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Blog : Sérum de Liberté

Sarkozy à propos du référendum suisse sur les minarets

Nicolas Sarkozy dans Le Monde: Par référendum, le peuple suisse vient de se prononcer contre la construction de nouveaux minarets sur son territoire. Cette décision peut légitimement susciter bien des interrogations. Le référendum impose de répondre à la question posée par oui ou par non. Peut-on répondre par oui ou par non à une question aussi compliquée, qui touche à des choses aussi profondes ? Je suis convaincu que l'on ne peut que susciter des malentendus douloureux, un sentiment d'injustice, blesser les âmes en apportant une réponse aussi tranchée à un problème qui doit pouvoir être résolu au cas par cas dans le respect des convictions et des croyances de chacun.

Mais comment ne pas être stupéfait par la réaction que cette décision a suscitée dans certains milieux médiatiques et politiques de notre propre pays ? Réactions excessives, parfois caricaturales, à l'égard du peuple suisse, dont la démocratie, plus ancienne que la nôtre, a ses règles et ses traditions, qui sont celles d'une démocratie directe où le peuple a l'habitude de prendre la parole et de décider par lui-même ?

Derrière la violence de ces prises de position se cache en réalité une méfiance viscérale pour tout ce qui vient du peuple. La référence au peuple, c'est déjà, pour certains, le commencement du populisme. Mais c'est en devenant sourd aux cris du peuple, indifférent à ses difficultés, à ses sentiments, à ses aspirations, que l'on nourrit le populisme. Ce mépris du peuple, car c'est une forme de mépris, finit toujours mal. Comment s'étonner du succès des extrêmes quand on ne prend pas en compte la souffrance des électeurs ?

[...] Alors, au lieu de vilipender les Suisses parce que leur réponse ne nous plaît pas, mieux vaut nous interroger sur ce qu'elle révèle. Pourquoi en Suisse, pays qui a une longue tradition d'ouverture, d'hospitalité, de tolérance, un tel rejet peut-il s'exprimer avec tant de force ? Et que répondrait le peuple français à la même question ?

Au lieu de condamner sans appel le peuple suisse, essayons aussi de comprendre ce qu'il a voulu exprimer et ce que ressentent tant de peuples en Europe, y compris le peuple français. Rien ne serait pire que le déni. Rien ne serait pire que de ne pas regarder en face la réalité des sentiments, des préoccupations, des aspirations de tant d'Européens.

Comprenons bien d'abord que ce qui s'est passé n'a rien à voir avec la liberté de culte ou la liberté de conscience. Nul, pas plus en Suisse qu'ailleurs, ne songe à remettre en cause ces libertés fondamentales.

Les peuples d'Europe sont accueillants, sont tolérants, c'est dans leur nature et dans leur culture. Mais ils ne veulent pas que leur cadre de vie, leur mode de pensée et de relations sociales soient dénaturés. Et le sentiment de perdre son identité peut être une cause de profonde souffrance. La mondialisation contribue à aviver ce sentiment.

La mondialisation rend l'identité problématique parce que tout en elle concourt à l'ébranler, et elle en renforce en même temps le besoin parce que plus le monde est ouvert, plus la circulation et le brassage des idées, des hommes, des capitaux, des marchandises sont intenses, et plus on a besoin d'ancrage et de repères, plus on a besoin de sentir que l'on n'est pas seul au monde. Ce besoin d'appartenance, on peut y répondre par la tribu ou par la nation, par le communautarisme ou par la République.

L'identité nationale c'est l'antidote au tribalisme et au communautarisme. C'est pour cela que j'ai souhaité un grand débat sur l'identité nationale. Cette sourde menace que tant de gens dans nos vieilles nations européennes sentent, à tort ou à raison, peser sur leur identité, nous devons en parler tous ensemble de peur qu'à force d'être refoulé ce sentiment ne finisse par nourrir une terrible ranc'ur.

Les Suisses comme les Français savent que le changement est une nécessité. Leur longue histoire leur a appris que pour rester soi-même il faut accepter de changer. Comme les générations qui les ont précédés, ils savent que l'ouverture aux autres est un enrichissement. Nulle autre civilisation européenne n'a davantage pratiqué, tout au long de son histoire, le métissage des cultures qui est le contraire du communautarisme.

Le métissage c'est la volonté de vivre ensemble. Le communautarisme c'est le choix de vivre séparément. Mais le métissage ce n'est pas la négation des identités, c'est pour chacun, vis-à-vis de l'autre, la reconnaissance, la compréhension et le respect.

