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Blog : AshomerIsraël , patrie du christianisme ?Simone Charrier Israël patrie du christianisme , ces jours-ci je lis ou j' entends cette expression à droite ou à gauche .Je suis chrétienne et cette expression me choque . Notre patrie , c'est notre pays d' origine . Effectivement le christianisme est né en Israël , et quand on dit christianisme , il s' agit de notre foi , pardonnez la banalité . Je trouve que ce mot de patrie pris au sens 9 commentaires
| Membre Juif.org
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Dernière mise à jour, il y a 7 minutes
car si on se réfère au fait que Jésus a éte juif
nous le sommes tous
pour ma part je suis d'accord avec ce que vous avez écrit
je suis de confession chrétienne ,mais j'ai beaucoup d'amies juives et surtout beaucoup d'affinité avec eux tous
mon reve est d'aller un jour en Israel!!
Amitiés sincères
Pourquoi veulent-ils tous s'approprier notre pays ? et de quel droit ??
il prefere passer voir les palestiniens assassins de leur propre peuple,et cautionner des terroristes qui s'en prennent a des civils tant israeliens que palestiniens s'il en est.LA PALESTINE C'EST DEJA LA JORDANIE
Nous voudrions qu'il dise ce que nous pensons...
Déjà dit-il tout ce qu'il pense et ne pense-t-il pas mieux et plus profondément que certains voire beaucoup d'entre nous?
Si HM me demandait de rendre des comptes devant la Loi à chaque instant, je serais déjà mort de peur. HM se tait beaucoup et espère, agit avec patience et avec urgence sans que je le vois.
Est-ce que les hommes ne doivent pas apprendre cela aussi et éviter de jeter sur la voie publique leurs pensées souvent si fragiles et pleines de jugement (surtout s'il est très personnel)...?
Chalom
Foi et accomplissement - Chrétiens et retour à la Terre promise
Michael J. Pragaï
Le christianisme est impensable sans la Terre sainte. Que ses racines soient théologiques, historiques, culturelles, morales ou géographiques, elles ont toutes pris racine à la même source : la Terre sainte, province romaine de Palestine, terre biblique de Canaan, pays des prophètes et de Jésus le Nazaréen, celui des Patriarches, la terre actuelle d’Israël. C’est ici, dans ce territoire bien délimité de l’Empire romain, dans cette province semi-autonome de Palestine, au sein d’une population majoritairement juive, qu’est née la foi chrétienne.
Trois ou quatre siècles plus tard, aux IIIe et IVe siècles, le christianisme s’était propagé bien au-delà du territoire originel de la Terre sainte. Mais la terre de Palestine, avec Jérusalem en son cœur, allait demeurer le foyer géographique et spirituel de toute la chrétienté. Et quand bien même le christianisme était désormais devenu une religion internationale régie par son autorité centrale à Rome, la Terre sainte et Jérusalem ont à toutes les époques occupé une place privilégiée dans les cœurs, les esprits et les sentiments des chrétiens de tous les pays du monde
Le lien tangible qui cimenta l’intérêt et le profond attachement des chrétiens à cette Terre est, et a toujours été, la Bible – l’Ancien comme le Nouveau Testament. Ce sont les Ecritures saintes qui ont constitué la sphère culturelle et spirituelle dans laquelle Jésus de Nazareth a évolué et a élaboré sa conception du monde environnant, comme le firent avant lui ses ancêtres et ses contemporains juifs, où qu’ils vécurent et quelles qu’aient été les circonstances de leur existence et de leur survie.
Aucun best-seller international n’a jamais égalé la Bible. Aucun autre ouvrage dans l’histoire de la civilisation humaine n’a jamais été aussi abondamment imprimé, sans parler de ses éditions manuscrites. Aucun autre livre n’a été traduit en autant de langues, d’idiomes et de dialectes. Quelquefois, la seule traduction des Ecritures dans telle langue s’est soldée par des incidences décisives sur l’évolution de cette langue. D’autres fois, des cultures entières ont vu leur essor stimulé grâce à la traduction de la Bible dans une langue accessible à leurs élites cultivées.
Les récits, les paraboles, les prophéties, les miracles et les cantiques, les héros, les bons et les méchants, les patriarches, les rois, les juges et les meneurs d’hommes de la Bible sont connus partout dans le monde où le christianisme est implanté et où la culture dominante est ancrée dans la tradition chrétienne. Des récits, des miracles et des paraboles bibliques a émané la prise de conscience des lieux, des sites, des rivières, des vallées et des montagnes de la Terre sainte. Le seul toponyme de Jérusalem est familier dans les coins les plus reculés de la terre, à l’instar de Bethléem, Jéricho, du Jourdain, du mont Thabor ou de la Mer de Galilée. Ce sont des noms quasiment usuels qui s’inscrivent dans le patrimoine judéo-chrétien, dans un héritage imprégné de la géographie de la Terre sainte. Ainsi, les toponymes de la Palestine ancienne étaient souvent plus connus des écoliers de Grande-Bretagne, de l’Amérique coloniale, des pays protestants de Scandinavie et probablement aussi de certains pays africains, que ceux des villes et des rivières de leur pays.
