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Blog : Sérum de LibertéObama pousse le monde au bord du gouffreMENA: Obama pousse le monde au bord du gouffre Par Stéphane Juffa, le Jeudi 17 septembre Le 10 juillet dernier, à l'issue du G-8, le Président Obama, lors d'une conférence de presse, avait notamment déclaré : "Nous espérons que l'Iran fera le choix de les remplir (ses responsabilités), et nous ferons le point sur les progrès réalisés par l'Iran lorsque nous nous rencontrerons, en septembre prochain, à la réunion du G-20". Le monde avait alors compris que la Maison Blanche donnait aux ayatollahs un moratoire supplémentaire, qui prendrait fin le 24 de ce mois, à l'occasion du G-20 de Pittsburg et de la réunion concomitante du Conseil de Sécurité. Cette "impression" était encore renforcée par la participation des Etats-Unis à la rencontre du 2 courant, avec les Européens, les Russes et les Chinois. L'unique objet de cette discussion fut de tenter de se mettre d'accord sur le nouveau train de sanctions "déterminantes" à décider, au cas où Téhéran ne se plierait pas à la requête internationale de mettre un terme à son programme de militarisation du nucléaire. La main tendue de Barack Obama était déjà fort tardive, puisqu'elle intervenait à la suite de deux années de négociations intensives ? entre 2003 et 2005 ? entre l'EU-3 (France, Allemagne et Grande Bretagne) et la "République" Islamique. Un round d'entretiens stérile, que l'Iran mit à profit pour terminer la construction d'installations majeures destinées à l'enrichissement de l'uranium. Tardive aussi, parce que l'ouverture obamesque ne prenait pas en compte l'existence de trois ans de résolutions et de sanctions préalables imposées à Téhéran par le Conseil de Sécurité. Tardive, enfin, car des sanctions déterminantes qui auraient été imposées début octobre, n'auraient probablement pas empêché les mollahs de réunir suffisamment d'uranium à usage militaire avant que lesdites sanctions ne fassent l'effet escompté. Ca n'est d'ailleurs pas uniquement la Ména qui l'affirme, puisque l'ambassadeur US auprès de l'AIEA, Glyn Davies, a récemment lui-même annoncé que le niveau d'uranium faiblement enrichi amassé par l'Iran "rendait possible de dire que Téhéran possède une dangereuse et déstabilisante capacité de réalisation (de la Bombe)". Mais Barack Obama n'écoute personne, pas plus Davies que sa Secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, qui a prévenu l'Iran qu'il devrait aborder "de front" la question nucléaire "dans toutes les discussions". Le Président n'hésite jamais à contredire le Département d'Etat, comme lorsqu'il a accepté d'engager le monde dans une nouvelle session de pourparlers avec Ahmadinejad, sur la base d'un document iranien de cinq pages, déclarant la volonté du régime islamiste de discuter avec l'Occident d'un remodelage du système mondial. Mais pas de l'abandon de la fabrication de sa Bombe. Obama a signifié son acceptation au lendemain de la déclaration officielle du porte-parole du Département d'Etat, P.J Crowley : "la proposition perse ne constitue pas une réponse à notre plus grosse préoccupation, qui est, bien entendu, le programme nucléaire de l'Iran". Le roi Obama ? devrais-je écrire le messie, pour ne pas le fâcher ? ? a donc décidé que Javier Solana, accompagné des représentants du P-5 + 1 (les membres permanents du Conseil de Sécurité, les USA, la Russie, la Chine, la France, l'Angleterre + l'Allemagne) renouerait le dialogue avec son homologue perse, (probablement) Saëd Jalili. Cela se fera début octobre, vraisemblablement en Turquie. De l'aveu même de l'entourage de Solana, il ne s'agira que d'une prise de contact, les négociations officielles devant s'ouvrir à une date ultérieure. Cette précision rend, évidemment, l'objet même de ces contacts inutile, car l'Iran possèdera assez d'uranium enrichi pour fabriquer une Bombe avant qu'ils ne se