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Blog : Sérum de Liberté

L'écolo bobo Hulot vire gauchiste

On savait depuis déjà longtemps que l'écolo bobo Nicolas Hulot était un escroc. Depuis quelques mois, il vire même anti-capitaliste. Son dernier film "le syndrome du Titanic" fait d'ailleurs couler beaucoup d'encre et l'écologie devenue idéologie culpabilisante lui vaut un ras-le-bol général. «Après son film, tu sais qu'il faut se suicider, la seule question, c'est quand», ose même déclarer l'un de ses amis.

Voici la bande-annonce du nouveau film de Nicolas Hulot.



Ou peut-être est-ce celle-ci...


Voici quelques articles sur l'écolo-gauchiste Nicolas Hulot.

Marianne: Hulot, un écolo-gauchiste héliporté

A l'occasion de la sortie du Syndrome du Titanic, son prochain film, Nicolas Hulot entame sa campagne de promotion en se présentant comme anti-capitaliste... alors que ses mécènes, EDF et Orange, sont plus généreux que jamais avec lui.

A son attirail d'avions, de caméras et d'hélicos, Nicolas Hulot a ajouté, pour la sortie de son prochain film, un discours de «révolutionnaire». Attention, pas pour s'en servir : juste pour faire joli. Car à la question que se posait naïvement le Journal du dimanche du 27 septembre «vire-t-il à la radicalité anti-capitaliste ?», on peut répondre très clairement non !

«Je ne suis pas contre le libéralisme par principe mais par réalité», ose affirmer le documentariste au JDD. En plus d'une écologie en son et lumière, réalisée à grand renfort de matériau à haute consommation en kérosène, le bonhomme se pique d'un message social. Rien que ça ! A la contrainte environnementale, s'ajoute désormais pour lui la contrainte sociale : «les inégalités se creusent», posait-il d'un ton grave sur Europe 1, lundi 28 septembre. Marc-Olivier Fogiel en était tout bouleversé.

Et qui donc est le partenaire principal du Syndrome du Titanic, son film à paraître le 7 octobre ? Orange, filiale de France télécom. «Après son film, tu sais qu'il faut se suicider, la seule question, c'est quand», s'amusait son ami Gérard Feldzer. Une blague qu'apprécieront les cadres de France télécom à sa juste valeur.

EDF, L'Oréal, Vinci... Sainte Trinité de l'écotartufferie

Mais Hulot continue de traîner sur tous les plateaux sa gueule de baroudeur sympathique, légèrement burinée par le jetlag (avion en 1ère classe de retour d'un coin dévasté du monde oblige). Depuis 20 ans, EDF subventionne la fondation Nicolas Hulot avec les autres partenaires fondateurs : L'Oréal, les hôtels Ibis et TF1. Derrière les historiques, les Autoroutes du Sud de la France (groupe Vinci), Norauto et l'opérateur téléphonique Bouygues donnent également au pot. Le tout pour «dénoncer le capitalisme ; son inhumanité et son gaspillage ; son inflation d'électronique et de téléphone portable.» Voiture, énergie nucléaire, téléphone portable et produits de beauté «greenwashé»... La société de consommation n'a qu'à bien se tenir !

Même complaisant, le portrait du JDD le rappelle : Hulot est l'ami des patrons, celui de Nathalie Kosciusko-Morizet... Certes, cette amitié est relativisée par une anecdote dans laquelle le brave documentariste se fâche puis coupe les ponts avec un pdg - anonyme bien sûr, le JDD n'est pas la Cause du peuple - qui bouclait un plan de licenciement. Mais à quoi bon : un de perdu, dix de retrouvés ! A la Bourse médiatique, un marché qui n'a jamais cesser d'échanger, la côte d'Hulot est toujours au plus haut.

Une vraie distance vis-à-vis du pouvoir : l'exil !

«Tout le monde connaît ma distance vis-à-vis du pouvoir», ose-t-il sur le plateau d'Europe 1. Certes, il n'a jamais été ministre. Mais il chante aujourd'hui les louanges d'un Président qui a signé son Pacte sans appliquer un seul de ses moratoires, que ce soit sur les autoroutes, les incinérateurs ou les EPR... Un écotartuffe qui met en garde sur l'urgence de la crise sociale grâce à un film financé par une entreprise où 24 personnes ont mis fin à leur jour en deux ans à cause de leurs conditions de travail.

