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Blog : Sérum de Liberté

Jamal A-Dura ne quittera plus Gaza

Metula News Agency: Jamal A-Dura ne quittera plus Gaza. Ni vif, ni mort (1 et 2).

Par Stéphane Juffa
Les 5 et 6 décembre 2009

Quatorze mois se sont écoulés depuis que le PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, et Richard Prasquier, le président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, le CRIF, se sont mis d'accord afin de faire venir Jamal A-Dura en France.

Selon l'accord passé entre les deux hommes, A-Dura s'y soumettrait à un examen médico-légal, dans le but de savoir, et de faire savoir, quelle est l'origine des cicatrices du "père", dans la Controverse de Nétzarim.

Une polémique qui a déjà fait couler beaucoup d'encre et beaucoup de sang, ce qui, on en conviendra sans difficulté, est encore autrement plus inquiétant.

Le voyage de Jamal n'aurait pas dû poser de difficultés, vu que l'intéressé lui-même se complait à affirmer aux journalistes qu'il croise qu'il "est prêt à se soumettre à tous les examens nécessaires".

Deux thèses contradictoires sont en présence : celle de France 2, explicitée par Mademoiselle Arlette Chabot, directrice de la rédaction de la chaîne publique, lors d'une conférence de presse ad hoc, que FR2 organisa le 18 novembre 2004.

A l'occasion de cette conférence de presse, de laquelle les journalistes de la Ména furent écartés par des vigiles en armes, la chaîne TV présenta aux journalistes présents les cicatrices couvrant le corps de Jamal A-Dura, qui, selon elle, avaient été occasionnées par les balles des soldats israéliens lors de l' "incident" survenu le 30 septembre 2000.

Incident au cours duquel Mohamed, le "fils de Jamal", dans le "reportage", mondialement diffusé par FR2 le même jour, aurait été tué.

Cette théorie sur l'origine des cicatrices se heurte à celle de la Ména, d'après laquelle, ce sont des coups de haches, administrés à Jamal lors d'une rixe interpalestinienne à Gaza, en 1992, qui sont à la base de ces séquelles.

A l'appui de notre affirmation, nous avons retrouvé les chirurgiens ? les docteurs Rachmanov et David - qui, en 1994, à l'hôpital Tel-Hashomer de Tel-Aviv, procédèrent à une intervention sur la main et l'avant-bras droits de Jamal afin de lui rendre l'usage partiel de ses doigts.

Cette intervention fut rendue nécessaire, alors que l'un des coups portés par l'objet contendant avait sectionné un tendon de Jamal, que les médecins de Gaza se montrèrent incapables de traiter.

La Ména a en outre présenté à ses lecteurs une partie du dossier médical relatif à cette opération.

Or, fait pour le moins troublant, les "blessures par balles" de septembre 2000 se situent aux mêmes emplacements que celles infligées, en 1992, par les coups de haches.

Jusqu'en mai 2007, mois de l'élection du cardiologue Richard Prasquier à la tête du CRIF, cette organisation se montra pour le moins hostile aux conclusions extensives de la Ména, qui établissent, sans que ne subsiste un doute sensé, que le reportage de FR2 est un faux grossier et, partant, ses artisans des imposteurs.

La position du CRIF, nous le regrettons, contribua à retarder l'avènement de la vérité sur lequel nous travaillons, contre vents, modes et marées, depuis maintenant huit ans. Tout comme celle d'Esther Shapira, de la chaîne allemande ARD, qui persista, durant la même période, à affirmer que Mohamed était mort, mais que c'étaient des tirs palestiniens qui l'avaient tué.

Pour l'éclaircissement de l'affaire, nous pouvons nous réjouir que la journaliste allemande ait finalement épousé nos conclusions, et qu'elle l'ait fait savoir par un nouveau film, projeté par plusieurs chaînes télévisées, ainsi que sur les écrans cathodiques israéliens, pas plus tard que la semaine dernière.

Bien plus dominant que le revirement de Shapira, le nouveau président du CRIF, dès sa prise de fonction, se mit à s'intéresser sérieusement à l'Affaire.

Dans un premier temps, Richard Prasquier se déclara favorable à la reprise de l'enquête ab initio, par un comité d'enquêteurs indépendants.

Mais, lors d'une rencontre à Tel-Aviv, je parvins à le dissuader de suivre cette voie, qui avait cependant le soutien du physicien Nahum Shahaf - le découvreur de l'imposture -, tandis qu'il dirigeait la commission d'enquête civile constituée par Tsahal, quelques jours après les faits.

