, nommée par le colonialisme italien le 4ème rivage d'Italie, et il y a encore quelques enclaves sous contrôle espagnol sur les cotes du Maroc, aucun de ces états arabes n'a abandonné sa nationalité arabe, bien qu'ils aient formé des entités politiques indépendantes, qu'elles soient colonisées ou libres.
La propagande sioniste, parmi beaucoup d'autres justifications sans fondement pour coloniser la Palestine arabe, a déclaré qu'il n'y avait rien qui puisse être appelé "nationalisme arabe" ou "Etat palestinien". C'est vrai, mais c'est une vérité dont le but est de créer un vide. La Palestine n'est pas une nation, elle fait partie de la patrie arabe et les Palestiniens font partie de la nation arabe. Le sionisme a adopté cette justification pour légaliser sa colonisation de cette terre arabe, voulant dire ainsi qu'il n'y avait pas de propriétaire légal de cette terre, même s'il y en avait bien un (!!!) : donc une terre sans peuple pour un peuple sans terre. Les sionistes ont tendance à oublier qu'il n'y a pas, sur la surface de la terre, de terre sans propriétaire, même si elle est faiblement peuplée. D'un autre côté, et selon la philosophie colonialiste, l'homme blanc est supérieur ; il a donc le droit d'envahir la terre de l'autre, d'annihiler son peuple, de s'y installer et de la coloniser.
Une théorie sioniste dit que les peuples "barbares" de ce monde ne sont pas dignes d'exister, donc ils doivent laisser s'établir des "démocraties", comme lorsqu'ils disent : "Si les Peaux Rouges n'avaient pas été anéantis, la grande démocratie américaine n'aurait jamais été créée". La démocratie découle-t-elle de l'anéantissement ?
Le colonialisme sioniste applique la théorie du "diviser pour régner". Le colonialisme a fractionné la terre mère arabe en petits morceaux d'états qui ne sont pas autosuffisants, et, le nouveau projet colonialiste sioniste menace de le fractionner encore davantage, selon leur nouveau plan colonial d'un néo ou grand Moyen-Orient, qui vise à éliminer son caractère arabe et devenir ainsi la puissance qui le contrôlera. On ne peut même pas accepter la vague Ligue des Etats Arabes (notez que c'est Etats, et non pas Nations) simplement parce que son nom inclut le mot "Arabe".
La coalition colonialiste sioniste veut la remplacer par une organisation encore plus fractionnée dans laquelle seraient intégrées l'entité sioniste et la Turquie, mais pas l'Iran, qui est antisioniste et anticolonialiste. Sous le régime du Shah, le projet aurait été accueilli à bras ouverts parce que le Shah d'Iran était une marionnette américaine, même contre les intérêts de son peuple et des autres peuples de la région visée.
Le but de la manœuvre est l'élimination de tout ce qui est appelé nationalisme arabe. Le nationalisme arabe menace l'existence de l'entité sioniste. Il est l'unique protection de l'unité et de la liberté de la nation arabe.
Source : Always Palestine
Traduction : MR pour ISM
C'est dans la Bible :
un terme religieux, car renvoyant à une promesse divine ;
un terme géographique. La définition géographique donnée par la Bible est d'ailleurs floue : dans certains textes bibliques, on parle de la terre promise comme allant du « fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » (de l'Égypte à l'actuel Irak)[1], d'autres se limitent à une zone comprise entre la mer et le fleuve Jourdain ;
un terme politique : c'est la terre donnée aux Juifs pour s'y installer, puis à partir du roi Saül pour s'y construire un État.
Ce terme a été utilisé tant par les Juifs que les Chrétiens au cours de l'histoire (pour l’étymologie de ce nom, voir Israël). Cette Eretz Israel est également appelé Terre promise par les Juifs qui rappellent ainsi la promesse qu'aurait fait Dieu à Abraham, Isaac et Jacob de donner ce pays en héritage à leur descendance. Le nom de Terre sainte est utilisé par les Chrétiens en référence à la vie de Jésus qui y
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