Blog : Sérum de Liberté

L'acteur américain Sean Penn est parti pour Cuba où il espère rencontrer le dictateur Fidel Castro, a annoncé dimanche TMZ. Il compte y écrire un article pour la revue Vanity Fair sur la question de savoir "quels effets a eus sur Cuba" l'arrivée au pouvoir du président Barack Obama aux Etats-Unis.

Et son hypocrisie n'a pas de limites: après deux jours passés à Las Vegas, l'acteur gauchiste millionnaire s'est envolé ce week-end vers la Havane en compagnie de la femme d'affaires et épouse du grand patron de la banque Barclays, Diana Jenkins, à bord du jet privé de cette dernière.

Sean Penn a déjà interviewé par le passé Raul Castro et visité plusieurs fois, le marxiste Hugo Chavez, qualifié par l'acteur de "type fascinant" "beaucoup plus positif pour le Venezuela qu'il est négatif."

Dans une tribune publiée en avril 2009 sur le blog de gauche The Huffington Post, l'activiste d'extrême-gauche Sean Penn défendait son ami "chaleureux et convivial" Hugo Chavez, pourtant accusé par Interpol de soutenir les narco-terroristes marxistes des Farc.

Le même Chavez avait même affiché son soutien au, je cite, "bon révolutionnaire" Raul Reyes, n°2 de l'organisation terroriste et recherché par Interpol pour « 14 condamnations et 121 inculpations pour crimes contre l'humanité tels que massacre, homicide, kidnapping, terrorisme, crime organisé? ». Mais cela ne semble pas déranger Sean Penn.

Et je ne parle de son soutien aux terroristes du Hezbollah dénoncé par les autorités américaine, ni de sa responsabilité dans le trafic de drogue sud-américain.

Oubliés ses diatribes anti-américaines, son amitié avec le dictateur antisémite Ahmadinejad, la corruption, les atteintes aux libertés politiques et la censure médiatique (il a ainsi récemment ordonné la fermeture de 34 stations de télévision et de radio dans son pays) et son mépris des droits de l'homme. Tout cela, Sean Penn s'en moque.

Pour rappel, l'idiot utile Sean Penn a refusé en 2008 de soutenir clairement le candidat démocrate Barack Obama, car pas assez à gauche, contrairement à Hugo Chavez et à Fidel Castro.

EN PLUS: Nicaragua; Les sandinistes violent la Constitution pour permettre au pédophile Daniel Ortega de se maintenir au pouvoir.

EN PLUS: Uruguay; Pepe Mujica, fondateur de la guerilla terroriste des Tupamaros, pourrait être élu président.