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REMBRANDT KABBALISTE

REMBRANDT KABBALISTE.

Rembrandt Kabbaliste
Par André NAMIECH, mardi 26 juin 2007 .
Sur le BLOG : Site de www.terredisrael.com

Rembrandt Kabbaliste (Le manuscrit de Rembrandt)

Lors de ma visite au « Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme »,
le 22 Juin dernier, à l'occasion de l'exposition intitulée
«Rembrandt et la nouvelle Jérusalem »,
j'ai été surpris de constater qu'aucune mention ne signalait le fait,
important et avéré, que Rembrandt avait découvert que son père était Juif .

Ce fait a été confirmé par Rembrandt dans un manuscrit
qu'il a écrit lui-même, et qui a été découvert et traduit par
Raoul Mourgues, sous le titre : « Rembrandt Kabbaliste »,
édité aux Editions « A la Braconnière » à Neuchâtel (Suisse),
en 1948. Raoul Mourgues, poète français,
de conviction catholique et ami sincère d'Israël,
évoque dans son livre, la vie de Rembrandt, d'après le manuscrit
qui a été confié à Stella, une des femmes de Rembrandt,
qui l'avait remis à un groupe d'initiés de la Kabbale.

Cette « découverte » importante vient expliquer et enlever
toute ambiguïté sur les rapports qu'entretenait Rembrandt
avec la communauté juive d'Amsterdam ainsi que sur
l'origine de plusieurs de ses ?uvres illustrant la Torah.
Elle apporte également une réponse définitive à la
question posée par le dépliant remis aux visiteurs par le
« Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme » qui laissait
la question ouverte à ce sujet : « Jusqu'à une époque
récente, la littérature avait tendance à « judéaïser »
l'?uvre de Rembrandt et à voir dans maintes
représentations d'hommes, des portraits de Juifs et
de rabbins. Si la fréquentation par l'artiste de Juifs
installés à Amsterdam a été avérée, les conséquences de
ces relations sur son art sont une question aussi
intéressante' que controversée !... »

Les textes que je reproduits ci après,
extraits du livre susmentionné «Rembrandt Kabbaliste »,
de Monsieur Raoul Mourgues, répond pleinement à cette question,
qui ne doit plus être controversée...

Voici ce que Rembrandt a écrit dans son manuscrit :
« Je regarde « le vieux Rembrandt »? Et voici que je retrouve
en moi les traits bien aimés de mon père' La Kabbale explique :
« Le père et la mère fournissent le corps de l'homme.
La mère fournit la partie noire des yeux, les chairs, la peau.
Le père fournit la partie blanche des yeux, les os, le cerveau,
les veines ?Les veines ! Les veines' Le sang qui coule dans
mes veines, c'est de toi que je le tiens, père, mon père,
meunier du Rhin, fils de Gerrit, fils de Roelof.
Et dans tes pauvres veines, mon père, quel sang
coulaient-elles donc ?... - Du sang juif ! Mon c'ur s'arrête.
Je ne respire plus'De l'air, j'étouffe' L'air revient.
Je suis mieux. Très lentement, doucement, je vais me
le redire, le secret de ma vie :
« J'ai, dans mes veine, du sang juif !... »

« Juif ! De la race la plus sacrée, la plus vénérable du monde.
De la race royale des lions de Juda. Horreur et joie !
Je suis Juif, comme ces êtres immondes qu'on pourchasse
de ghettos en ghettos et sur qui l'on crache avec dégoût.
Mais je suis Juif comme Moïse et comme Elie, comme David
et comme Salomon, comme ces êtres inspirés dont le génie
n'a cessé de nourrir la pensée humaine et dont
la gloire resplendira éternellement.

« Mon père, Hermann Gerritszoon, quel fut le drame de ta vie,
de ton c'ur, quand tu t'es marié à l'Eglise chrétienne ?
Quand tu nous as fait élever nous-mêmes dans la religion
de notre mère, la religion réformée de Calvin ?
Avais-tu renié ta race ? Jamais tu ne m'en as parlé.
Mais par-dessus ton humble vie familiale, je saute, moi,
vers mes ancêtres les plus lointains,
vers ces rois d'Israël dont la gloire
à la fois m'éblouit et m'écrase'

« Peut-être n'aurais-je jamais percé le mystère
de la naissance de mon père, si moi-même, non circoncis,
calviniste, je n'avais été, dès ma jeunesse, peintre.
Mais il a été mon premier modèle,
ce père de chair et de sang. Et c'est lorsque,
à dix sept ans, j'ai voulu, par amusement et étude,
pour la première fois, représenter son cher visage de labeur,
c'est alors, qu'en m'efforçant au tracé des contours,
au dessin du nez, des lèvres, des oreilles, au gonflement
des paupières, à la rondeur globuleuse des yeux,
j'ai découvert et reconnu le type immuable, définitif,
de ceux qui descendent d'Abraham le Patriarche.