De toute évidence, Hulot a du mal à rester au loin des médias, à conserver une distance et une sobriété qui rende son message cohérent... Il a besoin d'aide : pour lui permettre de se cesser enfin ses relations incestueuses avec le CAC 40, signons le pacte contre Nicolas Hulot et n'allons pas voir son film. Un flop commercial amènerait peut-être ses mécènes à reconsidérer le financement de ses documentaires à l'avenir, l'obligeant ainsi à chercher des moyens en dehors de ce capitalisme mortifère dont il se veut désormais le détracteur. C'est la seule solution pour préserver sa « pureté écologique ». Parce que, si on le laisse faire, il va nous la solder pas très cher l'écologie!

Marianne: Hulot c'est trop!

Par Philippe Bilger

La surmédiatisation de Nicolas Hulot redouble à l'occasion de la sortie de son film. Philippe Bilger s'enflamme contre "l'écologiste héliporté" et son discours culpabilisant et anti-hédoniste.

Son visage sympathique est trompeur : on sent que l'apocalypse à venir, dont il nous rebat les oreilles depuis la dernière élection présidentielle, l'emplit de joie car elle le place sur le devant de la scène politique et médiatique et offre le grand mérite de nous faire peur. Chez Nicolas Hulot, il y a quelque chose qui relève de l'écologiste fouettard.

D'abord, on le voit trop, on l'entend trop, il occupe trop de place dans les quotidiens et les magazines (Le Monde, Le Figaro Magazine, Le Parisien, Le Nouvel Obs, Le Journal du Dimanche, Metro).

La saturation ne me guette pas, je l'éprouve dans son intensité surabondante. Je quitte Paris, Nicolas Hulot ne me quitte pas. Je reviens, j'allume la radio, sa voix sur France Inter m'annonce des catastrophes. Je lui suggère une cure d'effacement et de silence. Il me semble qu'on a compris son message, qu'il fasse trembler ou non.

Surprenant comme dans notre pays on constate, à intervalles réguliers, l'apparition de « Savonarole du pauvre ». On a eu Alain Finkielkraut, dans sa période de légitime vitupération sociétale et éducative. Courtisé par les médias, il en profitait pour diffuser avec lucidité une aigreur démocratique. Maintenant, Nicolas Hulot a pris la suite. Il ne se contente pas de l'état intellectuel et moral de la France, il prend en charge la planète et sur un ton chaleureusement comminatoire nous enjoint de respirer avec mauvaise conscience. Il ne supporte plus de nous deviner bêtement heureux, malgré tout.

Pour l'homme ordinaire, la félicité se conquiert contre les malheurs du monde. Pour Hulot, ces derniers, qui sont nombreux et bouleversants, doivent entrer dans notre cuisine. Il est hors de question de se mettre à l'abri même de ce sur quoi on n'a nulle prise. Il faut boire l'écologie jusqu'à la lie. L'hallali résonne sans cesse dans nos oreilles.

Savonarole au petit pied et au verbe assuré, il délivre des sermons et, à l'écouter religieusement, on s'étonne qu'une part de l'humanité n'ait pas déjà décidé de se supprimer ou choisi de revenir aux temps confortables et écologiquement purs de l'âge de pierre. Ces vocations de prêcheur pourraient être drôles, elles finissent par être lassantes.

Le pire adviendra un jour, c'est sûr, mais la décence ne serait-elle pas de nous en épargner à chaque seconde de notre existence le récit fantasmé ? Le clergé laïque ne m'a jamais enthousiasmé.

Sur le fond, qui peut réellement soutenir que derrière la musique crépusculaire il a parfaitement saisi la portée des paroles ? Effet de serre et réchauffement climatique, développement durable, taxe carbone (un président de la République qui le prend au tragique vaut largement une infinité de citoyens qui au bord du gouffre continue à se divertir), désertification, surpopulation, combien de thèmes ressassés aujourd'hui qui au mieux constituent un vague et lancinant accompagnement dans notre quotidien, au pire un insupportable bruit de désastre qui à la longue nous émeut moins qu'il ne nous fait rire, bizarrement !