Mes arguments étaient qu'aucun des points de l'enquête de la Ména n'avait jamais été spécifiquement contesté, et que nos investigateurs ne méritaient pas que l'on ignore leur travail, ni qu'on ne mette en doute leur probité ou leur qualité, en faisant l'économie de toute contre-démonstration.

Et puis, je fis remarquer à Prasquier que rien ne subsistait du lieu de l'incident, le Carrefour de Nétzarim, et que l'accès aux témoins, sous la dictature imposée par le Hamas à Gaza, était désormais totalement impraticable.

Et encore, que je craignais, dans ces conditions impropices à une enquête indépendante, que FR2 et sa batterie d'avocats ne contestent chaque détail de l'investigation, qui, huit ans après les faits, lors d'une enquête en territoire hostile, s'avéreraient indémontrables.

J'avais de bonnes raisons de penser, que les résultats d'une enquête reprise au début ne soient, dans le meilleur des cas, uniquement connus par nos arrière, arrière-petits-enfants. Et que même alors, de nombreux points soient présentés au public comme non-solutionnés, parce ce que non plus vérifiables.

Et surtout, je demandai au Président du CRIF pourquoi il fallait s'exposer à tous ces avatars, alors que la démonstration de la vérité pouvait se faire par la simple observation des cicatrices, effectuée par des médecins légistes, aussi expérimentés que choisis pour leur parfaite indépendance à l'égard des deux thèses.

Car tous les médecins légistes interrogés par la Ména se sont montrés catégoriques dans les deux réponses qui intéressent la vérité : oui, il est possible de déterminer l'origine de cicatrices, et oui ? même sur la base des photos distribuées par Chabot ! ? il est possible de déterminer qu'elles sont le résultat de coups portés par un objet contendant et non par des balles de fusil-mitrailleur.

Or si Jamal A-Dura n'a pas été blessé par neuf balles à haute vélocité tirées par les militaires de Tsahal, comme l'affirment l'intéressé ainsi que le cameraman de FR2, faux témoin unique de l'événement, mais son vrai metteur en scène, Talal Abou Rahma, la démonstration est faite que l'histoire de l'assassinat de Mohamed est cousue de fil blanc.

Ce qui vient en sus des dizaines de preuves que nous avons recueillies et présentées, mais qui fait l'économie de leur discussion.

Après avoir consulté des confrères médecins et murement réfléchi, Richard Prasquier s'en alla, sans m'en faire part, ce qui, ma foi, manque quelque peu d'élégance, présenter ma proposition de solution à Patrick de Carolis.

Ce dernier accepta le principe de faire examiner Jamal A-Dura par un médecin-expert indépendant et qualifié à Paris, pour que les faits ne puissent plus donner lieu à contestation. Les deux hommes convinrent également que les procédures de vérification seraient diligentées par un groupe d'experts placés sous l'autorité de M. Patrick Gaubert, président de la LICRA, la Ligue française Contre le Racisme et l'Antisémitisme.

Lorsque nous apprîmes l'existence de cet accord, nous fûmes partagés par deux sentiments contradictoires : d'une part, notre thèse et notre proposition de solutionnement de la Controverse avaient été enlevées à la Ména, pour être défendues par une institution qui avait décrié notre enquête durant huit longues années.

Nous restons à considérer que les deux seuls experts authentiques dans cette affaire sont le physicien Nahum Shahaf et la Metula News Agency, et qu'il manque des connaissances fondamentales à tous ceux qui aspirent à démontrer nos conclusions hors d'une synergie étroite avec Shahaf ou avec notre agence.

Alors que le CRIF négocie seul avec notre adversaire dans la Controverse, il me semble que cette dynamique renferme quelque chose d'imprudent.

Puis, nous constatons que Richard Prasquier a francisé cette polémique, en la prenant exclusivement à son compte ; et nous ne pouvons ni ne voulons ignorer que ce sont des soldats israéliens et l'Etat hébreu qui sont les victimes principales de l'accusation du quasi meurtre rituel de Mohamed. Non les Français israélites.

Or cela n'est pas exactement la même chose : il faudrait que des Israéliens puissent défendre leur honneur sans intermédiaire.

Mais d'autre part, nous reconnaissons du courage à Richard Prasquier, précisément celui qui a fait défaut à ses prédécesseurs.

