Blog : Sérum de Liberté

Non, vous ne rêvez pas....Le prix Nobel de la paix 2009 a bien été attribué vendredi à Barack Obama "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", a annoncé le jury du prix à Oslo.

Le président américain, qui a pris ses fonctions il y a moins de neuf mois a accueilli "avec humilité" la nouvelle de cette distinction.
«Le comité a attaché beaucoup d'importance à la vision et aux efforts d'Obama en vue d'un monde sans armes nucléaires», a déclaré le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland.

Le mois dernier à l'ONU, Barack Obama pronait une planète débarrassée de toutes ses armes nucléaires. "Nous ne devons jamais cesser nos efforts avant de voir le jour où les armes nucléaires auront été éliminées de la surface de la Terre", avait déclaré Barack Obama lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité. Sous sa présidence, le Conseil de sécurité avait alors adopté une résolution appelant à l'instauration d'un monde dénucléarisé.

La naiveté d'Obama est sans limites alors même que, selon l'ONU, l'Iran poursuit impunement son programme nucléaire et dissimule certains de ses centres de recherche atomique. Ne parlons même pas de la dictature communiste et génocidaire de Corée du Nord, qui nargue la communauté internationale en effectuant de multiples essais nucléaires.

Autre action soulignée par le comité, le changement de ton de l'administration américaine depuis l'accession au pouvoir de Barack Obama. «La diplomatie multilatérale a retrouvé une position centrale, avec un accent sur le rôle que les Nations unies et d'autres institutions internationales peuvent jouer».

Ajoutons le discours prononcé en juin en Egypte et destiné à jeter des ponts entre son pays et le monde musulman après des années de tensions liées aux attentats du 11 septembre et à la guerre contre le terrorisme qui s'en est suivie.

Le «cycle de méfiance et de discorde doit s'achever», avait-il dit à l'université du Caire, après avoir salué l'audience par un «Salam aleikum» à l'adresse des 1,5 milliard de musulmans.

Rappelons que le discours de Barack Obama a été prononcé à l'université islamique d'Al Azhar, qualifiée par le président amércain de "haut lieu de transmission du savoir dans le monde musulman" et de "source de progrès pour l'Égypte." Problème: la même université confirma l'effectivité de la peine de mort pour les apostats dans une fatwa le 21 août 2007. Cette sentence condamna à mort un jeune de 25 ans, Mohamed Hegazy, et sa femme, qui ont embrassé le christianisme. La fatwa fut lancée par le recteur de la faculté d'études islamiques de la prestigieuse université, Mohammed Tantaoui...

Ajoutons qu'Ahmed Yassine, co-fondateur du mouvement terroriste Hamas, et Hassan El-Banna, le fondateur des Frères musulmans sont tous les deux issus de l'Université Al-Azhar du Caire.

Par ailleurs le défenseur du voile islamique Barack Obama (dont l'équipe de campagne avait viré deux femmes musulmanes voilées de la tribune installée derrière lui) avait insisté pour que les Frère Musulmans soient officiellement invités à assister à son grand discours ?historique" mais truffé d'erreurs et autres mensonges. Pour rappel: les Frères Musulmans justifient et prônent les attentats-suicide et entretiennent de nombreux liens avec des groupes terroristes sunnites comme le Hamas dans les territoires palestiniens, dont ils sont les fondateurs.

Lors de son discours, Barack Obama excuse ou omet la brutale oppression que tous les régimes arabes et musulmans font subir aux femmes, aux dhimmis, aux intellectuels, aux contestataires. Il ne parle ni de dictature, ni de répression, ni du sous-développement endémiques. L'attitude est symbolisée par la courbette consentie au roi d'Arabie saoudite, le souverain absolu du régime le plus intolérant du monde.

Le président du comité Nobel norvégien a également relevé son engagement dans la lutte contre le changement climatique. Le prix Nobel lui sera d'ailleurs remis à Oslo le 10 décembre, une date qui coïncide avec la conférence internationale sur le climat à Copenhague.