Le tocsin qui sonne en permanence a en effet comme conséquence perverse de créer, au sein de la société, une indifférence mais nerveuse, agitée, sans qu'on puisse espérer l'ombre d'une véritable prise de conscience.

Cette manière qui n'est pas loin d'un processus totalitaire, comme le souligne Daniel Cohn-Bendit dans Marianne, au lieu de nous entraîner doucement vers les pays désirés, nous en écarte. L'injonction, pour être républicaine, n'est tout de même pas le meilleur moyen pour mobiliser. On fuit, alors, plus qu'on n'adhère.

Le culte de l'obsession environnementale

Pas seulement parce qu'à la longue nous serons tous morts, selon la formule célèbre de Keynes.
Aussi, et c'est plus sérieux, en raison du fait qu'à tort ou à raison l'écologie, passion extrême, semble moins prioritaire pour le commun des citoyens que les drames lourds, immédiatement tangibles, destructeurs sur-le-champ, que l'univers secrète pour son plus grand malheur : guerres, famines et indignités politiques.

L'obsession environnementale est devenue un culte pour les uns et une formidable opportunité pour les autres, notamment les politiques : elle cumule le mythe de l'avenir radieux parce qu'appauvri avec les méfaits d'une crise qui, elle, ne se laisse pas aisément maîtriser. Elle panse aujourd'hui avec demain, l'ensemble demeurant assez flou pour n'imposer rien de déterminant.

Enfin, puis-je, sans légitimité particulière, suggérer à Nicolas Hulot de changer de ton pour nous donner envie d'accomplir de petits pas vers un mode de vie plus sain, plus économe ? Je n'irais jamais faire de mon quotidien une sorte de pensum domestique où le moindre élan devrait être aboli parce qu'à tout instant le poids du destin mondial pèserait sur mes épaules.
Mais il y a une marge.

Il y a, j'en suis persuadé, une écologie pour honnêtes gens.

Pourquoi Hulot n'aurait-il pas l'habileté et la sagesse de ces médecins non spécialisés dans la diététique qui, pourtant, vous convainquent bien mieux de la nécessité d'un régime acceptable que les diététiciens les plus rigides qui vous en dégoûtent ? Il est clair qu'on n'a pas envie d'un avenir encore plus sombre avec le remède qu'avec le mal. Un peu d'humanité ne nuirait pas.
Je déteste ces bonnes idées qui se dégradent en idéologie. Premier conseil : que Nicolas Hulot nous laisse un peu vivre et rabâche moins !

Le Figaro: Nicolas Hulot, le funambule de l'écologie

L'écolo-animateur, devenu l'incontournable conseiller des princes, manie avec habileté le pragmatisme et l'émotion, le discours destiné aux entreprises et celui adressé aux anticapitalistes. Son écologisme semble se «radicaliser», en fait, il s'adapte aux circonstances.

Il parle d'une voix douce, mais en des phrases martelées, aux accents toujours plus affirmés. Il a gardé son allure d'adolescent frêle, réfugié dans son éternelle veste à fermeture Éclair, mais les traits se sont légèrement marqués, et l'expression s'est faite plus douloureuse. Insensiblement, Nicolas Hulot a quitté la dépouille de l'animateur aventurier dont on moquait gentiment les performances aériennes et les commentaires enthousiastes entrecoupés de respirations sonores.

Nicolas Hulot ne fait plus sourire, et Le Syndrome du Titanic - titre de son film qui sort mercredi dans les salles - n'est pas la version pour grand écran de ses émissions de TF1, tableaux chatoyants d'une nature généreuse et méconnue, mais une charge lyrique et violente contre le monde tel qu'il va. Un réquisitoire coup de poing, aux accents de prophétie noire. Le parfait contre-emploi. Peut-on passer impunément du statut de vedette d'une chaîne privée, spécialiste du grand spectacle populaire, à celui de héraut d'une écologie militante aux allures de contestation virulente ? Métamorphose ou cheminement, Nicolas Hulot a franchi un pas. Et pris le risque du malentendu.