C'est de la part de celui qui accueille la reconnaissance de ce que l'autre peut lui apporter. C'est de la part de celui qui arrive le respect de ce qui était là avant lui. C'est de la part de celui qui accueille l'offre de partager son héritage, son histoire, sa civilisation, son art de vivre. C'est de la part de celui qui arrive la volonté de s'inscrire sans brutalité, comme naturellement, dans cette société qu'il va contribuer à transformer, dans cette histoire qu'il va désormais contribuer à écrire. La clé de cet enrichissement mutuel qu'est le métissage des idées, des pensées, des cultures, c'est une assimilation réussie.

Respecter ceux qui arrivent, c'est leur permettre de prier dans des lieux de culte décents. On ne respecte pas les gens quand on les oblige à pratiquer leur religion dans des caves ou dans des hangars. Nous ne respectons pas nos propres valeurs en acceptant une telle situation. Car, une fois encore, la laïcité ce n'est pas le refus de toutes les religions, mais le respect de toutes les croyances. C'est un principe de neutralité, ce n'est pas un principe d'indifférence. Lorsque j'étais ministre de l'intérieur, j'ai créé le Conseil français du culte musulman (CFCM) pour que la religion musulmane soit mise sur un pied d'égalité avec toutes les autres grandes religions.

Respecter ceux qui accueillent, c'est s'efforcer de ne pas les heurter, de ne pas les choquer, c'est en respecter les valeurs, les convictions, les lois, les traditions, et les faire ? au moins en partie ? siennes. C'est faire siennes l'égalité de l'homme et de la femme, la laïcité, la séparation du temporel et du spirituel.

Je m'adresse à mes compatriotes musulmans pour leur dire que je ferai tout pour qu'ils se sentent des citoyens comme les autres, jouissant des mêmes droits que tous les autres à vivre leur foi, à pratiquer leur religion avec la même liberté et la même dignité. Je combattrai toute forme de discrimination.

Mais je veux leur dire aussi que, dans notre pays, où la civilisation chrétienne a laissé une trace aussi profonde, où les valeurs de la République sont partie intégrante de notre identité nationale, tout ce qui pourrait apparaître comme un défi lancé à cet héritage et à ces valeurs condamnerait à l'échec l'instauration si nécessaire d'un islam de France qui, sans rien renier de ce qui le fonde, aura su trouver en lui-même les voies par lesquelles il s'inclura sans heurt dans notre pacte social et notre pacte civique.