Et puis, la Ména n'hésite pas à reconnaître que la réaction des autorités israéliennes, dans cette affaire, fut tardive et très molle. Quant à la plaidoirie visant à faire connaître la vérité, la direction de l'Etat hébreu l'a tout simplement abandonnée à des particuliers, plus ou moins bien inspirés, mais effectuant son travail à sa place.

Des cicatrices qui n'ont pas besoin d'interprète

D'autre part, nous ne nous faisons guère d'illusions sur le fait que de Carolis n'aurait jamais accepté de traiter directement avec la Ména, qui accuse ouvertement l'organisation qu'il dirige d'imposture, de diffusion d'imposture, et de faire obstacle à la révélation de la vérité depuis maintenant neuf ans.

Inoubliable, la réaction d'Olivier Mazerolle en 2003, alors directeur de l'information de FR2, lorsque je lui proposai de confronter nos éléments d'information sur l'affaire, sereinement, à l'écart du regard public : "Je n'ai strictement rien à f... de cette affaire". Il laissera ainsi une jolie casserole au pied de son ancien employeur.

Je n'oublie pas non plus Confucius et son "qu'importe qu'un chat soit noir ou blanc du moment qu'il attrape les souris". Il n'y a pas la plus petite pointe de réaction d'orgueil dans ce que j'écris ? l'Affaire A-Dura n'appartient pas à la Ména, l'actualité n'appartient à personne, nous n'exigeons d'être crédités que pour notre travail - rien qu'un souci d'efficacité et de rationalité.

Or, à ces aunes, la démonstration par l'observation des cicatrices possède l'immense avantage de ne nécessiter la présence d'aucun expert autre que médical : ce sont les cicatrices qui parlent, elles n'ont besoin ni de Shahaf ni de Juffa pour livrer leur verdict. Le Dr. Prasquier s'y entend plus que nous en matière de cicatrices.

Depuis bien longtemps nous avons indiqué...

Tout ceci posé, il me faut répéter ce que j'écrivais déjà en juillet 2008 dans "France 2 empêche, dans les faits, l'examen indépendant des cicatrices de Jamal" : "(...) France 2 ? au contraire de ce qu'elle affirme ? fera tout ce qui est en son pouvoir pour soustraire Jamal A-Dura à un examen médical".

Pour ce faire, France 2 ment. Elle ment comme c'est son habitude dans cette controverse. Et pas même à l'unisson : pour Enderlin, sur son blog, qui répond à Luc Rosenzweig, s'impatientant (in Le Causeur, 22 novembre) de l'engagement non tenu de la chaîne, que Rosenzweig "oublie de mentionner que Jamal a Dura n'est pas un esclave à la disposition de France 2. C'est lui qui décide quand et comment il voyage".

Mais en juin 2008, voir "Controverse de Nétzarim : si Charles Enderlin tient parole, l'épilogue est au coin de la rue", Charles Enderlin affirmait pourtant "Nous avons depuis longtemps indiqué que nous étions favorables à une expertise médicale réalisée par des experts internationaux sur l'origine des cicatrices (déjà publiquement montrées) de Jamal Al Dura"

Un an et demi après ce "depuis longtemps", il faut bien conclure que Jamal n'a pas l'humeur voyageuse et qu'il n'est pas outre mesure pressé de dissiper les "ragots" mettant en doute rien de moins que l'assassinat de son fils.

Des photos prises dans l'urgence, et pas pour Têtu

Jamal, pas un esclave de la chaîne... hum... difficile à croire. Octobre 2004, il ne se fit pas prier pour se mettre à nu et prendre longuement la pose, afin de permettre à Rahma-le-faussaire (encore lui) de photographier en détail ses cicatrices sur demande expresse d'Arlette Chabot.

"C'est bien la première fois qu'Arlette déshabille un homme", ergotait-on dans les couloirs de France Télévisions à l'époque. Une plaisanterie qui n'est pas du tout à notre goût, mais que nous citions parce qu'elle décrit précisément la démarche de Mademoiselle Chabot à l'issue de sa rencontre ? catastrophique pour elle - avec Jeambar, Leconte et Rosenzweig.

Il ne fallait rien de moins, et dans l'urgence absolue, à la directrice de la rédaction de la chaîne publique pour persuader Denis Jeambar, alors rédacteur en chef de l'Express, de renoncer à publier la vérité sur l'imposture de Nétzarim, que de lui montrer les "cicatrices causées par les balles de Tsahal".

Il est vrai que Jeambar, venait, avec ses deux camarades, de s'apercevoir, au siège de France Télévisions, que les 27 minutes d'images de l'événement, que FR2 prétendait détenir, tout en refusant de les montrer jusque là, n'existaient pas [Voir "L'affaire A-Dura : Conclusion dramatique"].