Parce qu'il venait de la télévision, parce qu'il était populaire, avec son air de profonde gentillesse et sa sincérité farouche, celui qui a mis à la mode en France un mot imprononçable, «Ushuaïa», au point de faire oublier la ville des terres lointaines de Patagonie qui porte ce nom, a conquis, en vingt ans, une place dans le paysage médiatico-politique que personne n'aurait même songé à lui concéder. Mais M. Hulot n'a rien d'un doux rêveur et si son grand-père a inspiré à Jacques Tati son personnage de naïf lunaire, le petit-fils, quand il ne vole pas en ULM, a bien les pieds sur terre. De son époque «star de la télé» à celle de conseiller des politiques, il a maintes fois démontré un pragmatisme qui, souvent, déroute, parfois choque, mais lui vaut ses réussites.

L'agacement des Verts

On ne naît pas écolo, on le devient. Et l'animateur confesserait presque une forme de naïveté première, que «l'intensité des voyages» aurait peu à peu dissipée. «Comme beaucoup de gens, avoue-t-il, j'étais sous le conditionnement de quelques certitudes. Le progrès me semblait irréversible, la nature infinie et douée d'une capacité de régénération. J'étais né là-dedans.» Mais vers le milieu des années 1990, au fil des lectures et des rencontres, il amorce un lent virage. Il crée la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme, à vocation éducative. «Ushuaïa, le magazine de l'extrême», deviendra «Ushuaïa Nature», l'émission qui coûte à TF1 un million d'euros par numéro, et qui lui vaut cette image d'écolo baroudeur et sympathique, classé dans les personnalités préférées des Français. Et pendant que l'animateur part à la rencontre des derniers gorilles ou des tribus amazoniennes, la déclinaison de la marque Ushuaïa se transforme en fabuleux business. Dont l'animateur ne profite qu'indirectement puisqu'il est salarié de TF1, et que la manne est censée compenser le coût de l'émission.

En quinze ans, la chaîne cède la licence d'exploitation de la marque à une quinzaine de sociétés. De L'Oréal, pour les produits cosmétiques, à Atol, pour la lunetterie, en passant par les vêtements, l'électronique, la papeterie et, récemment, les tour-opérateurs. Adriana Karembeu changeant la monture plastique de ses lunettes Ushuaïa pour coller à la mode : l'image n'est pas franchement «écolo-compatible». Pas plus que les parabènes dans les gels douche (la marque a, depuis, rectifié le tir avec une gamme certifiée bio). La critique est ancienne. Vient s'y ajouter aujourd'hui l'énumération des sponsors de sa fondation : EDF, Bouygues, Saint-Gobain, Orange. On serait à moins accusé de cynisme.

Pour les tenants français du courant de la décroissance, Nicolas Hulot est d'ailleurs l'ennemi à abattre, le prototype de la taupe, consciente ou non, du capitalisme. Vincent Cheynet, fondateur de La Décroissance, qui se souvient que l'animateur a toujours marqué sa méfiance vis-à-vis de ces «purs» qui refusent de se salir les mains, lui reproche un positionnement farouchement en dehors du clivage gauche-droite, et loin de l'anticapitalisme militant. «Je n'ai pas une vision diabolique du monde économique, se défend l'animateur. Tous les acteurs économiques ne sont pas des exploiteurs, et ces grandes entreprises, c'est aussi le monde du travail.» Et de rappeler que, pour le combat qu'il entend mener, il faut de l'argent. Quand on n'a pas de fortune personnelle, et que l'on n'a pas envie de grever davantage le budget de l'État, reste la philosophie de Clemenceau : «Quand la maison brûle, on ne regarde pas qui passe les seaux d'eau.» Et Nicolas Hulot, à ce jeu-là, est désormais libre de choisir d'où viennent les seaux. Quitte à se payer le luxe d'arroser un peu ceux qui les lui passent.

Car la bête noire des écolos radicaux, celui qui avait inspiré à Jacques Chirac son discours sur l'écologie «humaniste», et qui avait permis à Nicolas Sarkozy de damer joliment le pion à la gauche sur les questions d'environnement, semble avoir franchi le Rubicon. Au point d'agacer sérieusement Daniel Cohn-Bendit. Le grand vainqueur des élections européennes, chantre de l'écologie soft et du «libertarisme» festif, aime à repousser ce nouveau concurrent du côté des extrêmes. Et, pourquoi pas, à l'accuser de véhiculer une vision catastrophiste, dont le corollaire serait un déni de démocratie.

