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Blog : Lessakele

Selon Benoît XVI : le "peuple palestinien" est "le peuple élu"!

Asymétrie flagrante dans les discours, Benoît XVI mélange les genres, pour prononcer le moins souvent possible des bénédictions et reconnaissances à l'endroit d'Israël et... taxer un peuple musulman, palestinien comme "peuple élu", donc plus légitime qu'Israël et le [...]
5 commentaires
J'ai des réserves sur certains propos du pape en Israel et en Judée Samarie, notamment sur le mur et la "patrie israelienne", ainsi que certains "oublis" lexicaux à Yad Vashem, mais je crois que la réaction des autorités israeliennes, des deux grands Rabbins d'Israel et du Grand Rabbin Bernheim sont les plus judicieuses et les plus habiles, nous avons trop d'ennemis pour couper les ponts avec les intermédiaires entre deux eaux : il faut retenir les points positifs (dénonciation sans ambigüité de l'antisémitisme, contre la violence terroriste...) et, comme l'a si joliment fait Netanyahou, prier le pape de bien vouloir aider Irael en dénonçant la menace iranienne, au nom de cette paix à laquelle il tient tellement...
Envoyé par Antonio - le Vendredi 15 Mai 2009 à 13:46
http://bernarddarmon.unblog.fr/2009/05/15/benoit-xvi-les-mots-quil-a-dit-et-ceux-quil-na-pas-dit/
Envoyé par Bernard_052 - le Vendredi 15 Mai 2009 à 13:54
Israël : le mur de la discorde

Pour protéger Israël et afin de répondre à l'appel des colons du Jourdain, Ariel Sharon décide, en 2002, de construire un mur à la limite de la Cisjordanie. « Clôture de sécurité » pour les Israéliens, « mur de la ségrégation » pour les Palestiniens, qui dénoncent la fragmentation de leurs territoires.La ceinture de béton et de barbelés (9 mètres de hauteur dans les villes) se double d'une « barrière intelligente », avec un couloir large de 45 à 100 mètres et des caméras tous les 50 mètres. Le mur ne suit pas exactement l'ancienne ligne de démarcation d'avant 1967, et 9 % de la Cisjordanie ont été ainsi confisqués. Un mur déclaré illégal par la Cour internationale de justice.

Rio Grande : une frontière en plein désert

C'est une barrière anti- immigration de 4,5 mètres de hauteur et 1 130 kilomètres de longueur qui se construit entre les Etats-Unis et le Mexique. Coût : 8 milliards de dollars. Fin 2008, 18 000 gardes-frontières la surveilleront, sans compter les volontaires appelés à la rescousse. De l'océan Pacifique au golfe du Mexique, 1 million de clandestins franchissent la frontière chaque année. En mémoire des morts, tués par les gardes-frontières ou noyés dans le Rio Grande, des cercueils factices ont été cloués sur le mur, à Tijuana

Corée du Nord- Corée du Sud : mur de paix, mur de guerre

Les deux Corées ont conclu la guerre de 1950 à 1953 par un armistice... et un mur. Sur 240 kilomètres de longueur et jusqu'à 4 kilomètres de profondeur, la frontière est un vaste no man's land. De part et d'autre de cette zone démilitarisée, la DMZ, 700 000 soldats nord-coréens et 410 000 sud-coréens se font face. Entre eux, 1 million de mines... Les touristes de Corée du Sud viennent régulièrement observer, avec d'imposantes jumelles, « le pays le plus fermé du monde », le voisin du Nord. Pour les écologistes de Séoul, la DMZ a au moins un avantage : le gibier abonde et la nature a repris ses droits. Chaque hiver, des milliers de grues blanches et de hérons trouvent refuge sur cette langue de terre, pourtant l'une des plus dangereuses de la planète.

Bangladesh : un pays cerné par un mur

L'Inde l'avait annoncé : « Il faut clôturer le Bangladesh. » Par la construction d'une barrière le long de sa frontière avec le petit voisin de l'Est, achevée fin 2007, New Delhi remplit quatre objectifs : freiner l'immigration illégale, entraver les actions des mouvements indépendantistes du nord-est du pays, endiguer l'infiltration d'islamistes liés à Al-Qaeda et lutter contre le trafic de drogue. Plus de 15 millions de clandestins bangladais vivent déjà en Inde. Sur 4 000 kilomètres de longueur, les soldats de la Border Security Force veillent... Vaste programme.

Bagdad : du béton contre la terreur

Avec la construction d'une palissade de 5 mètres de hauteur dans le quartier d'Adhamiya depuis le printemps 2007, Bagdad entérine sa division confessionnelle. Adhamiya est une enclave sunnite en zone chiite. Le Premier ministre, Nouri al-Maliki, s'est opposé un temps à cette séparation. Il l'a finalement acceptée sous la pression des Américains, qui veulent multiplier ces expériences au sein de la capitale irakienne afin de contrer les attaques des escadrons de la mort. Plusieurs députés clament cependant qu'il s'agit là d'un échec de la pax americana à Bagdad, près de cinq ans après la chute de Saddam Hussein.