Chrétien, juif ou musulman, homme de foi, quelle que soit sa foi, croyant, quelle que soit sa croyance, chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation et, conscient de la chance qu'il a de vivre sur une terre de liberté, doit pratiquer son culte avec l'humble discrétion qui témoigne non de la tiédeur de ses convictions mais du respect fraternel qu'il éprouve vis-à-vis de celui qui ne pense pas comme lui, avec lequel il veut vivre.
8 commentaires
cE mONSIEUR sARKOZY EST IMPAYABLE,,,,,quand vous ouvrirez les yeux un jour peut etre,vous verrez que l'islam qui s'est installe en france n'a pas du tout les memes aspirations que toutes les vagues d'immigrations precedentes en france,les juifs,les polonais les espagnols ,es italiens et j'en passe,se sont integres entierement et sans conditions a la vie et a l'histoire de ce pays la france qu'ils ont aime jusqu'a la mort et meme jusqu'a la
dhimmitude,ont participe aussi a la richesse culturelle et dans tous les domaines sans apporter atteinte aux valeurs qui regissent cette merveilleuse France que l'on a tant aime,
cette immigration dont nous faisons partie,n'a jamais brule des voitures,crache sur le drapeau ou fustige cet hymne national qui nous faisait vibrer,
Notre indignation se porte surtout aujourd'hui sur cette derniere immigration de masse qui ne respecte rien
par ces violences,son antisemitisme,et le deni du pays dans lequel elle vie et duquel elle profite.
Alors Mr. le president,ne prenez pas le risque d'un referendum sur la question,vous seriez etonne du resultat qui pourrait s'averer contraire a toutes ces formules politiquement correctes que vous dispensez dans vos grands discours sans reelles substances. Avec tout le respect du a votre rang.
Envoyé par Robert Haim - le Mercredi 9 Décembre 2009 à 02:04
je n'ai rien a ajouté sur ce qu'a ecrit robert, sinon que je suis contres les mariages mixtes,et que les musulmans pour diverses raisons sont friands de ces unions, les raisons sont multiples.Pourquoi ne pas prendre le risque d'un referendum, ce serai bien de temps en temps de poser les vrais questions aux français, a moins que la crainte d'une deferlante de rejet effraye le gouvernement.et pour moi le metissage n'est pas la volonté de vivre ensemble,c'est quoi cet affirmation,c'est nouveau,et c'est effrayant si je ne suis pas d'accord cela ne signifie pas que je n'ai pas la volonté de vivre avec d'autres gens, c'est faux, le metissage c'est aussi souvent prendre la religion de son conjoint , et la c'est tres differend de ma volonté a rester dans ma croyance.
Envoyé par Elie_043 - le Mercredi 9 Décembre 2009 à 07:25
Shalom Robert , Elie . Comme je suis d'accord avec vous deux . Bien sûr que personne ne prendra le risque d'un référendum sur ce sujet . Je suis persuadé que les deux tiers des Français refoulerait l'Islam comme un et un font deux . Venez donc vivre à Marseille et vous comprendrez . Avec mon amitié . Pierre (Quiroull ).
Envoyé par Pierre_025 - le Mercredi 9 Décembre 2009 à 19:34
et voila qu'un sondage indique que pour 54°/° des français(?) l'islam est bien accepté,si c'est vrai pourquoi ne pas faire un passage aux urnes pour confirmer ce sondage, je serai bien etonné qu'un vote confirme ce sondage.mais je suis etonné de l'article du grand rabbin de france qui souhaite se rendre dans les mosques pourrencontrer les musulmans de france,un commentaire dit il que si caen a tué abel c'est qu'il n'ont pas su communiqué entre eux,sans vouloir l'offenser ,qui as relevé ce commentaire,je serai curieux de le savoir.je profite pour vous souhaiter HANOUCAH SAMEAH.
Envoyé par Elie_043 - le Jeudi 10 Décembre 2009 à 20:34
BONJOUR PIERRE?
mARSEILLE n'est que la banlieu d'Alger depuis des decennies,et surtout depuis l'election en 1981 de mitterrand
Ah,cette putain de gauche qui a fait le malheur de la France,et dont la droite d'aujourd'hui reprend le flambeau
le nouveau drapeau de la France devrait etre bleu blanc rouge vert et blanc avec un beau croissant rouge pour le petit dejeuner, et bonne indigestion aux filles françaises friandes d'exotisme,vous en aurez pour votre grade
a vous acoquiner avec des arabes qui vous laisseront un jour pour une jolie poupée de 6 ans.
HAG SAMEAH
Envoyé par Robert Haim - le Vendredi 11 Décembre 2009 à 02:51
Bonjour Robert. Hélas j'en sais quelque chose comme beaucoup de français autour de moi . Même les quartiers du centre ville subissent les fantaisies de tous ces macaques. Je n'ose vous suggérer d'aller vous promener un soir vers Lestaque ou vers l'hôpital nord . Et dire que j'ai été assez naïf ( malgré ma jeune viellesse ) pour faire confiance à certains hommes politiques. Quand je vois ce qui se passe dans la belle France de mes 20 Ans (en 60) je suis complètement écoeuré .QUI sera un vrai homme politique pour sortir notre pays de la m.... islamiste?
je pense malheuresement que ce n'est pas demain la veille. Shalom et amitiés. Pierre (Quiroull )
Envoyé par Pierre_025 - le Vendredi 11 Décembre 2009 à 11:43
SALUT MON AMI PIERRE?j'aurais pu dire mon frere,presque jumeau si j'ai bien compris né en 40
je connais bien marseille,ayant travaillé a nice pendant 25 ans et faisant regilierement des aller retour
mais maintenant je suis en ISRAEL,depuis 3i/2ans,je n'ai pas su a l'epoque ecouter mon coeur pour y venir plus tot,bref je vous pla&ids de tout mon coeur de vivre a marseille avec ces macaques,et n'y comptais pas,aucun homme politique ne sortira la france de là ou elle se trouve,la solution serait que tous les juifs partent de france et vous verrez que je ne donne pas dix ans a la france pour regretter la pôlitique qu'elle mene aujourd'hui
en tous cas faites attention a vous et a votre famille
hag hannoukah sameah et bientot de vous voir parmi nous en ce paradis ISRAEL
N'hesitez pas a me contacter si vous avez l'intention de venir,c'est votre seule avenir votre terre
bien a vous
Envoyé par Robert Haim - le Vendredi 11 Décembre 2009 à 12:17
La suissesse que je suis aimerait dire que du moment que l'on peut voter pour nous et notre propre pays, alors nous sommes dans notre droit de dire non. Mais dire non, à l'heure actuelle, c'est devenu quasiment impossible à tous les niveaux. On n'a plus le droit de dire non ! Vous avez remarqué ? Des nons dans des anarchies ça la fou très mal ! En plus de l'envahissement des musulmans, j'ai surtout pensé aux juifs, à qui on a interdit et empêché pendant des millénaires de pratiquer leur religion ! Non mais, les gens ont vraiment la mémoire très courte ! Et puis, métissage... MON C.. OUI ! Y a pas de métissage ! On vit soit disant ensemble, mais alors là vraiment bien séparés ! C'est plus les immigrants des années 60 malheureusement. On nous prend vraiment pour de C... et des pigeons !
Envoyé par Sandrine_007 - le Mardi 15 Décembre 2009 à 01:10
Membre Juif.org





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