Pour le dire simplement, le propos des experts de la Fondation Hulot impliquerait la nécessité d'une action immédiate, et donc l'absence de choix de la part des acteurs. Son «pacte écologique», signé par les principaux candidats à l'élection présidentielle de 2007, avait volé la vedette aux Verts, et ramené les électeurs soucieux d'environnement dans le giron de Nicolas Sarkozy : il s'inquiète des flux migratoires provoqués par les dérèglements climatiques et la pauvreté ; il croit à la gouvernance mondiale, mais pas au tout-État. De quoi agacer dans le camp d'une gauche libertaire pour qui il incarne une forme de réaction qui, pire que tout, fait gagner la droite. Dans un entretien au magazine Marianne, Daniel Cohn-Bendit se plaît donc à suggérer que le nouveau venu sur les plates-bandes politiques aurait rejoint les idées d'Olivier Besancenot.

Et de fait, la violence de son film, qui use du choc des images et non de la démonstration raisonnée, qui passe de la mise en garde à la dénonciation et de la critique écologique à la critique sociale, ne fait pas franchement dans la dentelle idéologique. Mais une fois de plus, Nicolas Hulot s'échappe des habits de la radicalité qu'on veut lui faire porter. Trop habile, ou simplement cohérent ? Il est pour le nucléaire par lucidité, pour le dialogue avec les grandes entreprises plutôt que pour le «grand soir», et pour une politique gouvernementale dont il est l'un des inspirateurs.

Faux naïf

«Radicalité ?, s'étonne-t-il. Je ne me reconnais pas du tout dans ce terme de radicalité. J'ai approfondi ma pensée, c'est tout. Écoutez Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nation unies. Il est beaucoup plus virulent que moi, et personne ne l'accuse de radicalité. Et Nicolas Sarkozy, lorsqu'il plaide pour la régulation du capitalisme, il n'est pas non plus radical ?» Son divorce d'avec le libéralisme ? Il le nie. Et cite ses convergences avec le président français, comme avec le président américain, pour mieux rendre son discours acceptable par ceux qu'un film électrochoc aurait pu effaroucher.

Hulot le funambule reste droit sur son fil. Pas question de décroissance, ni d'antilibéralisme. «C'est un problème de vocabulaire, rectifie-t-il. Je ne rejette pas en bloc le système. Je suis contre le capitalisme sauvage, qui nous mène à la catastrophe. Tout comme l'est le G20 quand il réglemente - grâce à Sarkozy - les paradis fiscaux. L'exemple de ce qu'il faut faire, c'est le paquet énergie-climat : une croissance-décroissance sélective en fonction des flux, et une utilisation intelligente de la technique. Le problème se complexifie, il faut donc s'adapter sans dogmatisme.»

Face à une urgence ardente, celle de répondre aux futures crises provoquées par une consommation effrénée et dépourvue de sens, il tient le discours des valeurs. Et l'adapte à son public. Aux politiques, celui de l'influence ; aux entreprises, celui de l'image ; aux Français, celui de l'émotion. Un dispositif qui module l'action de sa Fondation, ses amitiés en forme de bras de fer avec les politiques et son image auprès du grand public. Le film n'est qu'un élément parmi d'autres dans le puzzle du faux naïf-vrai pragmatique. Il a choqué par sa violence ? Hulot reprendra son bâton de pèlerin pour concevoir ce qu'il présente comme un libéralisme respectueux des hommes et du monde qui les entoure. On l'accuse de noirceur ? Il met l'accent sur ses propositions, sur ses enthousiasmes. Nicolas Hulot a compris que, inclassable, il n'en était que plus efficace pour faire passer un message qu'il veut avant tout lucide. Le funambule se félicite de chaque pas.

Alerte Environnement: Radicalisme chic

Très complaisant, Le Figaro du 7 octobre nous assure que Nicolas Hulot ne se « (reconnaît) pas du tout dans le terme de radicalité ». « J'ai approfondi ma pensée, c'est tout » déclare-t-il. Où comment Hulot, plus « deep » que jamais, nous assure que la « deep ecology » lui est totalement inconnue. Pour mieux nous convaincre, le quotidien à la devise de Beaumarchais en rajoute une couche : « Hulot le funambule reste droit sur son fil. Pas question de décroissance ni d'antilibéralisme. » Ah bon ?