Si l’attachement à la Terre sainte est si significatif dans l’existence chrétienne, il l’est et l’a toujours été bien davantage dans celle du peuple juif. S’il est un point focal dans la vie juive, c’est bien la Terre d’Israël. En dépit de leur universalité, la foi et la culture juive sont toujours restées étroitement attachées à la terre originelle, comme l’est un enfant au giron de sa mère. Peu importe la façon dont on envisage le peuple juif – comme une religion, une foi, une tradition ou une nation, un patrimoine culturel ou simplement un concept spirituel – tout ce qui touche au judaïsme est inséparablement et irréversiblement lié à la Terre d’Israël.
C’est sur cette terre que le devenir du peuple juif s’est cristallisé ; sur cette terre que les juifs ont élaboré leur code unique de droit et d’éthique ; là que sont nés et ont vécu leurs penseurs et leurs prophètes, leurs juges et leurs rois ; là que le peuple juif a lutté pour sa survie sur la terre promise par Dieu. Dans cette terre, l’Alliance a été conclue, la première entre Dieu et un peuple, sur cette terre précisément, pour répandre des normes spécifiques de vie en Terre promise. Sur cette terre que le peuple juif s’est engagé dans une tentative sans précédent de vie conforme à son alliance avec Dieu. Cette terre qui leur a été donnée, ils l’ont labourée et y ont établi leur nouveau pays. Le peuple juif eut ses gouvernants et ses souverains, s’est battu pour repousser les imposteurs et les envahisseurs, pour réaliser la promesse divine, en accomplissant de leur mieux la part de l’Alliance qui les obligeait. Les aléas de l’histoire l’emportèrent toutefois sur leur ténacité et le peuple d’Israël fut exilé à Babylone.
Ce fut là, sur les rives des fleuves de Babylone, au VIe siècle avant l’ère chrétienne, que naquit la notion de retour des juifs dans leur patrie, comme le confirme le psalmiste :
Au bord des fleuves de Babylone
Nous étions assis et nous pleurions,
Nous souvenant de Sion ;
Aux peupliers d’alentour
Nous avions pendu nos harpes.
Et c’est là qu’ils nous demandèrent,
nos geôliers, des cantiques,
nos ravisseurs, de la joie :
“Chantez-nous, disaient-ils,
un cantique de Sion.”
Comment chanterions-nous
Un cantique du Seigneur
Sur une terre étrangère ?
Si je t’oublie, Jérusalem,
Que ma droite se dessèche !
Que ma langue s’attache à mon palais
Si je perds ton souvenir,
Si je ne mets Jérusalem
Au plus haut de ma joie !
Psaume 137, 1-6 (Bible de Jérusalem)
Au cours des âges, pour des millions de femmes et d’hommes, ce psaume était devenu familier. Tous savaient, consciemment ou instinctivement, que ceux qui chantaient et se lamentaient sur les rives des fleuves de Babylone étaient des juifs exilés de la Terre d’Israël, empreints de nostalgie et rêvant de retourner un jour chez eux.
Jésus de Nazareth vécut en Judée plusieurs siècles après le retour du premier exil babylonien. Il y vécut avant un autre exil, autrement pire, qui allait frapper le peuple de Judée. Un exil de presque deux millénaires, l’exil d’un peuple sans terre et sans patrie condamné à errer de pays en pays, où les juifs étaient persécutés, expulsés, maltraités, incompris, jalousés, haïs, massacré individuellement ou collectivement, brûlés sur des bûchers ou exterminés par millions dans des usines de mort perfectionnées.
Mais le peuple juif s’est cramponné à la vie, a préservée vivante sa foi. Des siècles durant, les chrétiens, émerveillés ou terrifiés, eurent du mal à comprendre comment ce peuple avait survécu à des conditions de vie le plus souvent misérables, si ce n’est atroces. Quelquefois, les chrétiens les observaient non pas émerveillés mais perplexes, incrédules, impressionnés. C’est peut-être aussi ce prodige de la survie du peuple juif qui alluma les feux non seulement de la crainte, mais aussi de la haine et de la jalousie.
Respectueusement ♥♥♥
Maurice (le vieux)
Israel
Tu as connu la misère,
Tu as connu la douleur,
Et pendant dix-huit siècles
Fidèele à ton vieux sol,
Tu acceptas le feu, la rpison, la torture
Et pis encore le mépris,
Préféras les coups à l'oubli,
L'ignominie à la renonciation.
Allons, Israel, Israel,
Reprends-toi Israel!
Et, lalgré les richesses des uns,
La pauvreté des autres,
Montre aux peuples aui t'èprouvent
Que tu es encore Israel:
Le peuple fier, le peuple juste,
Qui a toujours laissé tomber,
Qui a arraché de lui-même
Ceux de ses membres gangrenés
Par les trop grosses réussites;
Une parti des poémes d' André Spire.