L'effet des photos sur Jeambar fut à ce point "positif", que Chabot s'empressa de les exploiter pour la conférence de presse que l'on sait. Nous permettant ainsi de les présenter à des médecins légistes...

On lit beaucoup l'Arche à Gaza-City

A la fin du même article récent, déjà cité, sur son blog, Charles Enderlin tient à faire une mise au point :

- "PS : Certaines personnes m'accusent d'être à l'origine de cette plainte de Jamal a Dura... C'est encore de la diffamation... Je ne connais pas l'avocate qui le représente en France... Je ne l'ai jamais rencontrée. Nous n'avons rien à voir dans cette procédure".

C'est distrayant... cela a trait à une dispute entre Charles et le magazine communautaire israélite français L'Arche.

Cela concerne le rapport de l'hôpital jordanien : un certain Daniel Vavinsky ? alias Clément Weill-Raynal, rédacteur en chef adjoint à France 3 -, avait, en septembre 2008, procédé à l'interview du Dr. Yehouda David, l'un des deux chirurgiens retrouvés par la Ména ayant opéré Jamal en 1994.

Dans le droit de réponse réclamé par le correspondant de FR2 à Jérusalem, L'Arche avait omis de présenter des extraits du dossier médical jordanien qu'Enderlin avait joints à son texte. De plus, L'Arche avait effacé la note qui mentionnait leur existence dans le texte.

L'Arche et Vavinsky-Weill-Raynal se retrouvent ainsi assignés par... Jamal A-Dura au tribunal de grande instance (TGI) de Paris, sur plainte et avec constitution de partie civile pour diffamation.

Et on voudrait nous faire croire que Jamal A-Dura est abonné à L'Arche, dans le Califat islamiste de Gaza, qu'il parle assez bien français pour avoir repéré une diffamation à son encontre et qu'il possède des moyens suffisants pour s'offrir les services d'une avocate parisienne.

Le tout, à propos d'une dispute qui a opposé Enderlin à L'Arche... Et on ose prétendre que les adultes ont cessé de croire au Père Noël. Et que Jamal A-Dura n'est pas devenu un supplétif de France 2 !

A l'occasion, deux petites notes de la Ména, après celle d'Enderlin :

1) Le document que Charles Enderlin présente à L'Arche comme LE Rapport jordanien, est en vérité constitué de quelques feuillets de garde dudit rapport et de l'avis d'un médecin israélien.

La Ména a consulté LE Rapport médical de Mohamed A-Dura à Amman, c'est un dossier volumineux.

2) Le document jordanien en question est un faux d'anthologie : y sont détaillés les traitements administrés à Jamal à partir du 1er octobre 2000, alors que le père n'est arrivé à Amman que le quatre novembre, les documents de la Police des Frontières faisant foi.

Même Enderlin fait état (erreur grossière) du transport de Jamal A-Dura, dans la voiture de l'ambassadeur de Jordanie, le 2 octobre, alors que le "Rapport" décrit les procédures médicales de sauvetage que Jamal aurait subies un jour plus tôt. [Pour plus de détails à ce sujet, voir "A propos de rapports médicaux" 1 et 2].

Jamal n'a pas uniquement la faculté exceptionnelle de donner une conférence de presse quatre heures après avoir été transpercé par neuf balles de fusil supersoniques, il est également capable de se trouver à deux endroits à la fois. C'est magique !

Fournisseur d'otages ?

L'argumentation d'Enderlin sur les raisons qui retardent l'examen des blessures de Jamal, depuis que nous en avons proposé le principe, vole au raz des pâquerettes.

Mais, toujours dans le dernier article qu'il a publié sur son blog, elle plane carrément à la surface des égouts, lorsque le compagnon de la Légion d'Honneur frais émoulu affirme que "Monsieur Rosenzweig peut toujours se rendre à Gaza et parler à Jamal, ce qu'il s'est bien gardé de faire jusqu'à présent".

Lorsqu'on émet une proposition aussi irréalisable, c'est bien que l'on n'a strictement aucune intention de présenter A-Dura à un examen médical à Paris.

Est-il nécessaire de rappeler au grand reporter à la bonne foi irréprochable, selon ses amis, que la Bande de Gaza est un califat islamiste, tenu par le Hamas ? Un lieu à ce point dangereux pour les journalistes étrangers, qu'aucun confrère non-arabe ne s'y trouvait durant la guerre de l'hiver dernier.