Dans ce cas, comment expliquer l'enthousiasme du député français au Parlement européen et ancien de Greenpeace, Yannick Jadot, qui salue l'évolution de ce « formidable médiateur » ? Ou le lyrisme de Stéphane Lhomme, président de l'association Tchernoblaye et porte-parole du réseau « Sortir du nucléaire », ex de la LCR et accessoirement militant de l'association « Droit au logement » ? Celui-ci, autrefois sévère avec l'animateur, notamment en raison de ses ambiguïtés sur l'atome, se réjouit de son « virage ». « C'est Besancehulot ! ». Solidaire jusque dans ses fantasmes de persécution alors que l'écologisme est partout, il ajoute : « la question qui se pose maintenant, c'est de quelle manière il va être écrabouillé par ceux que son discours dérange. »

Daniel Cohn-Bendit, en quelque sorte le « premier écologiste de France », ne peut lui-même que constater la radicalisation de Nicolas Hulot. Et la regretter :

« S'il continue comme cela, où va le conduire la radicalité de sa pensée ? Dire qu'il y a urgence, cela ne veut pas dire qu'il faut imposer. Le danger d'un certain argumentaire de la radicalité écologique, comme de la radicalité sociale, c'est de mettre entre parenthèses la démocratie. C'est le même problème que pose Olivier Besancenot. »

Rien que ça ! A la question, « L'écologisme ambiant est-il soluble dans la démocratie ? », le chantre de l'interdit d'interdire semble désormais douter. « Le syndrome du Titanic » n'est peut-être pas pour rien dans cette prise de recul puisque Daniel Cohn-Bendit a pu le visionner en avant-première la semaine dernière en compagnie de Jacques Chirac, Michel Barnier ou encore Jean-Louis Borloo.

Jean-Paul Besset, député français au Parlement européen élu sur une liste Europe Ecologie craint quant à lui que la radicalisation de l'hélicologiste ne se retourne contre lui et contre les défenseurs autoproclamés de la planète : « Le risque de rejet est réel. Sa petite musique devient de plus en plus incompatible avec le discours commun. »

Il n'y a finalement que le principal intéressé pour nous assurer que « ce n'est pas (lui qui s'est) radicalisé, c'est la situation. » Et d'ajouter : « Je me suis d'abord beaucoup penché sur la dimension écologique, je n'ignorais pas la dimension humaine, mais j'ai pris conscience, il y a deux ou trois ans, avec les crises qui se sont succédé, que tout était imbriqué. »

« L'homme qui parle à l'oreille de Sarko » devrait se rappeler la phrase de Talleyrand : « tout ce qui est excessif est insignifiant ». Mais il est vrai, tellement chic, par les temps qui courent !

EN PLUS: Nicolas Hulot: Une vérité qui dérange

EN PLUS: 32 000 scientifiques disent NON au réchauffement climatique.

EN PLUS: La BBC, dans un article intitulé "Qu'est-il arrivé au réchauffement climatique ?" rappelle que la dernière année la plus chaude était 1998 et qu'aucune augmentation de températures globales n'a été enregistrée depuis. Et cela malgré l'augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre.

EN PLUS: Documentaire à voir absolument: "The great global warming swindle" ou "La grande arnaque du réchauffement climatique" (diffusé sur Channel 4).

EN PLUS: Géologue et géophysicien, le professeur diplômé de l'université de Stanford Vincent Courtillot, dénonce les charlatans du GIEC et leurs mensonges sur le réchauffement climatique.

EN PLUS: Un site indispensable: www.pensee-unique.fr
16 commentaires
"L'écolo bobo hulot vire gauchiste":

On n'a pas entendu cet "écolo" hurler au scandale lorsque le dictareur sadam hussein (encore un cinglé), a fait brûler ses puits de pétrole pour se venger d'avoir été attaqué par les states et la coalition. Il fallait voir les flammes et les fumées pendant des semaines et des semaines à l'époque. De quoi polluer une bonne partie de la planète, n'est-ce-pas, les écolos?