terminent. A moins que les superpuissances de la planète n'entendent réellement réorganiser le monde en tenant compte des desiderata de la dictature chiite sanguinaire' Allons-nous, nous aussi, nous mettre à pendre les homosexuels aux flèches de nos grues ? En Iran, on a compris plus vite la conséquence de la décision d'Obama que dans les capitales ouest-européennes. Il faut dire que le "Président" Ahmadinejad avait annoncé la réponse de son régime à l'ultimatum mondial dès le 7 septembre : "le sujet du nucléaire est clos (?) nous ne négocierons jamais les droits de la nation iranienne". Il est vrai qu'à la Maison Blanche, on n'entend rien au persan. Sinon, on aurait compris le sens de l'article publié le 14 courant, au lendemain de la décision d'Obama, dans le journal Javan, sous le titre sans équivoque "L'acceptation inévitable du nucléaire iranien". Javan écrivait, ce qui ressemble désormais à une évidence stratégique : "Une journée après la réponse précipitée à l'ensemble des propositions de l'Iran (la réponse pleine de sens du Département d'Etat), l'Amérique a effectué un virage à 180 degrés et a annoncé cela (la déclaration d'Obama), parce que ces propositions constituent une base pour des discussions directes avec l'Iran (?)". L'un des obamologues de la Ména, Laurent Murawiec, qui vit et travaille à Washington, a prétendu à mes oreilles que la volte-face du résident de la Maison Blanche vise à court-circuiter une opération militaire israélienne. Lorsque je lui ai rétorqué que ça n'était pas uniquement l'Etat hébreu qui était concerné, mais, qu'à court terme, l'Europe l'était aussi, et l'Amérique, à moyen terme, et que, bref, la décision d'entamer de nouvelles discussions avec Téhéran en octobre 2009 était suicidaire, voici ce que mon ami m'en a dit : "Obama est un idéologue. A ce titre, il place sa doctrine de pacification de la Terre avant toute action envisageable". Il croit donc à la bonté intrinsèque de l'être humain, et, pour s'en persuader, il choisit de ne pas écouter ce qu'en dit Ahmadinejad et ce qu'en écrit Javan. La lecture que font les analystes de notre agence sur les effets qu'aura la décision du président américain est qu'il est en train de manquer son but. Qu'en fait, en laissant Téhéran s'aménager un laps suffisant pour construire sa Bombe, en entraînant le monde dans une nouvelle négociation pipée avec les ayatollahs, Barack Obama place Jérusalem devant un fait accompli qu'elle ne peut ? faute de mettre en péril la survie d'Israël ? accepter sans réagir militairement. Cette analyse est également celle que fait Bret Stephens dans son article d'avant-hier pour le Wall Street Journal "Obama is pushing Israel toward war" (Obama pousse Israël à la guerre [traduction en français de notre ami Patric Choffrut). Bien entendu, la décision du président américain provoque une vague d'incompréhension, qui ne se limite pas à Israël ni aux autres alliés traditionnels des Etats-Unis. Ainsi, suite à la rencontre Netanyahu-Poutine de la semaine dernière, la Russie envisageait de voter les sanctions "déterminantes" contre Téhéran, à l'ONU, dans une dizaine de jours. C'est le Président Dimitri Medvedev qui l'a fait savoir mardi dernier ; s'adressant à un parterre d'experts occidentaux, il a admis qu' "il fallait parfois en passer par des sanctions même si celles-ci ne sont pas très efficaces dans l'ensemble". Succès de prestige uniquement pour le 1er ministre israélien, puisque, à moins qu'Obama ne change à nouveau d'avis, personne ne proposera de sanctions contre Téhéran lors de la prochaine réunion du Conseil de Sécurité. Ce serait contraire à l'esprit des négociations à s'ouvrir' Toujours mardi, Benyamin Netanyahu a longuement parlé au téléphone avec son ami Nicolas Sarkozy. Ce qu'il lui a dit en substance est : "cette fois, il (Obama) a perdu la tête, il nous oblige pratiquement à intervenir". Sarkozy, qui a annoncé que la France