De plus, Jamal se met à poil pour France Télévisions et pour personne d'autre. Tout le monde n'a pas ses entrées permanentes au pays des terroristes islamistes. Si Charles Enderlin désirait transformer notre ami Rosenzweig en Guilad Shalit no. 2, il ne proposerait pas autre chose.

La faute aux Israéliens : la version de Carolis

Le prétexte invoqué par le PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, pour expliquer la non-venue de Jamal à Paris, n'a strictement rien à voir avec celui avancé par notre ami Charles.

Pour de Carolis, le problème ne vient pas de ce que le Palestinien ne trouve pas de place, dans son emploi du temps, pour venir se faire examiner à Paris. Du tout !

Selon le no.1 du service public de télévision français, la raison de l'impossibilité de réaliser l'accord qu'il a passé, il y a plus d'un an, avec Richard Prasquier, relève de la sédentarité contrainte, à Gaza, du père cinématographique de Mohamed.

Son passeport serait périmé, et il lui faudrait aller à Ramallah, en Cisjordanie, pour le faire renouveler.

Mais à cet effet, Jamal doit traverser des "territoires sous contrôle israélien" ? de Carolis veut dire qu'il doit traverser une portion du territoire israélien, car il n'y a plus guère que le Hamas, le Hezbollah et Ahmadinejad pour prétendre que la zone sise entre Gaza et Ramallah ne fait pas partie intégrante d'Israël -.

Mais là n'est pas l'essentiel, bien que cela démontre un état d'esprit ou de grosses lacunes en géographie, l'essentiel est que la difficulté ? entendez l'obtention du droit de passage israélien ? n'a pu être résolue à ce jour.

Ca n'est pas vrai.

Le président du CRIF s'est adressé aux autorités israéliennes, qui lui ont indiqué qu'aucune demande ne leur avait été adressée afin de permettre à Jamal A-Dura de se rendre à Ramallah ou à Paris.

Elles ont informé le Dr. Prasquier qu'elles ne mettraient aucun obstacle au transit d'A-Dura par Israël et à son libre retour à Gaza.

La Ména est en mesure de confirmer cette information : le responsable des mouvements de civils en provenance de Gaza ? des dizaines d'entre eux franchissent la frontière quotidiennement, notamment pour aller se faire soigner ? comme Jamal en 1994 - dans des hôpitaux israéliens ? nous a assuré que nous pouvons le conduire directement à l'aéroport Ben Gourion dans une limousine chargée de fleurs si ça nous chante.

Si Jamal A-Dura se trouve en état de sédentarité forcée, ça n'est pas à cause d'un prétendu blocus israélien ou égyptien de la Bande. C'est que ceux qui n'ont pas intérêt à ce que les cicatrices délivrent leur secret font ce qui est nécessaire afin que Jamal reste chez lui, dans sa maison du camp d'El-Bourej.

Entre accepter de le faire venir et le faire venir, il existe un océan de prétextes oiseux et de contrevérités indignes. C'est le lot de la première chaîne de télévision d'Etat de la République française, depuis que ses dirigeants ont décidé de soutenir ? au mépris de la vérité ? et même d'élever dans leur hiérarchie, un journaliste ayant commis la pire malversation que l'on puisse concevoir dans notre métier.

Et ils ont su très tôt qu'il s'agissait d'une mise en scène, au moins depuis qu'ils possèdent la cassette des rushes d'Abou-Rahma, qui ne contient pas la moindre image non diffusée de l'événement, et qu'ils ont prétendu le contraire.

Malheureusement pour lui, mais en est-il conscient ?, Jamal A-Dura ne quittera probablement plus l'étroite Bande de Gaza. Même lorsque son âme aura quitté son corps, tant il est vrai que les cicatrices pourront encore parler sur un corps sans vie.

En l'état, chaque jour qui passe sans qu'une demande de transit n'ait été envoyée à Tsahal accuse un peu plus encore les faussaires, ceux qui les protègent et ceux qui leur ont publiquement apporté leur soutien.
1 commentaire
C´est pas possible, c´est comme ca que Jamel remercie Israel de l´avoir soigner?

L´ingratitude est telle, qu´on doit se poser la question si Jamel n´a pas un flingue sur la tampe.

En sortant de Gaza qui sait, les données seront peut-être tout autre.
Envoyé par Elie_010 - le Mercredi 9 Décembre 2009 à 16:19
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Dernière mise à jour, il y a 22 minutes