« Que de gravures et de portraits de mon père,
où j'ai glorifié le nom maudit, le nom magnifique d'Israël !

« ?Devant le tableau, le savant Monsieur Huygens n'avait
pu s'empêcher de s'écrier :
« On dirait Philon le philosophe »? Un Juif grec d'Alexandrie,
m'avait-il expliqué. Il a tenté d'unir la Bible avec Platon.
Il a influencé à fond la première pensée chrétienne'

« Ainsi, à mon tour, j'unissais sur ma toile la gloire
hautaine des aïeux de mon père à la gloire que je rêvais
pour l'éternité de mon Art. Plus tard seulement, lorsque
j'ai mieux compris la vie, j'ai senti les bienfaits
de mon origine. J'ai compris que si je n'avais pas eu
du sang juif, je n'aurais pas été si terriblement attiré
vers ces êtres misérables et honteux que l'on écrasait
de mépris. Vers leur ghetto sordide, répugnant de crasse
et de puanteur. Vers les sages d'Israël, à la science millénaire.
Vers les splendeurs et les ténèbres de la Kabbale fantastique'

« Découvrant ma race en moi, au début de ma jeunesse,
j'ai souffert d'abord, j'ai eu honte' ou plutôt,
honte d'être un bâtard, un demi-Juif.

«? Parce que je suis des leurs, j'ai encore comme eux,
la hantise et l'instinct de l'avenir.
C'est dans le culte du passé que s'attardent les autres peuples.
Nous, nous sommes tous des ivrognes de l'avenir.
Par les lèvres d'Isaïe, ainsi parla l'Eternel:
« Ne rappelez plus les événements passés,
ne méditez pas sur les temps antiques. Voici, Je vais créer
des choses nouvelles, déjà elles éclosent :
Ne les remarquez-vous pas ? » Il est vrai.
Les autres nations ressemblent à ces vers qui ne se
nourrissent que de la chair des morts.
Israël, a une femme toujours enceinte de l'avenir' »

« ?Hantise constante qui fait de nous ce qu'on nomme,
injustement, des révolutionnaires.
Bien des fois on m'a jeté ce mot à la face,
comme une injure. Devais-je pourtant laisser notre Art
se figer dans l'imitation, la copie servile,
d'un idéal méditerranéen conventionnel et périmé ?
?Je sentais, moi, qu'il y a une beauté bien plus profonde
que celles des mesures et des dimensions : celle de l'âme,
même voilée ; celle de la lumière, même enténébrée ;
une beauté qui ne s'adresse plus seulement à la raison froide,
mais qui va frapper jusqu'au plus intime de notre chair' »

« De cette race aux foudroiements sublimes,
de sa Bible aux pages de flammes, une double figure m'a sans
cesse obsédé. Je l'ai plusieurs fois traitée : dès mon aurore,
et encore à mon déclin. Maintenant, au soir de mes jours,
il me semble que ma vie entière est enclose entre ces deux
visages : Saül et David ! Je sais de mémoire le Livre Saint' »

« ?Siméon Bar Yochaï, sans cesse j'ai pensé à toi.
Si j'ai gravé tant de Vieillards et tant de Sages,
de philosophes et d'ermites, c'est toujours toi que j'ai gravé.
Sans doute, tu n'étais pas très vieux lorsque tu es entré
dans ta grotte. Peut-être avais-tu mon age d'aujourd'hui.
Mais la sagesse est si lourde pour l'homme !
Comme lourde me fut la vie, que j'ai cherchée, creusée,
fouillée, et qui me courbe chaque jour plus,
vers les racines de la terre.

« ?Tous mes hommes au visage flétri mais au front de majesté,
au regard d'éternité, c'était toujours Toi,
le Grand Vieillard Juif' Toi, Bar Yochaï, la Lampe Sainte,
dont l'intelligence se mouvait parmi les siècles
et les astres et les nombres' »

« ?Après treize ans, ils sont sortis de la caverne,
Siméon et Eléazar. Pendant treize ans ils avaient parlé
et chanté avec les Anges de l'Eternel,
pleuré et ri devant la face de l'Eternel.
Et ils retournent parmi les hommes. Ils veulent réprimander
les hommes : Dieu leur ordonne de les aimer.
Ils veulent corriger la terre : Dieu leur permet de l'aider.
Et la terre, hostile et sèche, recouvre sous leur ordre,
sa chevelure de blés et sa robe de jeunes fleurs' »

« ?Le monde n'est pas achevé. Tout homme, chaque jour,
aide Dieu à le construire. En marche vers le bonheur.
A travers le fleuve des souffrances. C'est le message de ce peuple,
dont la moitié de mon sang charrie la brûlure' »

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