participerait au nouveau dialogue avec l'Iran ? peut-il agir autrement ? ? a demandé à Bibi de ne pas précipiter les choses. L'Israélien a répondu qu'on n'avait plus le temps de tergiverser. Sur ce, les deux hommes se sont, plus que probablement, entendus sur ce qui suit : le Président français interviendrait immédiatement auprès de son homologue américain afin de s'assurer que la question "êtes-vous prêts à abandonner votre programme de militarisation de l'atome ?" serait posée aux parlementaires perses dès le premier jour des négociations d'octobre. Qu'en cas de refus, les discussions seraient interrompues, on convoquerait une réunion extraordinaire du Conseil de Sécurité et on voterait les sanctions. Notre interprétation de l'entente Bibi-Nicholas se voit renforcée par deux éléments factuels croisés : le témoignage d'un député de l'UMP, invité, avec d'autres, à une rencontre à l'Elysée. Ce député a cité son Président tenant les propos suivants : "On ne va pas laisser l'Iran se doter du nucléaire" car l'Iran, "c'est aussi le problème d'Israël". Et le communiqué spécifiant que, peu de temps après sa discussion avec Netanyahu, le président français Nicolas Sarkozy et Barack Obama se sont entretenus par téléphone "des façons d'amener l'Iran à se conformer à ses obligations internationales". Lors de la rencontre avec les députés UMP, le Président leur a encore dit : "le fait que l'Iran travaille aujourd'hui sur un programme nucléaire militaire constitue une certitude pour tous nos services secrets". C'est absolument exact, mais M. Sarkozy aurait, si cela avait servi ses objectifs, pu préciser que le Mossad constitue la filière principale d'informations sur le développement du projet iranien des services français ; et du Président en direct. Benyamin Netanyahu et Barack Obama ne s'apprécient guère. Mais Nicolas Sarkozy s'est fait plus que l'interprète des préoccupations du 1er ministre israélien. Il a parlé à Obama de celles de l'Europe, lui a dit quelle catastrophe sécuritaire un Iran nucléaire représenterait pour le monde. Il a dit à Obama la même chose qu'aux députés de son parti : "On ne va pas laisser l'Iran se doter du nucléaire". Netanyahu a prié Nicolas Sarkozy d'être très clair et direct avec le président des Etats-Unis. Selon nous, Sarkozy l'a été. Il a demandé à lui parler entre quatre yeux lors du sommet de Pittsburg. Sarkozy va lui réclamer des garanties quant à son exigence d'aborder la question nucléaire, de manière frontale et dès le début des discussions avec les Iraniens. Et d'adopter les "sanctions déterminantes", sans aucun retard, au cas où Saëd Jalili s'y refuserait, ou s'abstiendrait de donner une réponse claire. Il est probable que Sarkozy quittera Pittsburg s'il n'obtient pas satisfaction. Il sait que les Israéliens attendent sa réponse le doigt tendu sur la gâchette. Ils le lui ont dit. Et si Obama refuse au Français les garanties qu'il réclame, il sera temps pour Paris de proposer des sanctions sans l'Amérique, ou même, de rejoindre Israël dans une action contre l'atome iranien. 2 commentaires
Malheureusement, je suis sceptique sur le fait, que Sarkozy implique la France, dans une action contre les installations nucléaires Iraniennes!!! il aurait bien trop de problèmes avec sa population!!!! c'est hélas, Israël qui devra faire le travail seul, et pour avoir sauvé une bonne partie du monde, des agissements d'un fou fanatique, devra subir les foudres du monde entier.
tres bon article,obama se prend pour le messie, A vouloir reconcilier juifs et arabes,il fait fausse route,israel veut la paix dans des territoires surs et reconnus,israel veut etre le pays de tous les juifs et etre reconnu comme tel.si les pays europeens acceptent l'islamisation a outrance,ce n'est pas le cas d'israel.si m.abbas veut la paix qu'il vienne le dire a la knesset comme jadis sadate l'a fait.
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