Et quand les terroristes muzz font sauter des trains, des avions, placent des bombes dans des bus, des métros, attaquent des bateaux en pleine mer et prennent des otages pour exiger des rançons, etc... c'est écolo????

Quand les femmes/pondeuses muzz envahissent notre planète avec leurs progénitures tous les 9 mois, au risque de tous nous étouffer, faute de place, c'est écolo?

Quand nos institutions sont vérolées, nos maisons squattées, nos lieux de culte saccagés, nos enfants attaqués/tués, c'est aussi écolo?????

Quand les muzz empêchent leurs femmes de respirer en les obligeant à porter voiles et burqas. C'est écolo/humain?

Alors, basta avec vos comédies à 2 balles, les écolos et les gauchistes...Et redescendez sur terre, justement.

AM ISRAEL HAY Choqué En colère ! Embarrassé Star Triste
Envoyé par Viviane_005 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 04:49
c'est terrible de se lever et de lire tout ce que tu ecrit viviane, que des mots de haine et chacun en prends pour son grade,laisse toi aller, prends un bon petit dejeuner, et oublie tout ce qui t'obsede un moment,prends le temps de vivre,vivre ne dure pas longtemps,en un instant de jeune tu deviens vieux , vieux si tu le veux car on peut resté jeune longtemps, sans artifice mais il faut le vouloir,surtout continuer a travailler et transmetre ton savoir c'est important,lire, se promener,reetudier,enfin plein de choses, moi les arabes ce n'est pas ma seule preocupation,de toute façons ils sont la et resteront la.
Envoyé par Elie_043 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 06:41
Elie 043: c'est terrible de constater combien tu ne supportes pas les paroles libres des femmes, et que combien souhaites te faire bien voir de nos ennemis en me traitant d'agressive lorsque j'évoqueles exactions commises par les muzz.

Peut-être aurais-tu préféré que je fasse le panégyrique de ces barbares et de leurs com-pères, ou préfères-tu que je te rappelle certains de tes posts "pas piqués des vers", et encore + virulents que les miens?

Si tu veux essayer de me déstabiliser ou culpabiliser parce que j'écris tout haut ce que beaucoup -trop- n'ont jamais écrit même tout bas, tu peux te lever encore + tôt et boire une cafetière de café.

Je ne changerai pas d'un iota ma façon de penser, qui est celle des gens sensés et cohérents devant ce qui se passe d'aberrant sous notre nez depuis trop longtemps.

Pour finir, si mes posts soi-disant "haineux" ne te plaisent pas, alors qu'ils ne sont ni modérés, ni suspendus par + hauts que toi ici c'est-à-dire les modérateurs, tu n'es pas obligé de les lire. Mais saches que tout ce que tu écris contre un juif (ve) est, par contre, lu avec jubilation par nos ennemis. You see what I mean???

Par contre, si je t'écris comme je le fais en ce moment, c'est en réponse à tes propres posts agressifs, eux, sur les miens qui ne t'étaient pas destinés, comme tout un chacun sur le site aura pu s'en rendre compte.

AM ISRAEL HAY Choqué En colère ! Star Triste
Envoyé par Viviane_005 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 08:08
viviane excuse moi ce post etait destiné a sylviane,je n'ai eté agressif q'avec jean et je ne regrette en rien ce que j'ai dit sur lui, plus d'une fois je lui ai tendu la main,reste comme tu es et c'est bien ainsi, je prefere une femme libre et independante qu'une femme qui passe sa vie a faire la cuisine, cela peut se faira a deux et l'education des enfants aussi, divorcé avec une garde conjointe j'ai elevé ma fille et je ne crois pas qu'elle regrette ,ni ma souplesse ni ma severité.bonne journée
Envoyé par Elie_043 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 10:47
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Envoyé par Hilda - le Lundi 12 Octobre 2009 à 11:08
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Envoyé par Jean_010 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 11:35
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Envoyé par Jean_010 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 11:37
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Envoyé par Hilda - le Lundi 12 Octobre 2009 à 11:43
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Envoyé par Jean_010 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 11:46
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Envoyé par Jean_010 - le Lundi 12 Octobre 2009 à 12:00
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Dernière mise à jour, il y a 52 minutes