La chanteuse
israélienne était de retour à Paris sur la scène prestigieuse de la
salle Pleyel pour un concert, le 8 novembre dernier, de présentation de
son nouvel album « Genes & Jeans » sorti en avril dernier chez
Universal. Ce concert s'inscrit dans le cadre d'une tournée mondiale
que Noa a débuté en Europe et qui va se poursuivre jusqu'en mai 2009 en
Amérique du Sud. L'univers musical de Noa trouve ses inspirations
auprès d'artistes comme Paul Simon, Joni Mitchell et Leonard Cohen,
enrichi par ses origines yéménites et sa culture jazz/rock.
La voix exceptionnelle que les français avaient découverte en 1998 avec
la comédie musicale « Notre Dame de Paris », nous livre quelques
secrets de femme, de l'âme et du c'ur'
Ton Caractère
« Je suis très passionnée et combative, je ne baisse pas facilement les bras. J'ai des principes très arrêtés. Ça me rend parfois impatiente, je dois le reconnaître même si je n'en suis pas très fière (rires). Je crois qu'au fond, je suis une grande idéaliste' »
Ton physique
« Je crois que j'ai une grâce particulière ? »
Un souvenir
« Mes dix-sept ans, quand j'ai décidé de laisser ma famille aux Etats-Unis et de vivre en Israël. C'est une étape très importante de ma vie et de ma carrière, qui a changé jusqu'à ma personnalité. »
Un rêve d'enfant
« J'avais le projet, lorsque j'étais jeune, de faire un PHD 0 Harvard, comme Barak Obama (rires) Si, si, on m'avait prédit une carrière académique et, pourquoi pas, politique, et j'avais fini par y croire. Plus tard, lorsque j'ai réalisé que la musique serait toute ma vie, je rêvais de gagner un Emy Award. Comme vous pouvez le constater, aucun de ces deux rêves ne s'est réalisé (rires). Mais je ne me plains pas de la vie, qui a plutôt été généreuse avec moi' »
Un ami
« Mon directeur musical, Gil Dor. C'est mon meilleur ami »
Un héro
« Tout d'abord Itzhak Rabin. Je dois dire son nom en premier. Ensuite Barak Obama, pour les mêmes raisons d'ailleurs. Et enfin, Gabriel Garcia Marquez »
Un réalisateur
« Pedro Almodovar. Ses films sont magnifiques. »
Un musicien
« Jean-Sébastien Bach et Leonard Bernstein »
Un écrivain
« Salman Rushdie »
Une Tradition
« Erev Shabbat, sans hésiter. Le vendredi soir, c'est une tradition très importante dans ma famille. On s'habille tout en blanc, on chante et on prie. Je ne me considère pas comme quelqu'un de religieux, mais cette tradition est essentielle pour moi. »
Un geste pour l'homme
« Je pense que la « Tsedaka » est primordiale. Je ne veux pas faire ici le compte du nombre d'actions desquelles je suis personnellement solidaire. Mais si je devais parler de l'une d'entre-elles, je citerais « www.saveachildsheart.com », qui est une association de médecins israéliens qui, en collaboration avec l'hôpital de Holon, opèrent les c'urs d'enfants malades du monde entier, originaires de familles en situations précaires, et parmi eux des enfants africains, iraniens, iraquiens et palestiniens. Mon mari est aussi bénévole de Médecins Sans Frontières. »
Un geste pour la planète
« Je dirais la « Tsniout ». L'homme a oublié sa juste place dans la nature et dans le monde. Il est temps de commencer à diminuer notre «surconsommation » de la planète et de ses ressources. »
Un bon plan anti-déprime
« Je chante. Et je dois dire que mes meilleures performances ont toujours eu lieu à des moments où j'étais triste. Il y quelque chose de doux et de vulnérable dans la peine qui est très créatif. Quand je ne chante pas, je passe du temps avec mes enfants. On ne peut pas rester triste en leur présence. Ils sont comme du Prosac (rires), ils sont simplement merveilleux.»
Propos recueillis par Sandrine Bendavid (Alliancefr.com mars 2009)
