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Blog : Philosémitisme

Baruch Leão Lopes de Laguna, un peintre juif assassiné à Auschwitz

Baruch Leão Lopes de Laguna fut un représentant notable de la fin du 19ème et du début du 20e siècle de l'école des portraitistes néerlandais.

Né à Amsterdam le 16 février 1864 dans une famille d'origine sépharade portugaise, sa jeunesse fut marquée par la tragédie, de même que sa vie adulte. Son père, Salomão Leão Lopes de Laguna est mort quand il avait 10 ans, et sa mère, Sara Marcus Kroese, ne pouvant pas subvenir à ses besoins il fut élevé à l'orphelinat de la communauté juive portugaise d'Amsterdam. Les enseignants de la communauté encouragèrent sa vocation. Il fit des études à l'Ecole d'art Quellinus puis à l'Académie nationale des Beaux-Arts. Pour gagner sa vie, Leão Laguna travailla dans l'atelier du peintre Jacob Meyer de Haan (1852-1895).

Peu à peu, il connut le succès ce qui lui permit de se consacrer entièrement à la peinture. Sa première exposition eut lieu en 1885, à Arti et Amicitiae, une association culturelle. Son travail fut bien accueilli par les critiques et les autres artistes.

Il épousa Rose Asscher, la fille d'un tailleur de diamants.

Baruch Leão Lopes de Laguna a passé les premières années de l'occupation nazie caché dans une ferme isolée de Laren. On pense que c'est là qu'il a peint l'auto-portrait ci-dessus. En signe de gratitude, il l'offrit ainsi que plusieurs autres tableaux à la famille qui courait de grands risques en l'hébergeant.

Baruch Leão Lopes de Laguna finit par être capturé et emmené au camp d'extermination d'Auschwitz où il fut assassiné le 19 novembre 1943. Il avait 79 ans.


Source: Rua da Judiaria
1 commentaire
ce que la salo... d'isabelle la catholique n'a pu réaliser, la destruction du judaïsme, Hitler a presque pu le réussir. Je ne remercierai pas la divinité qui nous protège d'avoir échappée au massacre ; trop des nôtres ont laisser leur peau dans les camps d'extermination.
On dit qu'Hachem n'était pas à Auschwitz, et je veux bien le croire. Mais Il pouvait pousser la porte, elle n'était jamais close.
Je crois que le jour ou Il décidera de me rappeler à lui, j'oserai Lui demander des comptes.
"Vous êtes mon peuple et je suis votre dieu", ok ; mais ça implique des responsabilités de part et d'autre, et j'ose affirmer que nous, Son peuple, nous avons fait du mieux que nous pouvions, jeté comme nous l'avons été au milieu des Nations. Par contre, je crois que Lui nous avait oublié dans un placard fermé de Sa mémoire.
Envoyé par Guitl - le Mercredi 2 Septembre 2009 à 13:25
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 40 minutes