Les enclaves espagnoles au Maroc : le rempart anti- émigration

Ceuta et Melilla sont deux confettis d'Espagne sur la côte marocaine. Pour les clandestins qui rêvent d'ailleurs, franchir cette frontière revient à gagner l'Europe. Une différence de niveau de vie de un à quinze pour les Marocains ! Afin de protéger ses enclaves, l'Espagne a mis en place un dispositif complexe de sécurité, associé au Système intégré de surveillance extérieure (Sive). Un barrage truffé de capteurs électroniques et de caméras. Efficace, malgré quelques failles, pour cette frontière du sud de l'Europe.

Chypre : une ligne de partage qui s'éternise

Chypriotes grecs et turcs s'entre-déchirent depuis les affrontements de 1964. Dix ans plus tard, les troupes turques occupent le nord de l'île d'Aphrodite qui, depuis, est coupée en deux-avec une ligne de démarcation gardée par des Casques bleus originaires de dix-huit pays et transformée en zone tampon-sur 180 kilomètres. Une petite brèche a été ouverte cette année, en plein coeur de la vieille ville de Nicosie. Guère suffisant pour rapprocher les deux communautés ennemies, d'autant que les négociations sont au point mort depuis 2004. Nicosie est la dernière capitale divisée du monde.

Belfast : les peacelines

Les peacelines à Belfast, c'est une succession de murs et de remparts de tôle qui séparent catholiques et protestants d'Irlande du Nord. Le lieutenant général Ian Freeland, de l'armée britannique, a décidé en 1969 d'ériger une protection de barbelés et de sacs de sable dans les quartiers de Falls et Shankill pour éviter que les heurts ne dégénèrent. Depuis, l'idée a fait son chemin, sur 15 kilomètres, avec miradors, dispositifs de sécurité et caméras de vidéosurveillance. L'occasion pour les groupes républicains (catholiques) et loyalistes (protestants) de marquer leur territoire par des slogans, graffitis et autres fresques. « Nous n'aurons pas un mur de Berlin », avait promis le général Freeland. Vingt-huit ans après leur création « temporaire », les murs de la séparation sont toujours debout.

Sahara occidental : le mur du désert

Pour se protéger des incursions du Front Polisario, la rébellion du Sahara occidental, le Maroc a érigé entre 1980 et 1987 un impressionnant mur de sable. Une fortification de 2 000 kilomètres, concoctée par des experts militaires israéliens et américains. Le territoire du Sahara occidental est, depuis, coupé en deux. Champs de mines, remblais, tranchées, radars Rasura de surveillance rapprochée et d'autres de plus de 50 kilomètres de portée, portillons électroniques Northrop et « points d'appui », des bases de soldats tous les 1,5 à 2 kilomètres... Un cessez-le-feu a été signé entre le Polisario et le Maroc en 1991. Le mur du désert coûte chaque jour au royaume plus de 2 millions d'euros.

Envoyé par Jacqueline_013 - le Vendredi 15 Mai 2009 à 14:36
C'est le point de désaccord essentiel entre la majorité des Israélienes et les propos du pape : le Mur, qui était et reste nécessaire, même si tout le monde souhaite, dans le meilleur des mondes, qu'il soit un jour détruit. Mais attention, certains ont intérêt à exagérer les désaccords, pour isoler Israel. J'ai rleu attentivement les déclarations du pape : elles ne me plaisent toujours pas, mais il ne dit à aucun moment qu'il faut détruire ce mur. Il semble déplorer les raisons (violence, haine) pour lesquelles nous en sommes arrivés là, c'est différent.

Par ailleurs, je viens de lire que Benoît XVI a su rectifier les propos de Yad Vashem à l'aéroport, avant son départ, devant les autorités israéliennes, en parlant de "l'extermination" des Juifs et du régime nazi.

Je crois qu'Israel a intérêt à retenir les points positifs de la visite du pape et à ne pas trop en faire sur ce qui nous a déplu. Il va falloir être déterminé mais aussi habile, en évitant l'isolement international,. car l'appui américain n'est plus ce qu'il était.
Envoyé par Antonio - le Vendredi 15 Mai 2009 à 15:05
Bravo Bernard pour ce communiqué réaliste, sensible, éclairé.

http://bernarddarmon.unblog.fr/2009/05/15/benoit-xvi-les-mots-quil-a-dit-et-ceux-quil-na-pas-dit/

En ce qui me concerne, j'abonde dans le même sens. Le pape aura plus de crédibilité quand il dénoncera comment les prêtres catholiques profitent des croyances africaines et désensorcèlent à gros prix les "enfants-sorciers".
Envoyé par Hélène - le Vendredi 15 Mai 2009 à 15:10
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 45 minutes