Pour rappel, les théories sur le réchauffement climatique sont une véritable arnaque, remises en cause par près de 32 000 scientifiques. L'escroc Al Gore et les charlatans du GIEC ont d'ailleurs eux-même reçu le prix Nobel de la Paix en 2007.

Egalement à son crédit, Barack Obama s'est engagé à fermer la très controversée prison de Guantanamo, où sont encore détenues 223 personnes, même si la Maison Blanche semble avoir renoncé à la date-limite de janvier 2010, initialement fixée. Obama avait promis de fermer la prison cubaine d'ici un an: une promesse non tenue.

Quant aux prisonniers libérés de Guantanamo, ils sont très nombreux à avoir rejoint Al-Qaida et les rangs des terroristes islamistes en Afghanistan, au Yémen ou en Jordanie.

Et ne parlons pas de la prison de Bagram, en Afghanistan, qui reste actuellement un endroit où les États-Unis peuvent détenir indéfiniment et sans procès les suspects de terrorisme capturés à l'extérieur de ce pays.

Enfin s'il a pu commencer à désengager les troupes américaines d'Irak, Barack Obama reste empêtré sur le front afghan où le général Stanley McChrystal, chef des troupes alliées dans le pays, réclame 40 000 soldats supplémentaires. Ses tentatives de conciliation au Proche-Orient, dont il a fait une priorité, semblent aussi dans l'impasse.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman déclarait hier: "il faut être réaliste" et "ceux qui croient que l'on peut parvenir dans les prochaines années à un accord global qui signifierait la fin du conflit ne comprennent pas la réalité. Ils sèment des illusions et nous entraînent vers un conflit général." Belle claque...

Pendant ce temps-là, les terroristes palestiniens du Hamas qualifient l'Holocauste de "mensonge" et appellent au "massacre" des Juifs d'Israël.

Pour terminer, rappelons que le nouveau Prix Nobel de la Paix Barack Obama a été soutenu par Castro, Kim Jong-Il et Kadhafi lors de la campagne présidentielle de 2008 et avait osé déclarer vouloir rencontrer les pires dictateurs de la planète "sans conditions préalables".

Depuis qu'il occupe la Maison Blanche, le nouveau Prix Nobel de la Paix Barack Obama copine avec le marxiste Hugo Chavez qui soutient activement les narco-terroristes communistes des Farc selon Interpol mais également les terroristes du Hezbollah et son ami antisémite Ahmadinejad. Sans parler du soutien actif du Venezuela au trafic de drogue sud-américain et des atteintes répétées aux libertés politiques et médiatiques exercées par le très corrompu Hugo Chavez. Quand il ne piétine pas les droits de l'homme, Chavez censure les médias : il a ainsi récemment ordonné la fermeture de 34 stations de télévision et de radio dans son pays.

Depuis qu'il est à la Maison Blanche, le nouveau Prix Nobel de la Paix Barack Obama est resté très silencieux face aux repressions meurtrières du régime iranien, préférant ne pas s'en "mêler" ou couper les aides financières aux défenseurs de la démocratie en Iran. La Maison Blanche a même reconnu qu'Ahmadinejad était le "leader élu" de son pays avant de reconnaitre son erreur. Oubliés, Neda, les violences, les meurtres et les fraudes massives...

Enfin, on apprenait récemment que le nouveau Prix Nobel de la Paix Barack Obama s'était fait aider dans l'écriture de son autobiographie "Dreams From My Father", par son ami et ancien terroriste marxiste non-repenti Bill Ayers, qui déclarait le 11 septembre 2001: "je ne regrette pas d'avoir posé des bombes; j'estime même que nous n'en n'avons pas fait assez" et chez qui Barack Obama a lancé sa campagne pour devenir sénateur d'Illinois en 1995.

Ce prix attribué à un homme qui n'a encore rien prouvé est une nouvelle preuve de la pensée unique qui mène notre époque. Imaginez un instant si Barack Obama n'avait pas été noir...